"Les Républicains" : l'UMP pas encore rebaptisée mais déjà attaquée
Chez les juppéistes comme à gauche, les critiques pleuvent sur le potentiel futur nouveau nom de l'UMP, voulu par Nicolas Sarkozy.
En 2004, Nicolas Sarkozy avait pris les rênes de l'UMP sans toucher au nom de la formation voulue par Jacques Chirac à la présidentielle de 2002 (Union pour un mouvement populaire, après une hypothèse La Maison bleue). L'UMP était née des cendres du RPR (Rassemblement pour la République), fondé en 1976 par Jacques Chirac qui venait de claquer la porte de Matignon.
"Casser l'argument de l'UMPS"
"Les Républicains" ? "Ça fait partie des pistes", a concédé Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy. D'autres sources UMP ont confirmé que c'était bien ce nom qui serait adopté pour le congrès fondateur du 30 mai. Un choix d'ailleurs défendu par Brice Hortefeux comme "le symbole d'un combat qui doit rassembler les Français contre les formes de communautarisme, les marchands d'illusion". Autre avocat du nom : le secrétaire général du parti Laurent Wauquiez y voit un moyen de casser l'argument de l'"UMPS" brandi sans relâche par le Front national.Chez les juppéistes, l'accueil est frais. L'ex-ministre Benoist Apparu observe : "J'imagine que Nicolas Sarkozy souhaite qu'à partir de ce nouveau nom, une nouvelle aventure commence pour lui et qu'il ait un parti à sa main, qu'il en soit l'incarnation." Autre proche du maire de Bordeaux et rival élyséen de Sarkozy, le député-maire du Havre Édouard Philippe regrette un pluriel qui "vaut pour beaucoup de monde". "Il ratisse large sans définir une appartenance politique claire." "Ceux qui appartiennent à d'autres partis ne sont-ils pas des républicains ?"
Référence américaine
Avis partagé à gauche. "Abus de pouvoir", a tonné Jean-Marie Le Guen, membre du gouvernement Valls. "Non pas qu'il n'y ait pas une droite qui ne soit pas républicaine", "je sais faire la différence entre des idées d'extrême droite et la droite", a dit le socialiste. Mais avec la consigne de ni-ni (ni PS, ni FN en cas de duel entre ces deux partis), l'UMP "n'est pas toujours au clair" et "donc il y a, à mon avis, un abus de position que de vouloir se réclamer républicain" de sa part. Chef de motion de la gauche du PS, Christian Paul a accusé Nicolas Sarkozy d'être "coutumier des captations d'héritage". "La République est un bien commun. Il ne faut pas se l'approprier. Nicolas Sarkozy aurait été dans l'honnêteté et dans la réalité en appelant ce parti la Droite républicaine." "Se nommer soi-même, ce n'est pas agresser les autres", lui a répondu Nathalie Kosicusko-Morizet, qui juge le nom UMP abîmé par les affaires et les guerres.Autre inconvénient, selon Édouard Philippe, la "tonalité très américaine. Et je ne suis pas toujours sensible au charme du Parti républicain." Pour le politologue Gaël Sliman, Nicolas Sarkozy a voulu justement "faire un clin d'oeil appuyé" aux républicains d'outre-Atlantique. "Le Parti républicain a cet avantage de rassembler l'ensemble de la droite américaine", du "Tea party" aux modérés, a expliqué sur RTL cet expert de l'institut Odoxa. "Une partie de ceux qui votent Front national pourraient très bien se retrouver dans un parti républicain aussi englobant."
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Cette
droite depuis que la V eme république a changé de nom comme on change de
chemise!
Alors
qu'est que cela a changé, rien?!
Et copier
sur les USA on sent bien la patte du chef SARKOZY!
C'est
totalement puéril, pauvres politiciens sans idées pour la France depuis au
moins 30 ans et plus et la France périclite encore!
La
quintessence de ces partis politique ringards et leurs politiciens dont
l'inutilité se fait jour de plus en plus!
Car ce
n'est pas ce qu'on leur demande!
Il faut
changer tout cela rapidement si possible et que les français se réveillent
enfin!
Jdeclef
15/04/2015
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