Premier ministre grec Alexis Tsipras s'exprime devant le
Parlement à Athènes, le 11 juillet 2015.
Monde
ANALYSE En proposant un
nouveau plan proche des mesures souhaitées par les dirigeants européens, le
leader grec donne l'impression de faire marche arrière...
Crise
grecque: Pourquoi Alexis Tsipras lâche-t-il du lest?
Malgré les défections de
plusieurs députés de Syriza, le Parlement grec a donné dans la nuit de vendredi
à samedi son feu vert à la
proposition d'accord soumise aux créanciers du pays par le gouvernement
d'Alexis Tsipras.
VIDEO.
Grèce: Athènes accepte plusieurs exigences de ses créanciers
Crise
grecque: Pourquoi Alexis Tsipras lâche-t-il du lest?
Le Premier ministre, qui
avait fait de ce vote un choix de «haute responsabilité nationale», a
recueilli 251 votes positifs sur un total de 300 députés pour aller négocier
samedi avec les créanciers du pays (UE, BCE, FMI) sur la base de la
proposition qu'il a mise sur la table jeudi soir. Mais il a enregistré les
défections de dix députés de son parti de gauche radicale Syriza qui se sont
abstenus ou, pour deux d'entre eux, ont voté contre ce plan d'accord.
Plusieurs députés Syriza absents pour le vote
Parmi les huit abstentionnistes
figurent trois personnalités de sa majorité: le ministre de l'Energie
Panagiotis Lafazanis et le ministre délégué aux caisses d'assurance sociale Dimitris
Stratoulis, de l'aile eurosceptique de Syriza, ainsi que la présidente du
Parlement Zoe Konstantopoulou, troisième personnage de l'Etat.
Plusieurs députés Syriza étaient par ailleurs absents pour le
vote, dont
l'ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis, si bien que le texte a
été adopté avec les voix de l'opposition, socialistes et conservateurs
notamment, puisque la majorité gouvernementale compte 149 députés Syriza ainsi
que 13 députés du petit parti de droite souverainiste Anel, ces derniers ayant
voté pour la proposition d'accord.
Les commentateurs politiques estimaient samedi que ces défections
au sein de la majorité pourraient entraîner des changements politiques,
peut-être sous la forme d'un remaniement ministériel. Alexis Tsipras, tout en
défendant le paquet de mesures proposé par le gouvernement, avait admis, face
aux parlementaires, qu'elles étaient «difficiles» et loin
des promesses électorales de la gauche radicale.
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lls ne pouvaient faire
autrement car ils n'ont plus le choix, étant dépendant de l'UE et du FMI avec
un pays en perfusion à peu près en faillite !
Les discours et
promesses valent ce qu'ils valent pour ceux qui les croient et à peu près
réduit à vivre au jour le jour !
TSIPRAS peut dire ce
qu'il veut, mais il faut convaincre l'UE et le FMI cela devient urgent!
Donc ils entérinent cet
accord même (s'il est mauvais pour eux) car
ils sont aux abois!
Et puis le
remboursement et le comblement d'un trou sans fond par eux, ils n'y croient pas
et ils ne le pourront pas le faire, alors..!?
Mais qu'ils ne rêvent
pas trop dans quelques semaines ou mois au mieux ce sera pareil !
Il faudrait leur
enlever la gestion économique et financière de leurs pays en reformant en plus
leurs institutions et leur fiscalité (comme
pour un pseudo protectorat provisoire, sous l'égide de l'Europe, mais c'est
bien sûr utopique et irréalisable car cela supprimerait leur souveraineté !)
Et puis cette Union
Européenne n'a pas à donner de leçon, tant elle est désunie (et notamment la France qui n'arrive pas à
se réformer elle-même, ou d'autres..!)
DJ| 11.07.2015
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