vendredi 17 avril 2015

CAS TYPIQUE D'UN RÉCIDIVISTE EN PUISSANCE QUI RECOMMENCERA SI ON NE FAIT RIEN!


Un multirécidiviste a attaqué deux passants au couteau dans la rue.

"Vous avez 27 mentions sur votre casier judiciaire"


Un homme a porté des coups de couteau à deux passants, apparemment sans raison. Le tribunal prononcera sa 28e condamnation : 30 mois ferme.

A., 32 ans, d'apparence émotive, décline son identité. Ce coutumier des box de la correctionnelle répond de violences aggravées en récidive et d'un port d'arme de catégorie D, en l'occurrence un couteau. Celui, précisément, qu'il a planté dans la poitrine d'un jeune homme qui patientait dans la file d'attente devant une discothèque après l'avoir insulté sans raison apparente et lui avoir donné un coup de pied dans le dos. Bilan : "La plaie sous-clavière gauche de 1,5 cm a nécessité un point de suture et entrainé une ITT de 5 jours. Le retentissement psychologique n'a pas encore été évalué", précise la présidente. Ce n'est pas tout. Le prévenu a ensuite abordé deux jeunes Asiatiques dans la rue. Il les a insultés, a asséné un coup de poing à la tête de l'un d'entre eux avant de lui entailler le crâne avec son couteau. La victime, qui s'en est sortie avec quelques éraflures, n'a pas souhaité être examinée et n'a pas déposé plainte.
- Il m'a mis un coup ! interrompt le prévenu.
- Je ne vous ai pas posé de question ! s'énerve la juge.
Lorsqu'il a été arrêté, le prévenu était ivre. Il dissimulait son couteau, doté d'une lame de 6 cm, dans son caleçon. Il a expliqué aux enquêteurs qu'il s'était bagarré et affirmé qu'il n'avait "planté personne".
- C'est toujours votre version ? demande la juge.
- Oui... Ils m'ont frappé... bredouille le prévenu.
Le vent siffle bruyamment dans la fente de la grande fenêtre en hauteur de la salle d'audience, détournant un instant l'attention du public.
- J'aurais dû laisser le couteau au travail, regrette soudainement le prévenu.
- Vous êtes interdit d'arme, monsieur, lui rappelle la magistrate.
- Je suis désolé de ce qui s'est passé, dit le prévenu sur un ton détaché.
- Vous trouvez normal de donner un coup de couteau à quelqu'un ? insiste la juge.
- Non. Je prends sur moi, vous avez raison...
- Vous avez dit aux policiers : "Je fais n'importe quoi, quand j'ai un couteau, je peux être dangereux."
- Je n'ai jamais dit ça ! s'exclame l'homme, sorti de prison deux mois plus tôt.

"Il peut retourner sa violence et son arme contre vous, moi ou nos enfants !"

Ce dernier a déjà passé trois ans derrière les barreaux. "Vous avez 27 mentions sur votre casier judiciaire", pointe la juge. Et de détailler les infractions sanctionnées : des vols, des infractions à la législation sur les stupéfiants, des violences aggravées et avec arme entraînant une incapacité supérieure à 8 jours, des faits de rébellion...
D'après son père, chez lequel il réside, ce célibataire sans enfant et sans emploi présente des troubles psychiatriques depuis qu'il est enfant. "J'ai des problèmes quand je bois...", confirme l'homme sans y être invité.
Reste que pour la procureure, l'homme "est accessible à une sanction pénale", comme l'a indiqué l'expert qui l'a examiné. "Cet individu était alcoolisé, il a porté des coups gratuitement à deux reprises et dans les mêmes circonstances (...) et il montre aujourd'hui une indifférence totale à l'égard des victimes et minimise son geste", s'indigne la magistrate du parquet. Il est particulièrement dangereux et peut retourner sa violence et son arme contre vous, moi ou nos enfants à la sortie du cinéma !" Et de souligner que les conséquences auraient pu être fatales. Elle réclame deux ans de prison et un maintien en détention.

30 mois ferme et maintien en détention

Restituer l'humanité de son client, c'est cela que va tenter de faire son avocate, une jeune et pétillante pénaliste. "Madame la procureur parle d'un individu. Nous ne sommes pas là pour juger un individu mais monsieur A., âgé de 32 ans (...). Et cet homme n'est pas le monstre que madame la procureur nous présente. Il a un nom ! (...) C'est une personne malade. Son état pathologique nécessite des soins psychologiques, voire psychiatriques. Et il existe des procédures pour cela (...)", suggère l'avocate après avoir rappelé le parcours difficile de l'adolescent en souffrance qu'il fut. En témoigne le suivi psychologique dont il a bénéficié jusqu'à l'âge de 14 ans puis sa prise en charge par l'Aide sociale à l'enfance. L'homme écopera de 30 mois de prison et sera maintenu en détention.
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(Récidiviste bien) avec un palmarès de petit délinquant éloquent mais surement pas considéré assez dangereux pour être traité sérieusement en psychiatrie (bien que cela ne soit pas une panacée) mais mérite d’être fait!


Qui écope de 30 mois et sortira peut être avant avec les fameuses réductions de peines automatiques après!

Le problème si connu est toujours là, il ressortira, et après il faudra prier qu'il n'aille pas plus loin que ce qu'il à déjà fait?


Mais il faut le réinsérer dirait notre chère ministre de la justice dont je ne prononce pas le nom tant elle ne le mérite pas d’être connue autrement que par ses péroraisons tonitruantes à l'assemblée nationale!


Jdeclef17/04/2015

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