lundi 3 novembre 2014

LE BURKINA FASSO PREND LE CHEMIN DE CES PAYS AFRICAINS DÉSTABILISÉS EN RECHERCHE DE PLUS DE LIBERTÉ PAR SES POPULATIONS!


Des meneurs de l'opposition réunis sur la place de la Nation à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 2 novembre 2014.
Les manifestants ont été dispersés dimanche à coups de gaz lacrymogène et de tirs de sommation...

Burkina: L'armée s'impose face à la contestation de la rue, mais poursuit les concertations

L'armée s'est imposée dimanche au Burkina Faso à coups de gaz lacrymogène et de tirs de sommation contre les manifestants qui contestaient sa prise de pouvoir, tout en réaffirmant son engagement à instaurer une transition dans la concertation.
En fin de journée elle a renouvelé son engagement à une transition concertée avec toutes les composantes de la société burkinabè, après une rencontre avec les chefs de l'opposition. Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Isaac Zida, poursuivait également des consultations avec les ambassadeurs de France et des États-Unis, représentant deux alliés de poids du Burkina, selon la télévision nationale. La communauté internationale a largement condamné la prise de pouvoir par les militaires.
La journée a été marquée aussi par la mort d'un jeune homme qui manifestait devant la télévision nationale, tué par une balle perdue, selon l'armée, lorsque les soldats ont dispersé l'attroupement. En début d'après-midi, des soldats du régiment de sécurité présidentielle, unité militaire d'élite dont Isaac Zida était le commandant en second, ont tiré plusieurs rafales en l'air et pris le contrôle du bâtiment de la radio-télévision nationale, la RTB, d'où ils ont chassé une foule de manifestants et évacué le personnel, selon des journalistes de l'AFP. La RTB avait repris ses émissions en début de soirée.

L'opposition dépassée par le rythme des événements

Simultanément, l'armée a investi la place de la Nation, tirant en l'air, lançant des grenades lacrymogènes et faisant fuir les milliers de personnes qui y étaient réunies, selon un journaliste de l'AFP. La foule n'avait cessé dimanche de grossir sur la place, lieu emblématique de l'insurrection populaire qui a poussé le président Blaise Compaoré à la démission vendredi après 27 ans au pouvoir.
Dimanche, c'est contre son successeur autoproclamé que la mobilisation s'est poursuivie, les manifestants brandissant des pancartes «Non à la confiscation de notre victoire, vive le peuple!», ou encore «Zida dégage».
Visiblement hésitante, peut-être divisée et dépassée par le rythme rapide des événements, l'opposition n'avait pas semblé exclure une entente avec les militaires. Son chef, Zéphirin Diabré, n'a fait aucune déclaration.


On se retrouve dans les cas de figure de cette Afrique de l'ouest et du centre ex colonies françaises instables depuis des décennies après la décolonisation tenues plus ou moins par des régimes pseudo démocratiques ou dictatoriaux!

Ce pays comme d'autres de ce continent encore trop jeune pas sa population et par un niveau de vie fort bas cherche sa voie, mais risque comme d'autres pays concernés de basculer en lutte d'ethnies féodales ou religieuses voir extrémismes notamment islamique et même retomber en dictature violente!

On ne peut souhaiter cela, mais surtout que la France ne s'implique pas encore une fois de trop, dans ces conflits si par malheur, ils ont lieu!


Et quelle évacue et rapatrie nos ressortissants rapidement si possible!


(Si vous ajouter EBOLA à cela l'Afrique est vraiment malade et la France s'implique déjà grandement dans cette lutte contre ce fléau cela est nettement suffisant!)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire