mardi 28 janvier 2014

TIENT UNE CASSEROLE SUPPLÉMENTAIRE À ACCROCHER AU RÂTELIER DE LA BATTERIE DE CUISINE SARKOZIENNE ?

Raymond Avrillier, militant écologiste grenoblois, le 27 janvier 2014. 

Enquête sur un meeting de Sarkozy: «On est sur des faits bruts qui sont prouvés», assure l'accusateur

INTERVIEW - Le militant écologiste à l’origine de l’ouverture d’une enquête préliminaire s'explique à «20 Minutes»...

Déjà connu comme le «tombeur d’Alain Carignon», Raymond Avrillier continue de traquer délits et malversations jusqu’au sommet de l’État. Cette fois, ce sont deux courriers adressés le 14 juillet 2013 par l’ancien maire-adjoint écologiste de Grenoble à la Cour des comptes et au procureur général de la Cour d’appel de Paris qui sont à l’origine de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur le financement d’un meeting de Nicolas Sarkozy à Toulon, le 1er décembre 2011, cinq mois avant l’élection présidentielle. Dans ses comptes de campagne, Nicolas Sarkozy n'avait pas inscrit un seul euro dépensé avant son entrée en lice officielle dans la course à l'Elysée, à la mi-février 2012. Ceci avait été pointé du doigt en décembre 2012 par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) en rejetant les comptes de l’ancien président de la République. La CNCCFP avait été suivie dans son analyse quelques mois plus tard par le Conseil constitutionnel.

Que pensez-vous de l’ouverture de cette enquête préliminaire?

J’ai appris en fin de matinée par l’AFP qu’une enquête préliminaire était lancée. Le dernier rapport des comptes de l’Elysée se gardait bien d’aborder ces questions. Généralement, avec une enquête préliminaire, dans 99% des cas, le parquet ne veut pas se mouiller. Mais ici, à l’inverse de l’affaire Bettencourt ou de Karachi, on est sur des faits bruts qui sont prouvés: les comptes du meeting de Toulon sont disponibles. C’est donc une très bonne chose. En plus, une enquête ouverte en octobre sur des révélations de juillet, c’est un délai correct. Ça enlève tous les problèmes de prescription.

Qu’allez-vous faire désormais et n’avez-vous pas peur que le poisson soit noyé en faisant sauter des fusibles?

A moins d’être entendu par la police financière –comme cela a pu être le cas à Grenoble par le passé-, je vais suivre ça d’assez loin, tout comme les médias. Aujourd’hui, le contribuable n’est pas reconnu dans sa constitution de partie civile, seul le parquet peut agir. Après, si le parquet ne bouge pas, je suis certain qu’Anticor prendra le relais.

Ce monsieur s'attaque surement à plus fort que lui, car il y a beaucoup de zones d'ombres dans les affaires de N.SARKOZY et malgré les soupçons divers de casseroles diverses qui tintes comme des cloches au dessus de la tête de N.SARKOZY il surnage sans problème et donc:

En tant qu'ex président de la république çà aide à passer entre les gouttes et à faire trainer les choses jusqu'en 2017 et plus loin, car toucher au messie annoncé et espéré par les umpéistes serviles et bornés pour qu'il se présente c'est difficile, on a vu comme c'est facile de faire cracher au bassinet 11 millions d'euros aux gogos, alors trouver des arguties diverses juridiques fumeuses pour faire encore capoter cette enquête préliminaire pas de soucis pour lui!

En France plus on est haut placé dans la hiérarchie du pouvoir et même si l'on n'a plus de fonctions, on n'en est pas moins surprotégé à vie, les exemples ne manque sous cette 5eme république!

JDECLEF28.01.2014 -

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