Les Calaisiens sont habités par le chagrin, la colère et parfois la
haine. Trois jours après le meurtre de la petite Chloé, environ 2.500 personnes
se sont rendues à une
marche blanche à Calais (Pas-de-Calais).
Dans la foule, on retrouvait de nombreux enfants, comme ceux d'Emilie. «Il était très important pour moi de venir avec ma famille», glisse cette mère de 30 ans, en pleurs. «L'enfant, c'est l'innocence. Comment peut-on vouloir leur faire du mal?», s'interroge-t-elle.
Nathalie Millien, présidente de l'amicale Balzac de danse, tient sous ses bras deux fillettes de l'association. «La passion de Chloé était la danse, elle avait la joie de vivre en elle», dit-elle. Meurtrie par le chagrin, elle salue les élans de générosité des Calaisiens à l'égard de la famille de Chloé. Dans le cortège et dans plusieurs commerces, des urnes récoltent des dons qui seront versés à la famille.
Vers 15h30, le cortège arrive finalement à l'aire de jeux, située au milieu de quatre barres d'immeubles sans âme.
Sur l'aire de jeux, les toboggans sont tapissés de roses blanches, de dessins d'enfants, de poésies mais aussi de certains messages haineux à l'encontre du meurtrier présumé, appelant «à lui faire subir le même sort» que la fillette assassinée. Certaines personnes présentes ont réclamé, parfois ouvertement, le rétablissement de la peine de mort pour de tels crimes.
Beaucoup de Calaisiens ne comprennent pas que le meurtrier présumé, un Polonais de 38 ans, ait pu se retrouver sur le sol français alors qu'il était interdit de territoire après des condamnations.
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Société
HOMMAGE Cette marche
blanche était organisée par l'association de danse que fréquentait Chloé...
Meurtre de Chloé: Chagrin, colère et haine lors d'une seconde marche blanche
Dès 15h, sous un ciel ensoleillé, le cortège a quitté d'un pas vif le théâtre pour passer devant le beffroi de l'hôtel de ville, avant de rejoindre l'aire de jeux, où Chloé, neuf ans, a été kidnappée, avant d'être violée et étranglée dans un bois.Dans la foule, on retrouvait de nombreux enfants, comme ceux d'Emilie. «Il était très important pour moi de venir avec ma famille», glisse cette mère de 30 ans, en pleurs. «L'enfant, c'est l'innocence. Comment peut-on vouloir leur faire du mal?», s'interroge-t-elle.
«La passion de Chloé était la danse, elle avait la joie de vivre en elle»
Cette marche blanche était organisée par l'association de danse que fréquentait Chloé, les parents d'élèves de l'école et les commerçants du quartier, tandis que celle de jeudi, qui avait rassemblé 5.000 personnes, l'était par la municipalité.Nathalie Millien, présidente de l'amicale Balzac de danse, tient sous ses bras deux fillettes de l'association. «La passion de Chloé était la danse, elle avait la joie de vivre en elle», dit-elle. Meurtrie par le chagrin, elle salue les élans de générosité des Calaisiens à l'égard de la famille de Chloé. Dans le cortège et dans plusieurs commerces, des urnes récoltent des dons qui seront versés à la famille.
Vers 15h30, le cortège arrive finalement à l'aire de jeux, située au milieu de quatre barres d'immeubles sans âme.
Certains réclament le rétablissement de la peine de mort
A l'arrivée de la marche, Nathalie Millien lit un beau texte devant la mère de Chloé et la maire de Calais Natacha Bouchart, non loin également de Miss France Camille Cerf, originaire de Calais. «Tu n'es plus là mais tu occupes toutes nos pensées/Ton absence si douloureuse est présente/Nous bénissons le jour où nous allons te retrouver», dit-elle à voix haute.Sur l'aire de jeux, les toboggans sont tapissés de roses blanches, de dessins d'enfants, de poésies mais aussi de certains messages haineux à l'encontre du meurtrier présumé, appelant «à lui faire subir le même sort» que la fillette assassinée. Certaines personnes présentes ont réclamé, parfois ouvertement, le rétablissement de la peine de mort pour de tels crimes.
Beaucoup de Calaisiens ne comprennent pas que le meurtrier présumé, un Polonais de 38 ans, ait pu se retrouver sur le sol français alors qu'il était interdit de territoire après des condamnations.
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