Monde
GRECE Trente-deux députés de Syriza, la
formation de gauche radicale d'Alexis Tsipras, ont voté contre...
Crise
grecque: Le Parlement adopte les premières réformes
Le texte passe, avec
les voix de l'opposition. Le Parlement grec a adopté jeudi une série de dures
réformes demandées par les créanciers de la Grèce en
préalable à un nouveau plan d'aide, malgré plusieurs défections dans le camp du
Premier ministre Alexis Tsipras.
Grèce: «Alexis
Tsipras va effectuer une purge au sein de son parti»
En tout, 229 députés
ont validé le texte, 6 se sont abstenus et 64, dont la présidente du Parlement
Zoé Konstantopoulou, ont voté contre ces mesures, notamment des hausses de TVA
et une réforme des retraites.
Au total, 32 députés de Syriza, la formation de gauche
radicale d'Alexis Tsipras, ont
voté contre, tandis que 6 se sont abstenus lors de ce vote sous
haute tension, précédé d'une
manifestation anti-austérité qui a donné lieu à des incidents dans le centre
d'Athènes. Le chef du gouvernement a toutefois pu compter sur les
voix de son partenaire de coalition, le parti de droite souverainiste ANEL, et
sur celles de l'opposition.
Des mesures qui ne vont «pas
bénéficier à l'économie grecque»
Les Etats membres de
la zone euro avaient exigé de la Grèce qu'elle ratifie ces premières mesures
avant de mettre sur les rails un troisième plan d'aide au pays, d'au moins 80
milliards d'euros sur trois ans.
Alexis Tsipras et ses
partisans, tout en tenant fermement à un oui, n'ont pas survendu le projet.
«Lundi matin à 09h30 (moment de la signature) fut le pire moment de ma vie», a
ainsi déclaré le nouveau ministre des Finances Euclide Tsakalotos.
Alexis
Tsipras n'a pas caché en venant défendre le texte qu'il ne «croyait pas» à ces
mesures qui n'allaient «pas bénéficier à l'économie grecque», estimant
cependant que l'accord prévu, notamment parce qu'il donne de la visibilité pour
trois ans, est meilleur que celui que les Grecs ont rejeté le 5 juillet à plus
de 61% lors d'un référendum, qui ne portait que sur cinq mois. Mais il a assuré
que les seules alternatives étaient un défaut chaotique du pays ou une
exclusion temporaire de la zone euro, imaginée par l'Allemagne.
L'ex-ministre
des Finances Yanis Varoufakis, qui ne s'est pas exprimé devant le
Parlement, a comparé l'accord à «un nouveau traité de Versailles», et l'a
reproduit sur son blog, entièrement annoté de critiques en rouge, écrivant aux
internautes : «Lisez ça et pleurez !».
Le texte, déjà
adopté par le Parlement français, doit encore être ratifié en
Finlande et en Allemagne notamment, deux pays représentant la ligne la plus
dure face à Athènes. La Grèce attend aussi d'être fixée jeudi sur une aide
d'urgence des Européens afin de faire face à ses besoins immédiats, et sur le
soutien que peuvent espérer ses banques de la part de la Banque centrale
européenne.
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Le référendum n’aura servi
qu'à TSIPRAS pour semer le trouble dans
l'U.E.et rouler dans la farine le peuple grec !
Quant aux votes du
parlement grec, ils étaient acquit, car obligé pour obtenir les aides promises
de l'U.E. et du FMI et (éviter peut être
la sortie de la Grèce de l'U.E.et de l'euro!)
Comme quoi les
résultats d'un référendum, on en fait ce qu'on veut et on les interprète dans
le sens aussi que l'on veut pour les dirigeants qui l'organisent !
Au final c'est les
peuples qui sont roulés par leurs dirigeants qu'ils ont mis au pouvoir vive la démocratie
à plusieurs vitesses!
DJ | 16.07.2015 à 11:11
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