mardi 6 décembre 2022

Sans volonté courageuse comme le peuple Ukrainien pour se débarrasser de ces dictatures et leurs dirigeants dans le monde rien ne changera !?

 

« Si Poutine reste impuni, ce sera une victoire pour tous les dictateurs »

ENTRETIEN. Oleksandra Drik, représentante du Centre ukrainien pour les libertés civiles, Nobel de la paix 2022, plaide pour la création d’un tribunal spécial.

ON A CRÉE UN TRIBUNAL A NUREMBERG POUR JUGER LES CRIMES HORRIBLES DE L’Allemagne NAZIE ET SES DIRIGEANTS APRES 1945 MAIS ON N’A PAS PU EMPECHER LES DICTATURES OU DEMOCRATURES ET LEURS TYRANS DE PERDURER ET ON SUBI LES MEMES HORREURS DES HOMMES QUI N’ONT RIEN RETENU DES LECONS DU PASSE C’EST CELA LA REALITE PAS A LA HAUTEUR DES HOMMES MAIS UNE HONTE !?

leksandra Drik a un nouveau combat. Son ONG, le Centre ukrainien pour les libertés civiles – prix Nobel de la paix 2022 – continue de documenter sans relâche les crimes commis en Ukraine, afin que leurs auteurs soient identifiés et jugés par la justice de son pays ou par la Cour pénale internationale (CPI), qui a ouvert une enquête dès le mois de mars 2022. Elle milite désormais aussi pour la création d'un tribunal international spécial, chargé de juger le « crime d'agression » commis par Vladimir Poutine.

Consciente que le temps judiciaire est particulièrement long quand il s'agit de qualifier de potentiels crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité, elle estime que cette Cour spéciale serait la seule à même de juger rapidement le président russe. L'Union européenne, par la voix de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s'y est déclarée favorable. Idem pour la France, qui a récemment annoncé tenter de réunir un « large consensus au sein de la communauté internationale » autour de cette idée. Profitant de la notoriété conférée par le Nobel, Oleksandra Drik poursuit son tour du monde afin de rallier le plus de pays possible à sa cause. Le Point l'a rencontrée lors d'un passage à Paris.

Le Point : Pourquoi appelez-vous à la création d'un tribunal spécial pour l'Ukraine ?

Oleksandra Drik © Julien Peyron/Le Point

Oleksandra Drik : Nous avons utilisé toutes les possibilités qu'offre la justice internationale : la Cour pénale internationale, la Cour européenne des droits de l'homme, le Conseil de l'Europe, la Commission européenne, l'ONU… Aucune institution au monde n'a les moyens de tenir rapidement les dirigeants russes responsables des crimes commis en Ukraine.

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La Cour pénale internationale (CPI) n'est-elle pas compétente dans ce domaine ?

Il faudrait pour cela que l'Ukraine et la Russie ratifient le statut de Rome [le traité de création de la CPI signé en 1998 et ratifié à ce jour par 139 États dans le monde, NDLR]. Je pense que l'Ukraine le ferait volontiers, mais la Russie ne s'y résoudra jamais. La CPI n'aura donc pas les moyens d'enquêter sur un potentiel crime d'agression russe en Ukraine.

Concernant les accusations de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, sur lesquels la CPI enquête aujourd'hui en Ukraine, il lui sera très difficile de monter un dossier remontant toute la chaîne de commandement, jusqu'aux leaders politiques et militaires. Dans le meilleur des cas, on risque de se retrouver, dans 5 ans ou même 10 ans, avec des mandats d'arrêt contre des militaires russes de second rang. Ce ne serait pas satisfaisant. La guerre en Ukraine est le plus grand conflit depuis des décennies en Europe, elle affecte le monde entier. Il faut créer un tribunal spécial pour juger le crime d'agression commis par les Russes en Ukraine, afin que les leaders politiques et militaires russes soient jugés rapidement. Il faut mettre fin à l'impunité.

Ce nouveau tribunal doit-il cibler directement les chefs politiques et militaires russes au premier rang desquels Vladimir Poutine ?

Tout à fait. Selon nos estimations, les premiers responsables de l'invasion russe en Ukraine ne sont pas très nombreux, environ une vingtaine de personnes. Les auteurs de crimes commis sur le terrain en Ukraine doivent, eux, être jugés par la justice des États concernés ou par la CPI quand elle juge que la justice nationale n'est pas compétente.

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Très peu de chefs d'État en activité sont directement visés par la justice internationale. Le choc provoqué par la guerre en Ukraine peut-il changer cela ?

Le système judiciaire international, établi après la Seconde Guerre mondiale, doit montrer qu'il fonctionne toujours, qu'il est capable de s'adapter à ce nouveau monde. C'est un moment de vérité pour la justice internationale. Si Poutine reste impuni, ce sera une victoire pour tous les dictateurs. Les despotes du monde entier regardent ce qui se passe en Ukraine. La communauté internationale n'a pas réussi à empêcher le déclenchement de cette guerre, elle doit au moins pouvoir juger ses responsables.

Est-on déjà dans le temps de la justice alors que la guerre est loin d'être finie en Ukraine ?

Poutine ne comprend que le langage de la force. L'Ukraine a donc plus que jamais besoin d'armes et de soutiens militaires pour protéger son territoire et son peuple. Mais, dans le même temps, on peut juger le crime d'agression commis par Poutine, car il a déjà eu lieu. Peu importe le temps que va durer la guerre en Ukraine, le crime d'agression a déjà été commis. Ses auteurs doivent être identifiés et punis. Les résolutions prises par l'Assemblée générale des Nations unies et les déclarations médiatiques faites par des leaders russes suffisent pour monter un acte d'accusation contre Vladimir Poutine et ses alliés.

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En quoi ce tribunal dédié aux « crimes d'agression » serait-il différent des tribunaux existants ?

Il ne serait pas chargé d'enquêter sur les accusations de génocides, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Son travail pourrait donc être plus simple et plus rapide, car ne nécessitant pas d'aller sur le terrain pour recueillir des preuves. Il serait moins important en termes d'employés, de juges et coûterait donc moins cher. Il faudrait qu'il soit reconnu par un maximum de pays pour asseoir sa légitimité. Voilà l'élément clef.

Dans quel pays ce tribunal spécial peut-il voir le jour et souhaiteriez-vous qu'il puisse juger les suspects en leur absence ?

Le tribunal doit se trouver en dehors d'Ukraine, afin de lui garantir un maximum d'impartialité. Le gouvernement ukrainien, qui a lancé cette idée de tribunal spécial, serait heureux de négocier avec les pays souhaitant héberger cette Cour. Concernant la possibilité de juger des accusés en leur absence, c'est une question qui continue de diviser les experts judiciaires. Ce serait, bien entendu, bénéfique pour ce tribunal, mais il revient aux pays souhaitant participer à l'établissement de ce tribunal de trancher cette question.

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Ce n'est pas faux on oublie si vite en France ou Europe occidentale de pays libres après leurs guerres coloniales qu'ils ne faut pas oublier après la fin de nos guerres mondiales ou guerre froide avec des mémoires qui s'effacent de nos dirigeants devenant trop jeunes pour certains bienpensant et donneurs de leçons qu'ils veulent donner aux plus anciens comme moi et d'autres toujours là pour se souvenir de notre histoire que l'on ne peut gommer mais que nos gouvernements de tous bords enseignent mal dans leur éducation nationale car par forcement belle à divulguer dans le détail ?!

Pour en revenir aux dictateurs pour les plus anciens certains sont morts dans leurs lits européens (exemple au Portugal ou Espagne...?)

Sans compter bien sur la Russie soviétique avec STALINE le pire aussi malfaisant qu'HITLER qui lui au moins est mort dans son bunker à BERLIN et ses acolytes jugés pour ceux que l'on a arrêté dans ce tribunal de Nuremberg !

Pour les RUSSES incurables après la chute de l'URSS ils s'en sont offert un nouveau POUTINE qui donne des idées à d'autres dictateurs ou autocrates qui se disent pourquoi pas nous !

À croire que les peuples du monde préfèrent être asservi avilis et même privés de libertés qui les satisfaits car n'ayant rien à décider par eux-mêmes mis dans un moule autocratique ou on leur donne le minimum garantie mais sans manquer de rien jusqu'à leurs loisirs du parti dirigeant en place comme en Allemagne de L'est RDA copie de l'ex URSS communiste et surtout être protégé par un dirigeant fort (ressemblant un peu comme chez nous à nos monarques absolus de droit divin que nous avons eu pendant des siècles !)

Ce qui en fait est inquiétant car les hommes dans notre monde ne changent pas malgré les malheurs qu'ils ont subi et traversés quelque fois forts graves dont ils n'ont pas retenu les leçons par leurs orgueils souvent démesurés principaux de leurs défauts et leurs différences qu'ils ne veulent pas admettre qui causeront peut-être leur perte !

Jdeclef 06/12/2022 13h42

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1 commentaire:

  1. Tant que lse hommes politiciens ou autres ne veulent pas admettre leurs fautes quelques soit leurs fonctions de dirigeants ou leaders de partis politiques ringards inutiles qui enfument le peuple lambda avec en plus des médias leurs rédactions orientées souvent vers le pouvoir en place hypocrite et leurs modérateurs bornés qui ne respectent pas la liberté d'expression dont on dit inscrite dans notre constitution qu'ils bafouent et qui censurent arbitrairement la vérité enfermée dans un moule calibré stupide à l'aide d'algorithme informatique ce qui ne sert à rien dans un pays démocratique encore libre car ce commentaire sera quand même diffusé sur d'autres médias même mondial ce qui est lamentable pour les lecteurs du Point abonnés en plus !

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