lundi 27 avril 2015

IL A RAISON SUR LE FOND : CELA DEVIENT UNE CAUSE NATIONALE !


Menace djihadiste : Ciotti juge les moyens insuffisants


"Il faut plus de moyens matériels", a notamment assuré le président de la commission d'enquête parlementaire sur la surveillance des filières djihadistes.

Éric Ciotti (UMP), président de la commission d'enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes, a estimé dimanche que la France n'avait pas de moyens suffisants pour affronter cette menace. Sur France 5, le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, dont la commission rendra son rapport fin mai, a déclaré : "Aujourd'hui, très clairement, nous ne disposons pas de moyens suffisants pour faire face à la menace." "Nos services étaient calibrés pour surveiller 40 à 50 individus qui allaient en Afghanistan ou au Pakistan", a-t-il argumenté. "Aujourd'hui, il y en a 1 500 qui sont dans les filières irako-syriennes et environ 3 000 qui émettent des signaux plus ou moins dangereux sur Internet."
"Le gouvernement - et ça va dans le bon sens - a annoncé des effectifs supplémentaires, il en faut beaucoup plus", a insisté Éric Ciotti. "Il faut plus de moyens matériels, plus de moyens pour la justice. Le pôle judiciaire du parquet antiterroriste est aujourd'hui saturé", a insisté le responsable d'opposition. "La réponse n'est pas à l'échelle de la menace", qui est "maximale", selon lui. Or, les renforts alloués à la sécurité intérieure "sont prélevés sur d'autres corps de police".

"Une forme de naïveté"

Interrogé sur la communication autour de l'attentat déjoué à Villejuif (Val-de-Marne), il a observé : "On estime que depuis 2002 presque une cinquantaine d'attentats l'ont été. Personne ne s'en est vanté." Il a observé qu'en matière de lutte contre les djihadistes, Londres est allée "beaucoup plus loin", en interdisant par exemple le retour des binationaux. "Ils procèdent à des déchéances de nationalité, presque une centaine". "Il faut arrêter une forme de naïveté", a demandé le député, qui propose notamment des centres de rétention ad hoc, car "à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles"






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