La fin de la maison
Macron d’un inconnu sorti de nulle part qui elle n’a vraiment jamais existée ce
n’est que la pure politique politicienne de bas étage qui causera la perte de
notre pays à cause de politiciens de tous bords et un plus malin qui a saisi la
balle au bond en 2017 qui en ont fait leurs professions dont la majorité ne
pensent qu’à eux et au pouvoir profits et avantages qu’ils pourront en tirer et
çà c’est le pire défaut des hommes en haut de l’échelle des espaces donc celle
humaine qu’on dit plus intelligente….
Le chef de
l’État a plongé son camp dans l’amertume et la colère. Ses troupes entament un
douloureux examen de conscience.
Publié le
11/07/2024 à 06h15
Au bout du fil, une ministre
désemparée, au milieu de ses cartons. Réélue députée, elle attendait, comme ses
collègues, la fin du supplice pour reprendre sa liberté. Si le président
conservait l'équipe actuelle pour gérer les affaires courantes tout l'été, ce
serait le coup de grâce ! En empaquetant ses dossiers, elle ne peut
réprimer un sentiment de « honte »,
nous décrit sa « peine ».
« Une page se tourne de
manière douloureuse. Je suis triste, lâche-t-elle, dévastée. Dans quel état on laisse le pays ? C'est comme
s'il n'en avait rien à foutre. »
COMME QUOI DONNER TROP DE POUVOIR A UN SEUL HOMME
CELA DONNE CA !?
« Il », c'est Emmanuel Macron. Depuis le
9 juin, la foudre s'abat sur Jupiter. Dans son camp, dans les campagnes,
au sein des élites, à la machine à café ou dans les soirées mondaines, on
laisse échapper son fiel et sa rage vis-à-vis de ce président « irresponsable »,
« cynique », « impulsif ». Dans tous les
cénacles, le locataire de l'Élysée, jadis si impérial et admiré, est vilipendé,
et ce ne sont pas les résultats des législatives qui y changeront quelque
chose, en tout cas à court terme. Ce soir du vendredi 28 juin, Gaspard
Gantzer reçoit à dîner ses anciens camarades de l'ENA. L'ex-communicant de
François Hollande est issu de la promotion Senghor, la même qu'Emmanuel Macron.
Autour de la table, chacun y va de son hypothèse : « Est-ce qu'il a pété un
câble ? » « Est-ce qu'il est dans le déni de
réalité ? » « A-t-il changé ou a-t-il toujours été
borderline ? » « Je ne trouve plus personne pour le
défendre », soupire l'un des convives. Les ravages causés par
les foucades d'un roi, dans un pays à cran.
Macron, bricoleur
de la « Troisième Force »
La débandade
Incarnation de la modernité et du dynamisme en 2017, Emmanuel Macron a
englouti le nouveau monde qu'il voulait faire advenir. Hier l'espoir d'un
peuple, aujourd'hui honni jusque dans son parti. Le voilà dépeint en Néron qui
brûle Rome, en Frank Underwood, héros maléfique de la série House of Cards.
Il suffit de sonder les Mormons – le surnom de ceux qui l'ont porté au
pouvoir – pour mesurer l'ampleur de la déchéance. « Je me demande
ce qu'on a raté. Je ne le suis plus, je ne le comprends pas », confie
l'un d'eux. « Macron ? Plus jamais », embraie un autre.
La débandade gagne aussi les couloirs du Palais. L'inébranlable Alexis Kohler, secrétaire
général de la présidence, aurait dans l'entre-deux-tours émis le souhait de
partir. « On peut commencer à planter les clous du cercueil »,
assène un compagnon de route.
Après sept années à gouverner sans partage, voilà le camp Macron en perte de
vitesse. Naguère en position de leader incontesté, l'ex-majorité pourrait se
retrouver, au mieux, à jouer le rôle de force pivot. Les survivants de la
dissolution reviennent à l'Assemblée criblés de cicatrices. Ils ont vécu ce
retour aux urnes comme un crachat au visage de la part du chef de l'État et
disent vouloir désormais lui tourner le dos. « Il pourra dire ce qu'il
veut, il n'a plus aucune autorité, assène un ex-soutien. Le pire,
c'est qu'il croit encore qu'il va choisir son Premier ministre ! »
Emmanuel Macron les a perdus. Une sorte de rupture froide, de dissidence
silencieuse.
Avec Gabriel Attal, la relation est « brisée »,
reconnaît-on au sommet de l'État. Les deux têtes de l'exécutif ne se parlent
plus qu'en cas de nécessité institutionnelle. Les proches du Premier ministre
sont en guerre ouverte avec la garde rapprochée du président. Le jour où Bruno
Le Maire qualifie les conseillers élyséens de « cloportes »,
un communicant du chef de gouvernement envoie ce message à Bruno Roger-Petit,
un membre du cabinet de la présidence considéré comme l'un des artisans de la
dissolution : « On est tous lemairistes. » Lequel,
alors en disgrâce, se contentera de répondre : « Comme tu
dis… »
Bruno
Le Maire : « Mes plus grands combats politiques sont devant
moi »
Fin de règne et règlements de comptes. Lors de la réunion de ministres qui
s'est tenue à l'Élysée au lendemain du premier tour, les fractures sont
apparues au grand jour. Fadila Khattabi, qui s'est désistée pour faire barrage
au RN, est en larmes. Elle ne supporte pas que l'aile droite continue de
renvoyer dos à dos le Rassemblement national et La France insoumise. L'aile gauche
prône au contraire un ferme front républicain. La tranchée Attal face à la
tranchée Darmanin, comme un avant-goût des luttes intestines à venir. « Il
y a tellement de non-dits que je ne sais pas si on pourra tenir ensemble. On
sera moins frères, mais on restera probablement cousins », rapporte
une ministre.
Menace d'une implosion
Revenus de l'enfer, les membres du gouvernement se déchirent. Entre la ligne
sociale-démocrate des origines et les ralliés de droite, la macronie est
désormais irréconciliable, laissant entrevoir la menace d'une implosion à
venir. Ceux qui dansent sur les cendres ne pensent qu'à une chose : le
leadership dans la nouvelle Assemblée, en vue de la prochaine présidentielle.
Juste avant de commencer la réunion à l'Élysée, Bruno Le Maire apostrophait
ainsi Christophe Béchu, bras droit d'Édouard Philippe : « On le
prend quand, ce verre, pour parler de 2027 ? »
Une maison basée sur des fissures finit par
s’effondrer.Une ministre
Une ministre médite : « C'est l'histoire d'une aventure
politique qui débute avec des strauss-kahniens, qui s'étend ensuite à la
droite. On a posé ensemble les fondations de cette maison En marche !, la
maison du dépassement. Une colocation entre la droite et la gauche en oubliant
nos origines. On a eu beau aménager, décorer, les fissures dans les fondations
étaient toujours là. On aurait pu les colmater, mais on a choisi très vite
d'enfiler des costumes très conservateurs. Or une maison basée sur des fissures
finit par s'effondrer. »
Le ver était donc dans le fruit, depuis le début. C'est l'histoire d'un
échec collectif, d'une succession d'occasions manquées, d'une dérive
irrémédiable. Emmanuel Macron ayant perdu de sa superbe, le « fan
club » n'est plus. C'est la fin d'une époque, qui jette une lumière crue
sur la désaffection de ce « bloc central ». Le parti présidentiel a
changé trois fois de nom, presque autant de fois de sièges, le tout décidé
depuis l'Élysée. Réunissant des personnalités arrivées du jour au lendemain à
la politique, sans grille de lecture ni ancrage. Avec pour seul point commun un
gourou, mais pas de pensée. Le progressisme, l'Europe, le libéralisme n'ont pas
suffi à structurer un programme de gouvernement. « Notre défaut fut
notre allégeance au président », concède une figure du Parlement.
« Comment pouvons-nous rassembler alors que nous n'avons pas de doctrine
idéologique ? Les bureaux exécutifs du parti se sont toujours résumés à
une suite de monologues », achève Jean-Baptiste Moreau, ex-député
LREM.
« La fin du
giscardisme, du macronisme, du bayrouisme »
L'ancienne majorité s'est bâtie sur un malentendu. Se retranchant derrière
le dépassement, la ligne politique n'a jamais été arbitrée. La macronie ne
s'est paradoxalement jamais remise de l'effondrement du décor politique en
2017, qui lui avait pourtant bénéficié. Et n'a rien su reconstruire
jusqu'alors. « Emmanuel Macron a tué la droite, la gauche, et il a
créé les extrêmes. Et les extrêmes veulent nous éliminer », décrit le
désormais ex-député Patrick Vignal. « Les peuples de droite et de
gauche veulent de la radicalité. Le rêve du gouvernement central et technocrate
est terminé. C'est la fin du giscardisme, du macronisme, du bayrouisme »,
développe l'écrivain Camille Pascal, ex- conseiller de Nicolas Sarkozy à
l'Élysée.
Au pouvoir, le macronisme est devenu un mode de gestion de crise. Les
Français n'y ont plus vu de vision crédible. « Le “en même temps”
s'avère être un “successivement”. Une série de mouvements oscillatoires »,
avait coutume de dire l'ex-député centriste Jean-Louis Bourlanges. Une
gouvernance qui empile les mesures, les yeux rivés sur la cote de
popularité : tant qu'Emmanuel Macron est au-dessus du niveau de François
Hollande en son temps, il n'y a qu'à continuer. Un camp qui pense que redresser
l'économie et faire reculer le chômage suffira à réduire le vote RN. « Les
oppositions parlent des gens et nous on parle de chiffres, de
statistiques », s'inquiétait une députée Renaissance quelques
semaines avant la dissolution. « On a perdu les Français, on ne les a
plus fait rêver. Ils nous disent qu'on ne s'occupe pas d'eux. Il nous a manqué
la chair, les tripes », regrette Patrick Vignal. Les « objets
de la vie quotidienne » ou « OVQ » du premier
mandat et les tableaux Excel comme boussoles, au risque d'abdiquer dans la
bataille politique et culturelle. Les ministres madrés de droite – Gérald
Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu – en ont encore ri amèrement
en marge d'un conseil des ministres, à la mi-juin.
On a perdu les Français, on ne les a plus fait
rêver. Ils nous disent qu’on ne s’occupe pas d’eux. Il nous a manqué la chair,
les tripes.Patrick Vignal, ex-député
Emmanuel Macron ne parvient pas à venir à bout du fléau de l'impuissance
publique qui fait le lit de Marine Le Pen. Les tâtonnements permanents
désorientent. La belle idée du compromis, de la recherche d'une voie nouvelle
devient simple triangulation : un coup à droite, un coup à gauche. « Le
président paie son obsession de ne pas vouloir fracturer le pays. Il veut à
tout prix éviter le camp contre camp. Ça donne Borloo et Belattar »,
analyse une ancienne ministre. La crise des Gilets jaunes a accentué le sentiment
d'invincibilité du chef de l'État. L'épreuve de force des retraites, pensée
pour tuer le procès en chiraquisation, a été perçue comme une fuite en avant.
Emmanuel
Macron, président autruche et vainqueur vaincu
La machine macroniste est alors déjà grippée. À la suite d'une campagne de
réélection léthargique, Macron se voit comme un préretraité dans les yeux de
ses interlocuteurs. Lui qui ne s'épanouit que dans la conquête sait qu'il ne
pourra se représenter. Il suffit de le sonder sur sa future vie d'ancien
président pour mesurer l'angoisse que cette perspective suscite chez lui. Il
choisit alors Catherine Vautrin pour Matignon mais nommera Élisabeth Borne.
Pense à droite mais arbitre à gauche. Organise des dîners avec la sarkozie mais
se coupe de la social-démocratie, qui se rappelle aujourd'hui à son bon
souvenir. Il ne voit pas venir la majorité relative, son boulet au pied. Le
peuple ne veut plus du pouvoir absolu, Emmanuel Macron ne l'entend pas. Le
voilà entravé politiquement et empêché dans son destin. Les vacances de
l'été 2022 au fort de Brégançon sont plus longues que d'ordinaire.
Puis il continue avec Alexis Kohler à vouloir aligner les planètes autour de
son astre. Ceux qui préparent la suite l'indisposent. Ses proches le
rassurent : tant qu'il y a plusieurs successeurs en lice, c'est qu'il n'y
en a aucun.
Rien que des numéros
Le président se tranquillise : aucun ne lui arrive à la cheville. Ses
ministres sont médiocres, ses députés encore pires. Lui ne croit qu'à son aura
personnelle. « Le type est arrivé là parce qu'il n'écoutait personne,
pourquoi voulez-vous qu'il écoute les gens ? » évacue une figure
du monde de la culture, proche du couple Macron. Les oppositions sont
maltraitées, les Premiers ministres successifs humiliés, à l'exception du
dévoué Jean Castex. Jusqu'à cette antipathie déraisonnée à l'égard du
syndicaliste Laurent Berger durant la réforme des retraites. « Macron
méprise 75 % de l'humanité et jalouse les 25 % restants »,
décode un familier de l'Élysée. Beaucoup au gouvernement se sont rendu compte
qu'ils n'étaient que des numéros.
On a beaucoup glosé sur « le pire DRH de la Ve République »,
un défaut immense de cette présidence. L'insincérité et la tactique transpirent
derrière le talent et l'intelligence. Les choses ne sont jamais dites, rarement
tranchées. « Il est ce qu'il sait être, un autiste de la relation
humaine. Il en convient parfaitement », lâche un visiteur du soir. « Son
problème, c'est qu'il ne sait pas dire merci », griffe un patron du
CAC 40. Les Français aussi ont du mal avec ce personnage insaisissable et
insondable. Le jour où Élisabeth Borne est convoquée à l'Élysée, début janvier,
elle lui présente l'architecture d'un gouvernement resserré qu'elle entend
diriger. À mille lieues d'imaginer qu'elle sera congédiée. Le 8 janvier,
Julien Denormandie pense qu'il sera nommé Premier ministre. Le lendemain, ce
sera Gabriel Attal.
Coalition,
mode d'emploi : et si la France prenait exemple sur l'Allemagne ?
« Il est entouré par des gens
qui ne connaissent pas le pays, qui flattent son ego. Il doit arrêter de se
bercer d'illusions dans un petit microcosme », enjoint l'ex-élu
Jean-Baptiste Moreau. A-t-on connu chef d'État à ce point obsédé par son roman
personnel, dans l'exaltation de son propre personnage ? « Sois le
premier à faire ce que les autres n'ont jamais fait », se dit-il.
Déjouer les pronostics, bousculer, être là où on ne l'attend pas. Le défi
inattendu d'une coalition lui offre l'opportunité de défricher un nouveau
terrain. De se réinventer ? « Ça va être un retour aux soldats de
la première heure, le centre gauche et les sociaux-démocrates qui ont porté le
macronisme sur ses fronts baptismaux », se réjouit le secrétaire
d'État Hervé Berville. « Aujourd'hui, on a les moyens de faire la
révolution, de remettre tout à plat et de repartir de l'avant », veut
croire la ministre Marie Lebec, une des rares à avoir affiché Macron sur ses
tracts de campagne. « On pensait que Marine Le Pen serait le cauchemar
de ce mandat. Ce sera finalement Jean-Luc Mélenchon. Mais tout ça ne tiendra
pas trois ans ! » prédit un habitué de l'Élysée.
Tout tient dans le titre de
cet article du « POINT » (d’ailleurs inféodé à ce pouvoir dit « macronien »)
puisqu’en fait il n’y a pas eu de vrai début puisque notre président actuel a
été élu par défaut grâce à son prédécesseur Hollande dégonflé (et même réélu)
en 2022 comme d’autres l’ont été sans amour propre qualité qui n’existe plus
chez nos dirigeants de tous bords mais lui qui avait jeté l’éponge en ne se représentant
pas et qui a eu dernièrement l’impudence envers les Français si niais que ça
devient incurable de se représenter à la députation et d’être réélu par ces mêmes
Français lambda !?
Certains de nos concitoyens
confondent notre état républicain (encore) démocratique libre avec une entreprise
privée avec son personnel cadres employés ou ouvriers pour produire des biens
avec des patrons à leurs tètes qu’on appelle PDG (qu’on peut licencier s’ils n’ont
pas de résultats probant) pour les plus importantes qui vendent et
commercialisent partout leurs productions diverses mais il n’en n’est rien sauf
que l’argent roi en est moteur et le profit !?)
Tout Comme dans cette
mauvaise politique politicienne d’une médiocrité lamentable ou chacun de ces
politiciens de tous bords veulent tirer la couverture à eux personnellement qui
abêtit trop de citoyens gogos qui avalent tout depuis + de 66 ans dans cette
nouvelle V eme république de 1958 pseudo monarchique digne de l’ancien régime !?
Sauf que là il s’agit de
notre pays la France « cliente indirecte » de ce monde instable voir dangereux
pour certains de ces pays et dirigeants même totalitaires le « General de
Gaulle » puisque beaucoup de ces politiciens s’y réfèrent bien que ne l’ayant
pas connu n’avait-il pas dit : « les Français sont des veaux » mais
qui lui aussi c’est fait avoir par ces mêmes citoyens incurables !?
Alors c’est simple si les FRANÇAIS
de tous bords ne veulent pas regarder leurs vérités politiques et autres internationales
mondiales en face pour ceux qui pleurent déjà ils peuvent continuer à le faire !?
Car essayer de psychanalyser
ce président fat c’est perdre son temps il ne fallait pas l’élire et le réélire
c’est tout !?
Les autres pleurnichards peuvent
les rejoindre car ce n’est pas notre président et sa « macronie »
actuelle qui changera cela se saurait depuis 7 ans car lui il a augmenté ce
marasme qu’il a créé aujourd’hui comme un irresponsable!?
Les FRANÇAIS sont hélas des ânes
qui aiment les coups de bâtons de ces dirigeants et politiciens médiocres qui
les dédaignent comme le président champion de cet exercice !?
JDeclef 11/07/2024 11h39
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