Politique
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Selon le secrétaire général de l'UMP, «il faut revenir
sur tout le dispositif de suppression des peines plancher, des sorties
automatiques»...
Désavoué son camp, Laurent Wauquiez maintient ses propos contre la loi Taubira
Laurent Wauquiez persiste et signe. Le secrétaire général de l'UMP, qui avait créé la polémique jusque dans son propre camp jeudi en affirmant que le meurtre de la petite Chloé à Calais était le résultat de la politique pénale menée par Christiane Taubira, a réaffirmé ses propos dimanche.Laurent Wauquiez persiste et signe. Le secrétaire général de l'UMP, qui avait créé la polémique jusque dans son propre camp jeudi en affirmant que le meurtre de la petite Chloé à Calais était le résultat de la politique pénale menée par Christiane Taubira, a réaffirmé ses propos dimanche.
Invité du «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro dimanche soir, l'ancien ministre a admis que les lois portées par la Garde des sceaux «n'étaient pas en action» au moment où le suspect polonais de ce meurtre est sorti de prison. Il a toutefois affirmé que cette politique pénale ne permet pas de «résoudre» ces cas et même les «aggrave».
«Ca n'avait aucun rapport car il est Polonais et a purgé sa peine en Pologne»
«Ce que révèle ce drame, c'est que la France n'a pas besoin de désarmement pénal mais de réarmement pénal», a fait valoir Laurent Wauquiez. Selon lui, «il faut revenir sur tout le dispositif de suppression des peines plancher, des sorties automatiques» de prison. Il a aussi prôné le fait «qu'il n'y ait plus de possibilité de remise de peine en cas de violence, pour les multirécidivistes et quand nous avons affaire à des agressions sexuelles».Jeudi, il avait choqué à gauche et à droite en déclarant que «l'affaire Chloé», du nom de la petite fille violée et assassinée par un ancien détenu polonais expulsé de France, «confirm(ait) que la politique de désarmement pénal de Madame Taubira (était) une folie».
Manuel Valls avait dénoncé les propos «abjects» de l'opposition, tandis qu'à droite Bruno Le Maire jugeait «indigne la récupération politique faite par certains». Dimanche, Valérie Pécresse a également estimé «qu'en l'occurrence, ce n'est pas la politique de lutte contre la récidive des délinquants sexuels qui est en cause». «Ca n'avait aucun rapport car (le violeur présumé) était Polonais et a purgé sa peine en Pologne. Le sujet, c'était Schengen», a conclu la candidate UMP aux élections régionales en Ile-de-France.
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