Sport
TENNIS
La France s'est fait sortir par la France-Bretagne ce
dimanche...
Coupe Davis:
«C'est encore un échec, ça fait très mal», regrette Arnaud Clément
On y a cru pendant un
bon set et demi, et puis Andy Murray a éteint la lumière. Bien parti face au
numéro 3 mondial, ce dimanche, lors du 4e match du quart
de finale de Coupe Davis entre la France et la Frande-Bretagne,
Gilles Simon n'a pas su saisir l'occasion de réaliser un bel exploit. Préféré à
Richard Gasquet, «Gillou» a remporté le premier set et eu une balle de double
break dans le deuxième. Murray a alors réagi, arranchant la manche au tie break
avant d'achever le Français (4-6, 7-6, 6-3, 6-0). La France ne verra pas les
demi-finales.>> Le match à revivre en direct
Alors que le tableau s'était dégagé après la rétrogradation de l'Espagne et les éliminations précoces de la Suisse et de la Serbie, les «nouveaux Mousquetaires» ont raté une belle occasion d'accrocher, enfin, une Coupe Davis à leur palmarès. «Cette défaite fait très mal à titre personnel et pour l'ensemble du groupe. Il y avait beaucoup d'espérance cette année. Et c'est encore un échec», a constaté, dépité, Arnaud Clément.
Mais pourquoi pas de
Gasquet ?
Le capitaine de
l'équipe de France ne semble toutefois pas regretter de s'être privé de Richard
Gasquet, demi-finaliste
à Wimbledon et qui n'a finalement pas joué du tout pendant ce
week-end. «Richard est arrivé plus tard que les autres et avait un petit souci
au pied qui s’est résorbé, a expliqué Clément sur le site de L'Equipe. Gilles se sentait très
bien, il avait fait un très bon Wimbledon (quart de finaliste), il avait menacé
Murray (et battu une fois) dans leurs derniers face à face et il avait une idée
très précise du jeu à mettre en place.»Mais cela n'a pas suffi. Que manque-t-il à l'équipe de France pour aller au bout? «Être plus forte, tout simplement. On a beau être de très bons joueurs et mettre toute notre volonté, tout notre cœur, la hiérarchie est dure à bouleverser», analyse Simon. «La plupart du temps, il nous manque toujours un petit quelque chose, reprend Arnaud Clément. Il faudra vite rebondir et réfléchir à comment progresser, comment être un groupe plus performant.» Le temps commence à presser pour cette génération.
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