Laïcité :
« La France des profs a peur » (car
ne les protège pas !?)
Selon un
sondage de l’Ifop, jamais les professeurs du public ne se sont autant
autocensurés pour éviter des incidents sur les questions de religion.
UN DES
PROBLEMES DE NOTRE SOCIETE FRANCAISE QUE NOS DIRIGEANTS BIEN PENSANTS
HYPOCRITES DONNEURS DE LECON DE TOUS BORDS SONT INCAPABLES DE REGLER (AVEC D’AUTRES)
CAR INCOMPETENTS ET PLEUTRES QUE NOUS ELISONS ET REELISONS EN PLUS !?
La nomination de Pap Ndiaye à la tête du ministère de l'Éducation nationale
a-t-elle apaisé les tourments identitaires qui fracturent l'école, comme
l'espérait Emmanuel Macron ? Pas sûr. D'après une étude de l'Ifop pour la
revue Écran de veille du vendredi 9 décembre, il apparaît
que jamais les professeurs du public ne se sont autant autocensurés pour éviter
des incidents sur les questions de religion. On est loin, très loin, d'un
phénomène marginal.
Dans cette étude réalisée auprès de 1 099 enseignants, 56 % des
professeurs du secondaire public déclarent s'être déjà autocensurés, soit une
augmentation spectaculaire de 20 points en quatre ans. L'assassinat
de Samuel Paty n'a manifestement pas conduit au sursaut du corps enseignant que
certains espéraient. Ce chiffre atteint même 65 % chez les enseignants
d'établissements classés en REP. « La France des profs a peur, cela se
mesure par une explosion des pratiques d'évitement », décrypte François
Kraus de l'Ifop, qui rappelle que 79 % des enseignants appréhendent
d'avoir à gérer une situation conflictuelle en matière de laïcité. Autre
chiffre qui témoigne d'une accentuation des frictions, 60 % des
enseignants du public ont observé au moins une forme de contestation
d'enseignement au nom de la religion – et 30 % au cours de l'année écoulée
– avec une prégnance des contestations à l'occasion de cours d'éducation à la
sexualité ou dédiés à l'égalité fille-garçon (33 % des enseignants, soit
une hausse de 5 % depuis 2020), ou encore lors d'enseignements
d'histoire-géographie comme l'histoire des génocides, ou l'histoire des
religions (32 % des enseignants, soit une hausse de 6 % en deux ans).
Atteintes à la
laïcité : des chefs d'établissement sous tension
Fiabilité discutable
Ces taux massifs font douter de la représentativité des indicateurs mis en
place par le ministère : « 30 % d'un corps enseignant de
700 000 profs, cela nous amène à plus de 200 000 contestations
d'enseignements pour motifs religieux par an, et encore, ce chiffre ne tient
pas compte des contestations massives dans le cadre de la vie scolaire »,
calcule l'ancien inspecteur général de l'Éducation nationale Jean-Pierre Obin,
par ailleurs auteur de l'ouvrage Comment on a laissé l'islamisme pénétrer
l'école (Hermann), « on est très éloigné des 3 000
signalements annuels du ministère, cela n'a rien de marginal ».
Le doute sur la fiabilité des chiffres du ministère est permis au regard de
la faiblesse du taux de signalement des faits les plus évidents tel le port par
les élèves de couvre-chefs à caractère religieux comme un voile ou une
kippa : face à de telles situations, seuls 52 % des enseignants ont
signalé le fait incriminé à l'administration (mais plus des deux tiers ont
demandé à l'élève de le retirer). Les incidents autour de la question
religieuse demeurent une source de nombreuses tensions dans les établissements
publics, notamment en REP : 46 % des enseignants officiant en REP ont
été confrontés à des élèves qui refusaient d'entrer dans des lieux à caractère
religieux lors de sorties scolaires et 31 % à des élèves qui prient dans
l'enceinte de l'établissement.
Clivage générationnel
Les enseignants interrogés dans le cadre de cette étude ont été sondés sur
ce qu'il conviendrait de faire face à ces atteintes régulières à la laïcité. Il
apparaît qu'un clivage générationnel divise très nettement le corps
enseignant : 74 % des enseignants de moins de 30 ans estiment
qu'un assouplissement des règles de laïcité en milieu scolaire est nécessaire,
contre 45 % des enseignants de plus de 40 ans. Dans cet esprit,
62 % des enseignants de moins de 30 ans se disent favorables à ce que
les cantines scolaires proposent des repas à caractère confessionnel… contre
34 % des enseignants de plus de 50 ans et 41 % des enseignants
de moins de 30 ans seraient favorables à autoriser les élèves du
secondaire à porter des vêtements traditionnels larges comme une abaya ou un
qamis (contre 13 % chez les plus de 50 ans). Jean-Pierre
Obin : « Sur la laïcité, la confusion est entretenue par les
extrêmes » Comment expliquer ce qui ressemble à un
renoncement générationnel ? « Derrière le critère de l'âge, il y a
celui de l'expérience professionnelle et de la confrontation au réel. Tout le
monde sait que ce sont les professeurs les moins expérimentés qui sont envoyés
dans les établissements les plus difficiles. Ce que démontre cette étude, c'est
que plus on est inexpérimenté, plus on a peur ; et plus on a peur, plus on
pense qu'il faut assouplir les règles… et plus on est favorable à l'inaction de
Pap Ndiaye », commente Jean-Pierre Obin. L'ancien inspecteur estime que ce
n'est certainement pas en assouplissant les règles que les tensions et faits de
contestation reculeront sur ces sujets.
Réseaux fréristes
Une note récente de la direction du renseignement de la préfecture de
police, révélée par nos confrères de L'Express, pointait l'implication
de réseaux proches des Frères musulmans au cœur des campagnes pro-voile ciblant
actuellement les établissements scolaires : « Ces expressions sont
caractéristiques de la stratégie d'entrisme salafo-frériste visant à faire
entrer des pratiques et rites religieux au sein de l'école républicaine »,
expliquaient les services de renseignement. « Le Conseil des sages de la
laïcité avait déjà alerté le ministère avant l'été sur le rôle des influenceurs
TikTok auprès des jeunes musulmans. Cette campagne s'est développée car le
ministre n'a rien dit pendant six mois », pointe un proche du conseil des
sages, qui ne croit pas à l'efficacité de la circulaire finalement diffusée par
le ministère le 10 novembre dernier : « Ce n'est pas d'un
discours technique et administratif que manque l'école, mais d'un discours
politique. » Allez, encore un petit effort…
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Parler de religions voire l'enseigner à demi-mot
dans l'école publique laïque et notre éducation nationale déjà trop orientée
par la politique des pouvoirs en place de tous bords qui nous gouvernent depuis
ces dernières décennies qui édulcore les programmes d'histoire de notre pays
que l'on enseigne peu et mal!?
C'est tomber dans un piège qui ne peut que
semer les discordes voire désordres plus graves que nous subissons de plus en
plus dans un monde divisé par toutes les religions la principale faiblesse des
hommes avec leur mysticisme religieux souvent moyenâgeux qui devient extrémiste
totalitaire radical violent qui les avilit ou abêtit les peuples surtout les
plus faibles au profit d'autres hommes qui profitent d'eux car plus malin
opportuniste au nom de dieu qui est :
(DANS LE MONOTHÉISME)
Un Être éternel, unique, créateur et juge.
Croire en Dieu.
(DANS LE POLYTHÉISME)
Un Être supérieur doué d'un pouvoir sur l'homme
et d'attributs particuliers.
(Histoire des dieux.)
Peu importe le nom qu'on donne à dieu selon la
religion le résultat est toujours le même car les hommes se font la guerre et
s'entretue au nom de celles-ci depuis des millénaires !
Cela n'a pas diminué malgré les attentats
terroristes des 20 dernières années et guerres larvées au nom de ce religions
et sont toujours présents !
Les humains que l'ont dit les plus hauts dans
l’échelle de l'évolution sont bien plus faibles car noyautés par leur
mysticisme moyenâgeux ancestral !
Il faut donc que l'école publique française et ses
établissements scolaires redeviennent des sanctuaires ou les religions n'ont pas
leur place et que nos ministres de l'enseignement et de l'éducation nationale
fassent appliquer drastiquement cette règle (puisque ce n'est pas totalement le
cas malgré des ministres pleutres incompétents et pas neutres sur ce sujet !)
Les professeurs pour se protéger n'auront plus
à avoir peur car les religions ne seraient plus aux programmes de
l'enseignement public et interdites sans aucune dérogation !?
Jdeclef 08/12/2022 10h42
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