jeudi 11 juillet 2024

Alors on attend quoi « au revoir MR MACRON » !? Le semeur de trouble alors qu’il n’y était pas obligé puisqu’inéligible jusqu’en 2027 de toute façon on est incapable de s’en débarrasser !?

 

La fin de la maison Macron d’un inconnu sorti de nulle part qui elle n’a vraiment jamais existée ce n’est que la pure politique politicienne de bas étage qui causera la perte de notre pays à cause de politiciens de tous bords et un plus malin qui a saisi la balle au bond en 2017 qui en ont fait leurs professions dont la majorité ne pensent qu’à eux et au pouvoir profits et avantages qu’ils pourront en tirer et çà c’est le pire défaut des hommes en haut de l’échelle des espaces donc celle humaine qu’on dit plus intelligente….

Le chef de l’État a plongé son camp dans l’amertume et la colère. Ses troupes entament un douloureux examen de conscience.

Par Mathilde Siraud

Publié le 11/07/2024 à 06h15

*      Au bout du fil, une ministre désemparée, au milieu de ses cartons. Réélue députée, elle attendait, comme ses collègues, la fin du supplice pour reprendre sa liberté. Si le président conservait l'équipe actuelle pour gérer les affaires courantes tout l'été, ce serait le coup de grâce ! En empaquetant ses dossiers, elle ne peut réprimer un sentiment de « honte », nous décrit sa « peine ». « Une page se tourne de manière douloureuse. Je suis triste, lâche-t-elle, dévastée. Dans quel état on laisse le pays ? C'est comme s'il n'en avait rien à foutre. »

COMME QUOI DONNER TROP DE POUVOIR A UN SEUL HOMME CELA DONNE CA !?

« Il », c'est Emmanuel Macron. Depuis le 9 juin, la foudre s'abat sur Jupiter. Dans son camp, dans les campagnes, au sein des élites, à la machine à café ou dans les soirées mondaines, on laisse échapper son fiel et sa rage vis-à-vis de ce président « irresponsable », « cynique », « impulsif ». Dans tous les cénacles, le locataire de l'Élysée, jadis si impérial et admiré, est vilipendé, et ce ne sont pas les résultats des législatives qui y changeront quelque chose, en tout cas à court terme. Ce soir du vendredi 28 juin, Gaspard Gantzer reçoit à dîner ses anciens camarades de l'ENA. L'ex-communicant de François Hollande est issu de la promotion Senghor, la même qu'Emmanuel Macron. Autour de la table, chacun y va de son hypothèse : « Est-ce qu'il a pété un câble ? » « Est-ce qu'il est dans le déni de réalité ? » « A-t-il changé ou a-t-il toujours été borderline ? » « Je ne trouve plus personne pour le défendre », soupire l'un des convives. Les ravages causés par les foucades d'un roi, dans un pays à cran.

 Macron, bricoleur de la « Troisième Force »

La débandade

Incarnation de la modernité et du dynamisme en 2017, Emmanuel Macron a englouti le nouveau monde qu'il voulait faire advenir. Hier l'espoir d'un peuple, aujourd'hui honni jusque dans son parti. Le voilà dépeint en Néron qui brûle Rome, en Frank Underwood, héros maléfique de la série House of Cards. Il suffit de sonder les Mormons – le surnom de ceux qui l'ont porté au pouvoir – pour mesurer l'ampleur de la déchéance. « Je me demande ce qu'on a raté. Je ne le suis plus, je ne le comprends pas », confie l'un d'eux. « Macron ? Plus jamais », embraie un autre. La débandade gagne aussi les couloirs du Palais. L'inébranlable Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence, aurait dans l'entre-deux-tours émis le souhait de partir. « On peut commencer à planter les clous du cercueil », assène un compagnon de route.

Après sept années à gouverner sans partage, voilà le camp Macron en perte de vitesse. Naguère en position de leader incontesté, l'ex-majorité pourrait se retrouver, au mieux, à jouer le rôle de force pivot. Les survivants de la dissolution reviennent à l'Assemblée criblés de cicatrices. Ils ont vécu ce retour aux urnes comme un crachat au visage de la part du chef de l'État et disent vouloir désormais lui tourner le dos. « Il pourra dire ce qu'il veut, il n'a plus aucune autorité, assène un ex-soutien. Le pire, c'est qu'il croit encore qu'il va choisir son Premier ministre ! » Emmanuel Macron les a perdus. Une sorte de rupture froide, de dissidence silencieuse.

Conjecture. Le président avec l’ancien secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger à l’Élysée, le 23 mai 2017. Il fait partie des noms qui circulent pour Matignon. © Jacques Witt/SIPA

Avec Gabriel Attal, la relation est « brisée », reconnaît-on au sommet de l'État. Les deux têtes de l'exécutif ne se parlent plus qu'en cas de nécessité institutionnelle. Les proches du Premier ministre sont en guerre ouverte avec la garde rapprochée du président. Le jour où Bruno Le Maire qualifie les conseillers élyséens de « cloportes », un communicant du chef de gouvernement envoie ce message à Bruno Roger-Petit, un membre du cabinet de la présidence considéré comme l'un des artisans de la dissolution : « On est tous lemairistes. » Lequel, alors en disgrâce, se contentera de répondre : « Comme tu dis… »

Bruno Le Maire : « Mes plus grands combats politiques sont devant moi »

Fin de règne et règlements de comptes. Lors de la réunion de ministres qui s'est tenue à l'Élysée au lendemain du premier tour, les fractures sont apparues au grand jour. Fadila Khattabi, qui s'est désistée pour faire barrage au RN, est en larmes. Elle ne supporte pas que l'aile droite continue de renvoyer dos à dos le Rassemblement national et La France insoumise. L'aile gauche prône au contraire un ferme front républicain. La tranchée Attal face à la tranchée Darmanin, comme un avant-goût des luttes intestines à venir. « Il y a tellement de non-dits que je ne sais pas si on pourra tenir ensemble. On sera moins frères, mais on restera probablement cousins », rapporte une ministre.

Menace d'une implosion

Revenus de l'enfer, les membres du gouvernement se déchirent. Entre la ligne sociale-démocrate des origines et les ralliés de droite, la macronie est désormais irréconciliable, laissant entrevoir la menace d'une implosion à venir. Ceux qui dansent sur les cendres ne pensent qu'à une chose : le leadership dans la nouvelle Assemblée, en vue de la prochaine présidentielle. Juste avant de commencer la réunion à l'Élysée, Bruno Le Maire apostrophait ainsi Christophe Béchu, bras droit d'Édouard Philippe : « On le prend quand, ce verre, pour parler de 2027 ? »

Une maison basée sur des fissures finit par s’effondrer.Une ministre

Une ministre médite : « C'est l'histoire d'une aventure politique qui débute avec des strauss-kahniens, qui s'étend ensuite à la droite. On a posé ensemble les fondations de cette maison En marche !, la maison du dépassement. Une colocation entre la droite et la gauche en oubliant nos origines. On a eu beau aménager, décorer, les fissures dans les fondations étaient toujours là. On aurait pu les colmater, mais on a choisi très vite d'enfiler des costumes très conservateurs. Or une maison basée sur des fissures finit par s'effondrer. »

Le ver était donc dans le fruit, depuis le début. C'est l'histoire d'un échec collectif, d'une succession d'occasions manquées, d'une dérive irrémédiable. Emmanuel Macron ayant perdu de sa superbe, le « fan club » n'est plus. C'est la fin d'une époque, qui jette une lumière crue sur la désaffection de ce « bloc central ». Le parti présidentiel a changé trois fois de nom, presque autant de fois de sièges, le tout décidé depuis l'Élysée. Réunissant des personnalités arrivées du jour au lendemain à la politique, sans grille de lecture ni ancrage. Avec pour seul point commun un gourou, mais pas de pensée. Le progressisme, l'Europe, le libéralisme n'ont pas suffi à structurer un programme de gouvernement. « Notre défaut fut notre allégeance au président », concède une figure du Parlement. « Comment pouvons-nous rassembler alors que nous n'avons pas de doctrine idéologique ? Les bureaux exécutifs du parti se sont toujours résumés à une suite de monologues », achève Jean-Baptiste Moreau, ex-député LREM.

« La fin du giscardisme, du macronisme, du bayrouisme »

L'ancienne majorité s'est bâtie sur un malentendu. Se retranchant derrière le dépassement, la ligne politique n'a jamais été arbitrée. La macronie ne s'est paradoxalement jamais remise de l'effondrement du décor politique en 2017, qui lui avait pourtant bénéficié. Et n'a rien su reconstruire jusqu'alors. « Emmanuel Macron a tué la droite, la gauche, et il a créé les extrêmes. Et les extrêmes veulent nous éliminer », décrit le désormais ex-député Patrick Vignal. « Les peuples de droite et de gauche veulent de la radicalité. Le rêve du gouvernement central et technocrate est terminé. C'est la fin du giscardisme, du macronisme, du bayrouisme », développe l'écrivain Camille Pascal, ex- conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Élysée.

Au pouvoir, le macronisme est devenu un mode de gestion de crise. Les Français n'y ont plus vu de vision crédible. « Le “en même temps” s'avère être un “successivement”. Une série de mouvements oscillatoires », avait coutume de dire l'ex-député centriste Jean-Louis Bourlanges. Une gouvernance qui empile les mesures, les yeux rivés sur la cote de popularité : tant qu'Emmanuel Macron est au-dessus du niveau de François Hollande en son temps, il n'y a qu'à continuer. Un camp qui pense que redresser l'économie et faire reculer le chômage suffira à réduire le vote RN. « Les oppositions parlent des gens et nous on parle de chiffres, de statistiques », s'inquiétait une députée Renaissance quelques semaines avant la dissolution. « On a perdu les Français, on ne les a plus fait rêver. Ils nous disent qu'on ne s'occupe pas d'eux. Il nous a manqué la chair, les tripes », regrette Patrick Vignal. Les « objets de la vie quotidienne » ou « OVQ » du premier mandat et les tableaux Excel comme boussoles, au risque d'abdiquer dans la bataille politique et culturelle. Les ministres madrés de droite – Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu – en ont encore ri amèrement en marge d'un conseil des ministres, à la mi-juin.

On a perdu les Français, on ne les a plus fait rêver. Ils nous disent qu’on ne s’occupe pas d’eux. Il nous a manqué la chair, les tripes.Patrick Vignal, ex-député

Emmanuel Macron ne parvient pas à venir à bout du fléau de l'impuissance publique qui fait le lit de Marine Le Pen. Les tâtonnements permanents désorientent. La belle idée du compromis, de la recherche d'une voie nouvelle devient simple triangulation : un coup à droite, un coup à gauche. « Le président paie son obsession de ne pas vouloir fracturer le pays. Il veut à tout prix éviter le camp contre camp. Ça donne Borloo et Belattar », analyse une ancienne ministre. La crise des Gilets jaunes a accentué le sentiment d'invincibilité du chef de l'État. L'épreuve de force des retraites, pensée pour tuer le procès en chiraquisation, a été perçue comme une fuite en avant.

 Emmanuel Macron, président autruche et vainqueur vaincu

La machine macroniste est alors déjà grippée. À la suite d'une campagne de réélection léthargique, Macron se voit comme un préretraité dans les yeux de ses interlocuteurs. Lui qui ne s'épanouit que dans la conquête sait qu'il ne pourra se représenter. Il suffit de le sonder sur sa future vie d'ancien président pour mesurer l'angoisse que cette perspective suscite chez lui. Il choisit alors Catherine Vautrin pour Matignon mais nommera Élisabeth Borne. Pense à droite mais arbitre à gauche. Organise des dîners avec la sarkozie mais se coupe de la social-démocratie, qui se rappelle aujourd'hui à son bon souvenir. Il ne voit pas venir la majorité relative, son boulet au pied. Le peuple ne veut plus du pouvoir absolu, Emmanuel Macron ne l'entend pas. Le voilà entravé politiquement et empêché dans son destin. Les vacances de l'été 2022 au fort de Brégançon sont plus longues que d'ordinaire. Puis il continue avec Alexis Kohler à vouloir aligner les planètes autour de son astre. Ceux qui préparent la suite l'indisposent. Ses proches le rassurent : tant qu'il y a plusieurs successeurs en lice, c'est qu'il n'y en a aucun.

Rien que des numéros

Le président se tranquillise : aucun ne lui arrive à la cheville. Ses ministres sont médiocres, ses députés encore pires. Lui ne croit qu'à son aura personnelle. « Le type est arrivé là parce qu'il n'écoutait personne, pourquoi voulez-vous qu'il écoute les gens ? » évacue une figure du monde de la culture, proche du couple Macron. Les oppositions sont maltraitées, les Premiers ministres successifs humiliés, à l'exception du dévoué Jean Castex. Jusqu'à cette antipathie déraisonnée à l'égard du syndicaliste Laurent Berger durant la réforme des retraites. « Macron méprise 75 % de l'humanité et jalouse les 25 % restants », décode un familier de l'Élysée. Beaucoup au gouvernement se sont rendu compte qu'ils n'étaient que des numéros.

On a beaucoup glosé sur « le pire DRH de la Ve République », un défaut immense de cette présidence. L'insincérité et la tactique transpirent derrière le talent et l'intelligence. Les choses ne sont jamais dites, rarement tranchées. « Il est ce qu'il sait être, un autiste de la relation humaine. Il en convient parfaitement », lâche un visiteur du soir. « Son problème, c'est qu'il ne sait pas dire merci », griffe un patron du CAC 40. Les Français aussi ont du mal avec ce personnage insaisissable et insondable. Le jour où Élisabeth Borne est convoquée à l'Élysée, début janvier, elle lui présente l'architecture d'un gouvernement resserré qu'elle entend diriger. À mille lieues d'imaginer qu'elle sera congédiée. Le 8 janvier, Julien Denormandie pense qu'il sera nommé Premier ministre. Le lendemain, ce sera Gabriel Attal.

 Coalition, mode d'emploi : et si la France prenait exemple sur l'Allemagne ?

« Il est entouré par des gens qui ne connaissent pas le pays, qui flattent son ego. Il doit arrêter de se bercer d'illusions dans un petit microcosme », enjoint l'ex-élu Jean-Baptiste Moreau. A-t-on connu chef d'État à ce point obsédé par son roman personnel, dans l'exaltation de son propre personnage ? « Sois le premier à faire ce que les autres n'ont jamais fait », se dit-il. Déjouer les pronostics, bousculer, être là où on ne l'attend pas. Le défi inattendu d'une coalition lui offre l'opportunité de défricher un nouveau terrain. De se réinventer ? « Ça va être un retour aux soldats de la première heure, le centre gauche et les sociaux-démocrates qui ont porté le macronisme sur ses fronts baptismaux », se réjouit le secrétaire d'État Hervé Berville. « Aujourd'hui, on a les moyens de faire la révolution, de remettre tout à plat et de repartir de l'avant », veut croire la ministre Marie Lebec, une des rares à avoir affiché Macron sur ses tracts de campagne. « On pensait que Marine Le Pen serait le cauchemar de ce mandat. Ce sera finalement Jean-Luc Mélenchon. Mais tout ça ne tiendra pas trois ans ! » prédit un habitué de l'Élysée.

Tout tient dans le titre de cet article du « POINT » (d’ailleurs inféodé à ce pouvoir dit « macronien ») puisqu’en fait il n’y a pas eu de vrai début puisque notre président actuel a été élu par défaut grâce à son prédécesseur Hollande dégonflé (et même réélu) en 2022 comme d’autres l’ont été sans amour propre qualité qui n’existe plus chez nos dirigeants de tous bords mais lui qui avait jeté l’éponge en ne se représentant pas et qui a eu dernièrement l’impudence envers les Français si niais que ça devient incurable de se représenter à la députation et d’être réélu par ces mêmes Français lambda !?

Certains de nos concitoyens confondent notre état républicain (encore) démocratique libre avec une entreprise privée avec son personnel cadres employés ou ouvriers pour produire des biens avec des patrons à leurs tètes qu’on appelle PDG (qu’on peut licencier s’ils n’ont pas de résultats probant) pour les plus importantes qui vendent et commercialisent partout leurs productions diverses mais il n’en n’est rien sauf que l’argent roi en est moteur et le profit !?)

Tout Comme dans cette mauvaise politique politicienne d’une médiocrité lamentable ou chacun de ces politiciens de tous bords veulent tirer la couverture à eux personnellement qui abêtit trop de citoyens gogos qui avalent tout depuis + de 66 ans dans cette nouvelle V eme république de 1958 pseudo monarchique digne de l’ancien régime !?

Sauf que là il s’agit de notre pays la France « cliente indirecte » de ce monde instable voir dangereux pour certains de ces pays et dirigeants même totalitaires le « General de Gaulle » puisque beaucoup de ces politiciens s’y réfèrent bien que ne l’ayant pas connu n’avait-il pas dit : « les Français sont des veaux » mais qui lui aussi c’est fait avoir par ces mêmes citoyens incurables !?

Alors c’est simple si les FRANÇAIS de tous bords ne veulent pas regarder leurs vérités politiques et autres internationales mondiales en face pour ceux qui pleurent déjà ils peuvent continuer à le faire !?

Car essayer de psychanalyser ce président fat c’est perdre son temps il ne fallait pas l’élire et le réélire c’est tout !?

Les autres pleurnichards peuvent les rejoindre car ce n’est pas notre président et sa « macronie » actuelle qui changera  cela se saurait depuis 7 ans car lui il a augmenté ce marasme qu’il a créé aujourd’hui comme un irresponsable!?

Les FRANÇAIS sont hélas des ânes qui aiment les coups de bâtons de ces dirigeants et politiciens médiocres qui les dédaignent comme le président champion de cet exercice !?

JDeclef 11/07/2024 11h39

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