vendredi 3 juillet 2015

LA CRISE GRECQUE N’EST LA QUE POUR DEMONTRER QUE LE SYSTEME FINANCIER OCCIDENTAL EST DEVENU OBSOLETE ET INCONTROLABLE CAR LES ETATS N’ONT PLUS LA MAIN SUR LEURS FINANCES !

Société

SOCIAL Quatre syndicats avaient appelé à ce rassemblement, jeudi soir. Jean-Luc Mélanchon était dans le cortège...

Paris: Des milliers de personnes manifestent leur «solidarité» avec le peuple grec

« Avec les Grecs, unis contre l’austérité. Refusons les diktats de la finance », proclamait la banderole en tête de cortège. Jeudi soir, entre 2.800 et 3.000 personnes, selon les estimations de la police, ont défilé à Paris pour manifester leur « solidarité » avec le peuple grec. Quatre syndicats - CGT, FO, FSU, Solidaires – avaient appelé à ce rassemblement.
Parti de la place de la Bastille, le cortège a rejoint la place de la République en scandant « So, so, so, Solidarité avec le peuple grec ! » ou « résistance en Grèce, en France ».
Jean-Luc Mélenchon, qui avait pris place dans le carré de tête, a estimé que « ce qui se passe, c’est un blocus de la Grèce, qui est organisé (…) pour faire tomber à genoux le gouvernement Tsipras ».
« Mettre la Grèce en banqueroute peut être une très sévère punition infligée aux Grecs, mais c’est aussi une catastrophe pour la zone euro et pour la planète financière », a-t-il ajouté. « Personne n’arrive à comprendre pourquoi, pour 1,5 milliard d’euros, on va déclencher une catastrophe financière de cette ampleur ».

« Non à l'austérité »

Derrière une banderole commune des quatre syndicats organisateurs, proclamant « soutien au peuple grec, non à l’austérité », ont défilé les numéros un de FO et de la CGT, Jean-Claude Mailly et Philippe Martinez.
Ce dernier a expliqué vouloir « que les choix que font un peuple » pour « une autre politique », soient « respectés ».
« Ca fait cinq ans que les Grecs supportent une cure d’austérité sévère », a souligné Jean-Claude Mailly. « Les Grecs ne veulent pas sortir de l’euro, mais ils veulent sortir de l’austérité. Il y a des solutions qui peuvent être trouvées », mais « il faut sortir des schémas libéraux, voire néo-libéraux, en vigueur actuellement au niveau européen ».
D’autres manifestations similaires se déroulaient au même moment en France, comme à Toulouse où 300 personnes étaient rassemblées.







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