mercredi 22 avril 2015

QUAND ON A DES RENSEIGNEMENTS DÉJÀ PRÉCIS POUR UN INDIVIDU COMME CELUI-CI ON LES EXPLOITE ET ONT FAIT VITE SANS ÉTATS D'ÂMES !


Société

FAITS DIVERS L'homme est soupçonné d’avoir eu un projet «imminent» d’attentat contre «une ou deux églises»…

VIDEO. Attentat déjoué: Comment les policiers sont-ils remontés jusqu’au suspect?


Les policiers accrochent le suspect presque par hasard

Les faits remontent au dimanche 19 avril. Vers 8h50, le SAMU reçoit l’appel d’un homme qui se trouve dans le 13e arrondissement de Paris. Il se dit victime d’un racket qui aurait mal tourné et aurait reçu dans les jambes une balle tirée depuis une arme à feu par son agresseur. L’homme est emmené à l’hôpital. Pendant ce temps, les policiers remontent la piste des traces de sang jusqu’à la voiture de la victime, garée dans une rue voisine. A l’intérieur, un gyrophare, des brassards de police (dont l'un signalé comme volé), une arme automatique et un Sig-Sauer volé appartenant à un agent des forces de l’ordre.

La soi-disant victime est une cible des services de renseignement

Dès lors, l’enquête se concentre sur l’identité de la victime, présenté comme Algérien par Le Monde et Franco-algérien par M6, un étudiant de 24 ans en informatique. Son identité déclenche plusieurs alertes au sein des autorités policières et judiciaires. En effet, l’individu fait l’objet d’une fiche «S», «Sûreté de l’Etat», et est présenté par les services de renseignement comme «un islamiste radical dangereux».

L’enquête se poursuit à son domicile

L’homme est placé en garde à vue sur son lit d’hôpital. Les enquêteurs retrouvent à son domicile, une chambre universitaire située dans le 13e arrondissement, un véritable arsenal de guerre. Trois kalachnikovs sont saisies ainsi que des notes manuscrites sur lesquelles sont inscrites les adresses de plusieurs commissariats ainsi qu’un minutage correspondant a priori au temps d’intervention des forces de l’ordre.

Quels étaient ses projets?

Selon M6, l’homme projetait de commettre des attentats sur des églises de Villejuif le jour même de son arrestation. C’est sur compte Facebook que les enquêteurs auraient retrouvé des éléments laissant penser qu’il était sur le point de passer à l’acte. Il aurait aussi voulu partir en Syrie pour acheminer des armes aux combattants de l’Organisation de l’Etat islamique. Il avait disparu en Turquie au début de l’année et avait été placé en garde à vue à son retour, avant d’être relâché sans que rien ne puisse être retenu contre lui.

Son ADN est retrouvé sur une scène de crime non résolu

Il est aussi soupçonné d’être impliqué dans le meurtre encore non élucidé d’Aurélie Châtelain, une jeune femme âgée de 32 ans originaire du Nord, retrouvée morte dimanche matin à Villejuif sur le siège passager de son véhicule. Cette professeure de fitness a été touchée par trois tirs. Les policiers pensent que le suspect a essayé de lui voler sa voiture. Une tentative au cours de laquelle il se serait tiré une balle dans la jambe. Son ADN et des traces de sang ont été retrouvés dans la voiture d’Aurélie Châtelain.

Quelle est la suite de l’enquête?

La section antiterroriste de la police judiciaire de Paris ainsi que la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont chargées de l’enquête. Une information judiciaire a été ouverte en urgence par le parquet antiterroriste de Paris.





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