La ministre de la Santé Marisol Touraine a défendu mercredi
l'expérimentation d'une salle de shoot à Paris, estimant qu'il fallait apporter
"des réponses sans tabou" au problème de la toxicomanie.
Société
SANTE
L'expérimentation de ces salles de consommation de
drogue à moindre risque durera six ans maximum..
Loi Santé: L'expérimentation des «salles de shoot» votée par l'Assemblée nationale
L'Assemblée nationale a adopté mardi soir, après plus de 4 heures de vifs débats entre la gauche et l'UMP, l'expérimentation de salles de consommation de drogue à moindre risque, communément appelées «salles de shoot», pendant six ans maximum.Ces salles sont destinées aux toxicomanes précarisés, qui se droguent dans la rue dans des conditions d'hygiène précaires. Elles ont aussi pour objectif de réduire les nuisances dans l'espace public. L'article 9 du projet de loi de modernisation du système de santé, porteur de cette mesure, a été adopté par 50 voix contre 24.
L'Assemblée nationale a entamé fin mars deux semaines d'examen marathon du projet de loi sur la santé de Marisol Touraine. Le texte est vivement combattu par la droite, notamment pour son volet sur la généralisation du tiers payant, mais à même de souder la gauche.
«Antichambres de la mort», accuse l'UMP
«Aidez plutôt les toxicomanes à guérir qu'à s'autodétruire», a lancé le député UMP de Paris Philippe Goujon, son collègue Yannick Moreau déclarant que, «si on osait, on pourrait même les appeler des ''antichambres de la mort''».Ces salles, déjà expérimentées dans une dizaine d'autres pays (la plus ancienne en Suisse a été créée il y a trente ans), sont destinées à des toxicomanes majeurs précarisés, qui se droguent dans des conditions d'hygiène précaires, souvent dans la rue ou des halls d'immeuble, selon la majorité. Outre une réduction des risques liés aux injections (infection au VIH, hépatite C...) et une amélioration de l'accès aux soins des usagers de drogues les plus marginalisés, ces salles ont aussi entre autres objectifs une diminution des nuisances dans l'espace public.
l s'agira de locaux gérés par les professionnels des centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogue (Carrud), où sera autorisée la consommation des substances illicites apportées par ces toxicomanes dans la limite de leur consommation, sous la supervision d'une équipe pluridisciplinaire, avec des professionnels de santé et du secteur médico-social.
800.000 euros par an
Les toxicomanes détenant pour leur seul usage et consommant des stupéfiants dans ces salles ne pourront être poursuivis pour usage et détention illicite. De même, les professionnels intervenant dans ces salles ne pourront pas être poursuivis pour complicité d'usage illicite de stupéfiants notamment, s'ils agissent conformément à leur mission de supervision.
Le coût de
ces salles est estimé à environ 800.000 euros par an, si l'on se base sur le
projet d'expérimentation parisien, a indiqué la ministre de la Santé Marisol
Touraine, soulignant face aux critiques de la droite que le gouvernement
consacrait par ailleurs 388 millions d'euros par an à la prévention et à la
lutte contre les addictions.
Allons bien sur "il est interdit d'interdire" : Quelle hypocrisie que
l'on justifie pour question de santé!
Quoi de mieux que de "cacher la poussière sur le tapis"
quand on ne peut pas s'en débarrasser ou qu'on est incapable de régler ce
problème de drogues!
Il est certain, que c'est mieux de
cacher la misère, car c'est laid et sa déplait au bourgeois en le dérangeant
dans sa petite vie tranquille et fait mauvaise effet envers les étrangers qui
nous visitent aussi!
Et puis c'est une marche de plus
franchie vers la libéralisation du cannabis que nos gouvernants veulent faire
aussi (sans pour l'instant le dire
ouvertement) ce qui permettra de ne plus lutter du tout contre ce poison
insidieux qui pollue notre jeunesse!
La police ne verbalise déjà pas
beaucoup les fumeurs de joint, maintenant elle ne le fera plus du tout!
Mais par contre on lutte contre le
tabac et pas trop contre l'alcool et maintenant contre les sodas nous tombons
dans une société d'interdiction dirigée par des bien pensants bobos tellement
vertueux donneurs de leçons intempérants et intolérants qui pratiquent le
dirigisme abusif (que d'ailleurs ils
n'appliquent pas à eux mêmes ces politiciens à gros cigares si vertueux!)
On dit que c'est la gauche PS au
pouvoir qui fait çà, mais on peut parier que ces droites qui poussent "des
cris d'orfraies" laisseront cela en place s'ils reprennent le pouvoir car
notre société politique française marche sur la tête!
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