Le sémaphore de Fort Béar,
où un attentat a été déjoué par les services de renseignement. –
Société
TERRORISME
Une information judiciaire a été ouverte et le parquet
a requis leur placement en détention...
Projet
d'attentat au Fort Béar: Ce que les trois suspects ont avoué devant les
policiers
Fin de la garde à vue
pour Ismaël K. (17 ans), Djebril A. (23 ans) et Antoine F. (19 ans), suspectés d’avoir voulu décapiter un militaire dans le sud de
la France. Désormais, c'est à la justice qu'ils vont livrer leurs
explications. Le parquet a ouvert une information judiciaire ce vendredi matin,
à l'issue de quatre jours de garde à vue, pour «association de malfaiteurs en
vue de la préparation d'actes de terrorisme ayant pour objet la préparation
d'un crime d'atteinte aux personnes» et requis le placement en détention
provisoire des trois suspects.
Ils doivent être
présentés à un juge antiterroriste au cours de la journée. Selon nos
informations, ils ont reconnu au cours de leur garde à vue le projet d’attentat
démasqué par les policiers de la direction générale de la
sécurité intérieure (DGSI).
« Deux d’entre
eux ont expliqué leur projet. Un troisième a eu plus de mal avant de
reconnaître. Puis ils ont finalement assuré qu’ils ne voulaient plus commettre
cet attentat », a expliqué à 20 Minutes une source proche du
dossier. Leurs dernières déclarations entreraient en contradiction avec les
preuves de leurs intentions recueillies par les enquêteurs, issues des
exploitations informatiques, a précisé cette source.
Projet
d’attentat : Les policiers irrités par la communication du
gouvernement
Ils se sont connus sur
Internet
Tous trois ont
reconnu « s’inscrire dans les préconisations de l’État islamique ».
Un quatrième, soupçonné d’avoir fait partie du groupe, a été relâché, les
policiers n’ayant « pas assez d’éléments à charge contre lui ».
Selon nos
informations, des rencontres physiques ont eu lieu entre les membres du groupe.
Mais tous « se sont connus sur Internet », précise-t-on de source
judiciaire. C’est au cours de discussions cryptées sur des forums que le plus
jeune, Ismaël, a proposé à ses acolytes de partir en Syrie. Mais une mesure
d'opposition de sortie du territoire national a été prononcée à son encontre
après un signalement effectué par sa mère.
Diffuser la vidéo sur
Internet
Face à cette
difficulté de rejoindre la zone irako-syrienne, un de ses contacts djihadistes,
qui se trouve dans les rangs de l’Etat islamique, leur préconise de frapper en
France. Au cours de discussions sur Internet, Djebril, 23 ans, un ex-militaire
réformé pour troubles psychologiques, propose alors le projet de décapitation
(ce qu'il réfute, contrairement aux déclarations des deux autres) au Fort Béar
d’un de ses anciens supérieurs contre qui il a nourri une aversion.
Quant à Antoine F.,
19 ans, il a reconnu avoir projeté de partir en Syrie et a rencontré Djebril A.
en janvier 2015, «date à laquelle celui-ci lui avait parlé du projet
d'attentat», selon le parquet.
Ces sympathisants
revendiqués de Daesh avaient prévu de filmer la scène pour la diffuser sur
Internet, en référence aux méthodes du groupe terroriste. L’attentat était
programmé pour la fin de l’année. Même s'ils ont évoqué les attentats de
Mohamed Merah ainsi que ceux de début janvier, aucun des trois n'a indiqué
avoir voulu passer à l'acte en référence à une date anniversaire de l’attaque à
Charlie Hebdo, selon un communiqué du procureur de la
République, contrairement à ce qu'avaient indiqué des sources policières.
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Anticiper a fait la
preuve de la méthode, bon travail des services spécialisés !
Et contredit la justice
laxiste ou bisounours taubirienne!
Bon, ils étaient connus
pistés et ont avoués, la cause est entendue, maintenant le reste est un travail
d'investigation pour savoir s'ils avaient des contacts à l’étranger de
djihadistes de Syrie par exemple qui les auraient poussé à ces actes avortés?
De la mauvaise graine
issue d'internet ou réseaux sociaux poubelles hélas !
Parallèlement aussi cet
acte jugé criminel pour ne pas le qualifier terroriste (le politiquement correct hypocrite oblige) de ce centre
pétrochimique de Berre qui aurait pu être bien plus grave est-il enterré pour
arranger tout le monde politique gouvernemental ?!
DJ | 17.07.2015
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