Les
médecins libéraux appelés à la grève à partir de lundi
Malgré la
triple épidémie de Covid, de grippe et de bronchiolite, les médecins libéraux,
qui réclament une hausse du tarif de la consultation, veulent faire grève.
QUAND ON EST UN MEDECIN ET QUE L’ON CHOISI SA
VIE A SOIGNER LES GENS (MEME CEUX DE PEU) ON ACCEPTE LA DIFFICULTE DE CE METIER
MAIS FAUT-IL QU’ILS SOIENT REMUNERES A SA JUSTE VALEUR (Ou alors accepter d’être
fonctionnaires du service public comme dans d’autres métiers régaliens avec ne plus
avoir le droit de faire grève !?)
Malgré l'appel des autorités sanitaires à « l'union sacrée », face
à la pression hospitalière liée à la triple épidémie Covid-grippe-bronchiolite,
les médecins libéraux sont de nouveau appelés à fermer leurs cabinets à partir
de lundi, et ce, jusqu'au 2 janvier pour réclamer une hausse du tarif de
la consultation et une amélioration de leurs conditions d'exercice, un
mouvement qui s'annonce toutefois moins suivi que celui de début décembre.
Le collectif Médecins pour demain n'a pas renoncé après l'appel à
« l'union sacrée ». Ce jeune collectif, créé à la fin de l'été, a
signé un coup d'éclat les 1er et 2 décembre : son mot
d'ordre de fermeture des cabinets médicaux a entraîné une baisse d'activité
d'environ 30 % chez les généralistes, selon l'Assurance maladie.
Un « ultime cri d'alarme »
Une nouvelle grève était alors déjà annoncée entre Noël et le jour de l'an.
L'appel a été maintenu depuis, avec le soutien de plusieurs syndicats (UFML,
FMF, SML, Jeunes Médecins). « C'est l'ultime cri d'alarme des médecins
libéraux devant l'effondrement du système de santé dans sa globalité », a
déclaré Noëlle Cariclet lundi sur France Info. Porte-parole de Médecins pour
demain, cette psychiatre francilienne a déploré que les praticiens soient
« contraints de fermer leurs cabinets pour se faire entendre ».
Sa consœur Christelle Audigier, généraliste lyonnaise et fondatrice du
collectif, prédit toutefois que la mobilisation « sera un peu moindre,
mais malgré tout importante », tout en se projetant vers une manifestation
nationale prévue à Paris le 5 janvier.
Kervasdoué – La santé après l'épidémieLa
revendication centrale demeure le doublement du tarif de la consultation de
base (de 25 à 50 euros) pour créer un « choc
d'attractivité » vers une médecine de ville en manque criant d'effectifs,
écrasée par les tâches administratives et qui n'attire plus les jeunes.
Les organisations de médecins s'inquiètent aussi pour leur liberté
d'installation, remise en question par des propositions de loi sur les déserts
médicaux, et redoutent que d'autres soignants puissent être autorisés à faire
des prescriptions, notamment les infirmières en pratique avancée (IPA).
Des négociations en cours avec l'Assurance maladie
Cette grève tombe également en plein milieu de négociations avec l'Assurance
maladie, en vue d'un accord pour les cinq prochaines années avec la profession.
Certains en profitent pour faire monter les enchères, comme l'UFML qui a estimé
lundi dans un communiqué que « l'investissement doit être à la hauteur du
besoin », soit « de 6 à 10 milliards par an ».
Mais les principaux syndicats (MG France, CSMF, Avenir Spé) estiment que les
discussions ouvertes cet automne ont produit des « avancées » et
n'appellent pas à fermer les cabinets durant les fêtes. Le ministre de la
Santé, François Braun, a salué leur « responsabilité », au vu de la
« situation critique » des urgences hospitalières.
« Cela me semble une très mauvaise période pour ne pas répondre présent
face aux besoins de soins de la population », a fait valoir la directrice
générale de l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, Amélie Verdier,
qui comme les autres ARS pourra procéder à des réquisitions de grévistes pour
assurer les gardes de nuit et du week-end.
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Pourquoi pas ? Mais même les médecins libéraux font
partie du service au public déontologiquement et tenus par leur serment d’Hippocrate ?!)
La grève devient une maladie pandémique virale
que l'on n'est plus capable de soigner et qui revient périodiquement ce n'est
qu'une variante de nos systèmes de santé en pleine déconfiture mal gérée par
des comptables en manches de lustrine datant du milieu du XX eme siècle à cause
de l'argent qui pourri tout par notre sécurité sociale monceau de paperasserie kafkaïenne
usine à gaz de fonctionnaires comme on les aiment tant alors que tous les
domaines de santé concernant tous les Français devrait être un dû prioritaire
car ils les paient sur leurs revenus par leurs cotisations à la sécurité sociale
!?
Quant aux médecins et en plus dont on manque
pourquoi ne feraient ils pas grève cela devient un sport national en France
dans un état ou une majorité de Français sont mal payés malgré leurs qualifications
et ou soi-disant les gouvernements ne peuvent pas agir ni indexer les salaires
sur l'inflation qui perdure et les augmentations d'énergies et autres charges
obligatoires vont aussi augmenter en 2023 !
Mais c'est aux Français qui votent encore dans
un pays libre démocratique ayant réélu un président monarque de montrer en
demandant ce dont ils ont besoin car c'est eux qui travaillent au quotidien pour
que la France cesse de sombrer dans l'inaction de nos dirigeants incompétents
comme on le constate depuis des décennies, quinquennats ou autres depuis 40 ans
et peut être pas à un seul homme à qui ils ont donné trop de pouvoir qu'il
utilise mal !?
Jdeclef 27/12/2022 16h36
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