Syrie: Les apprentis djihadistes affirment être partis en tant que journalistes ou vacanciers
JUSTICE – Trois hommes qui voulaient faire le djihad en Syrie sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste…
Une histoire de partie de pêche «sur le fleuve Niger à Tombouctou», des jumelles «comme dans Pirates des Caraïbes» et des caméras pour filmer les camps de réfugiés à la frontière syrienne. L’audition de trois Français qui voulaient partir faire le djihad en Syrie a souvent frisé l’absurde jeudi après-midi, devant la 16e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.La pièce aurait au moins été risible, si la scène n’avait finalement révélé les difficultés de la justice antiterroriste à apporter les preuves d’un lien entre Al-Qaida et ces trois garçons adeptes d’un islam fondamental. Interpellés le 14 mai 2012 au comptoir d’enregistrement d’un aéroport proche de Saint-Etienne, ils s’apprêtaient à prendre un avion pour Gaziatep en Turquie, via Istanbul.
Des lunettes à vision nocturne
Youssef Ettaoujar, 26 ans, Salah Gourmat, 24 ans et Fares Farsi, 21 ans, avaient, selon les enquêteurs, l’intention ensuite de se rendre en Syrie pour récupérer des armes, suivre un entraînement militaire et combattre aux côtés d’Al-Qaida contre le régime de Bachar Al-Assad. Bon nombre d’écoutes téléphoniques rapportent leur intention de se rendre sur une terre de djihad, que ce soit le Mali, la Lybie, le Yémen ou encore le Soudan. Finalement, ce sera un camp de réfugiés syriens en Turquie pour «prendre des contacts» et rejoindre ensuite la Syrie.«Nous voulions aller dans les camps de réfugiés pour filmer la misère de l’humanité», a justifié devant le tribunal Youssef, désigné comme «l’animateur du trio», proche du groupuscule radical Forsane Alizza. Effectivement, des caméras et appareils photos ont été retrouvés dans leurs bagages. Mais aussi d’autres affaires, beaucoup moins anodines, comme des genouillères, des paires de mitaines, des lampes torches, des cagoules, des jumelles, des lunettes à vision nocturne ou encore des ceinturons pour y ranger des armes.
Les caméras sont un alibi
Mais Youssef Ettaoujar et Salah Gourmat ont réponse à tout. Tantôt ils assurent que c’était pour faire de la randonnée, tantôt une «partie de pêche». «Les journalistes ont bien des gilets par balle et des casques…». Fares Farsi, lui, reconnaît le projet djihadiste du groupe. Mais assure avoir été contraint d’accepter de peur d’être considéré comme déserteur.C’est lui d’ailleurs qui donne l’explication de la présence des caméras dans leurs bagages. Ne voulant pas participer aux combats, il aurait été chargé de filmer et de les relayer sur les réseaux sociaux à l’intention des jeunes Français. Il reconnaît aussi que cela pouvait servir «d’alibi» en cas d’arrestation.
Ils peuvent affirmer être partis en
tant que journalistes ou vacanciers?
C’est une défense fumeuse que leurs
avocats ont du leur suggérer de répondre?!
Et puis ce n'est pas politiquement correct de parler religion
dans notre pays laïc, surtout de
celle-ci dont certains se servent pour instrumentaliser de petits esprits et
leur laver le cerveau au point de leur promettre le paradis s'ils meurent ou
combattent les infidèles occidentaux et autres!
Notre pays devient de plus en plus
hypocrite (surtout nos dirigeants et
politiciens élus) et la kyrielle de bien pensant associations diverses et
autres en fustigeant ou empêchant indirectement les citoyens français lambda ou
autres de dire ce qu'ils pensent sur ces sujets sensibles parsemés de mots que l'on
considère tabou, dont il ne faut surtout
pas parler!
Notre pays que l'on dit libre, perd
chaque jour un peu de cette liberté bien précieux que l'on gâche en muselant
indirectement par des lois ou directives, la liberté d'expression ce qui
profite indirectement aux extrémistes de tous poils et notamment à ceux qui se
servent de religions pour faire passer ou imposer de différentes façons leurs
dogmes pernicieux pour espérer un jour prendre le pouvoir en occident!
Pauvre France instrumentalisée par des
associations biens pensant de plus en plus nombreuses qui veulent faire croire (hypocritement) que "tout le monde
est beau et gentil" et qui veulent obliger les français à se taire et à ne
plus appeler "un chat, un chat "!
Notre pays régresse dans tous les
domaines ainsi entre autre que le sociétal, et on se réveillera un matin avec ( "une migraine carabinée comme une
gueule de bois après une soirée trop arrosée") mais il sera trop tard!
jdeclef31.01.2014 -
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