jeudi 18 juillet 2024

Il n’y a plus que les médias qui y trouvent leur compte pour « jeter de l’huile sur le feu » car les Français votent si mal et ne savent plus choisir leurs classes politiques composées de partis ringards dans notre pays un des plus libres et démocratiques au monde !?)

 

INTERVIEW. Culte de la Révolution, couardise à droite comme à gauche pour former une coalition… Le sénateur de l’Allier décrypte la crise de la Ve République. Claude Malhuret : « La gauche doit s’émanciper de son surmoi LFIste » TROP TARD car ils sont incurables ces Français bien aidés par leurs politiciens de tous bords qui eux ne roulent que pour eux-mêmes sont en train de gâcher le poussant dans un trou sans fond qui se creuse chaque jour et aussi dont une partie de concitoyens n’y comprennent plus rien pas étonnant le soleil revient avec les vacances d’été alors merci Mr MACRON « le destructeur » !? !)

Propos recueillis par Olivier Ubertalli

Publié le 18/07/2024 à 06h00, mis à jour le 18/07/2024 à 09h54

La vidéo qu'il a mise en ligne après la dissolution a rappelé à ceux qui en doutaient que Claude Malhuret était « le sniper » du Sénat. « À droite, le chef le parti gaulliste s'est vendu aux héritiers de Pétain », dit-il d'Éric Ciotti côté Républicains. « À gauche, les héritiers de Léon Blum viennent de brader leur parti à une secte trotskiste menée par un gourou autoproclamé », ajoute-t-il sur le Parti socialiste et La France insoumise.

« Ce n'est plus le moment de chipoter […]. La seule question est : “Est-ce que celui pour lequel je vais voter est un fossoyeur ou un défenseur de la démocratie ?” », conclut, dans sa vidéo, le sénateur de l'Allier (Auvergne-Rhône-Alpes), président du groupe Les Indépendants – République et Territoires.

Chemise blanche impeccable et cravate bleue soignée, l'ancien président de Médecins sans frontières et ancien secrétaire d'État des Droits de l'homme nous reçoit, mardi 16 juillet, dans la quiétude de son bureau du Sénat. Il a pris soin d'aiguiser ses couteaux.

Le Point : Après la dissolution, vous décriviez dans une vidéo une situation politique « folle ». Où en est-on aujourd'hui ?

Claude Malhuret : La situation reste chaotique, notamment avec le feuilleton du Nouveau Front populaire et de l'Assemblée nationale. La France est en train de rattraper son retard dans la course au populisme. En 2017, avec Trump aux États-Unis, Bolsonaro au Brésil, Orban en Hongrie ou encore le Brexit au Royaume-Uni, la France est apparue comme un îlot de résistance au populisme avec l'élection d'Emmanuel Macron.

Mais cela ne tenait qu'au fait qu'en France, contrairement aux autres pays, il y a non seulement un populisme d'extrême droite, mais également d'extrême gauche. Pourquoi ? Car on apprend aux élèves de 10 ans à préférer Robespierre à Tocqueville. La culture politique française révère ce mythe de la Révolution, bien qu'Edmund Burke [homme politique et philosophe anglais (1729-1797) auteur de Réflexions sur la Révolution en France, NDLR] ait décrit ses graves conséquences, notamment les guerres napoléoniennes. Aujourd'hui, la France est rattrapée par ces deux populismes. Elle hérite ainsi de sa propre aporie : au lieu d'une victoire d'un populisme d'extrême droite comme ailleurs, elle se retrouve divisée en trois blocs et ingouvernable.

La Ve République semble ainsi retombée dans les affres de l'instabilité de la IVe République…

Les institutions de la Ve République sont faites pour fonctionner en bipolarisation et cela ne fonctionne plus avec une tripartition. À l'étranger, on est enclin à former des coalitions. Dans notre France hyperprésidentielle, cette Assemblée nationale divisée en trois blocs nous projette dans une situation identique à la IVe République, mais avec des institutions qui ne lui correspondent pas. Aujourd'hui, toute coalition est vue comme une compromission. En outre, comme Emmanuel Macron ne peut pas se représenter pour un troisième mandat en 2027, la perspective de l'élection présidentielle vient percuter l'hypothèse d'une coalition.

Faut-il, à l'avenir, passer à la proportionnelle aux législatives pour forcer à des coalitions ?

Les résultats des législatives au scrutin majoritaire sont pour la première fois à peu près équivalents à ce qu'ils auraient été avec la proportionnelle. On voit ce que ça donne. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne plaide pas en faveur de cette dernière.

Le coup de force de Mélenchon qui pousse la gauche au bord de la dépressionÀ quoi peut prétendre le RN aujourd'hui à l'Assemblée avec ses plus de 140 élus ?

Évincer le RN de certains postes à responsabilité à l'Assemblée serait effacer d'un trait de plume les 10 millions d'électeurs qui ont voté pour lui, contre 6 millions de voix pour le NFP et 6 millions pour le bloc républicain. Pour rappel, François Mitterrand n'avait pas hésité à faire élire 35 députés du FN [ancien nom du RN, NDLR] en 1986 en instaurant la proportionnelle aux législatives pour tenter d'empêcher que la droite obtienne une majorité. Cette année-là, le député FN Bruno Gollnisch avait obtenu le poste de secrétaire de l'Assemblée. Aujourd'hui, la gauche s'offusque. Comprenne qui pourra.

 L'histoire secrète des non-alignésNe va-t-on pas vers des désillusions pour de nombreux Français vu leurs attentes en termes d'amélioration du pouvoir d'achat et le contexte tendu pour les finances publiques ?

C'est pour cela que tous les Premiers ministres potentiels ne veulent pas aller au gouvernement. Ils sont à la merci d'une motion de censure. Ils sont donc comme des cyclistes dans un vélodrome. Ils se toisent avec leurs vélos arrêtés en haut du virage en sachant que le premier qui descendra arrivera en état de faiblesse au moment de l'élection présidentielle. Aucun des candidats n'a ainsi intérêt à participer à une coalition impopulaire qui risque d'être rejetée à la fin de son mandat.

Les chaînes de télévision partisanes et les réseaux sociaux ajoutent une hystérie et une impatience délétère pour la classe politique.

Un attelage éventuel ne peut être dirigé ni par l'extrême droite qui ne peut avoir d'alliés ni par l'extrême gauche. Celle-ci n'est pas majoritaire et sa stratégie consiste à « bordéliser » l'Assemblée nationale et à appeler à l'émeute avec un Adrien Quatennens qui appelle à marcher sur Matignon et une CGT « LFIsée » qui appelle à « mettre l'Assemblée nationale sous surveillance » ! La dernière fois que c'est arrivé, c'était la marche des ligues d'extrême droite sur la Chambre des députés en 1934. On sait comment ça s'est terminé.

Quand Sophia Chikirou fait de François Hollande le chef des punaises de litQuelle peut-être la solution de sortie de crise ?

C'est une coalition des raisonnables qui ne peut se faire que par le bloc républicain. Il faudra pour qu'elle advienne que la gauche s'émancipe de son « surmoi LFIste ». LFI ne veut pas gouverner, elle veut rendre le pays ingouvernable. S'il y a une solution à la crise, elle ne peut se faire qu'avec le temps.

Or, dès la rentrée, la pression sera accentuée par le système médiatique. Les chaînes de télévision partisanes et les réseaux sociaux ajoutent une hystérie et une impatience délétères pour la classe politique. Ils contribuent à ce que les gens considèrent tous les politiques comme des nuls incapables de trouver des solutions alors que les solutions demandent du temps, de la décantation.

EXCLUSIF. L'appel d'Aurélien Pradié pour former un gouvernement d'union sacréeLes réseaux sociaux ont-ils une responsabilité dans l'actuelle tragédie politique française ?

Ils sont aujourd'hui une plaie pour la démocratie. Prenez le phénomène Bardella sur TikTok. Nos enfants le regardent en train de se recoiffer sans avoir la moindre idée de son programme politique. La France et l'Union européenne doivent arrêter de croire la fable selon laquelle les réseaux sociaux seraient de simples hébergeurs et non des éditeurs de contenus. On les laisse benoîtement agir sans contrainte sous couvert de libertarisme californien.

Pourtant, avec leurs algorithmes qui poussent tels ou tels contenus violents et polémiques, Twitter, Facebook, TikTok et les autres réseaux devraient être tenus pour responsables des contenus comme les éditeurs de presse. Il faut, comme l'a dit Barack Obama, réguler ce Léviathan dangereux pour notre démocratie.

Je suis peut-être un vieux bonhomme en fin de vie comme j’ai connu d puis que la Veme république usée obsolète de 66 ans existe j’ai pu constater mais d’autres citoyens peuvent le faire que les FRANÇAIS lambda n’ont pas été capables délirent des dirigeants de tous bords et leurs gouvernements avec ses politiciens médiocres de cette classe politique désespérante pour ne pas dire pire depuis l’après mitterrandisme de 1981 voire même les avaient réélus bien que cette épisode gauche de PS/PC fut un échec de plus qui n’a fait que déboucher sur des échecs et surtout le dernier HOLLANDE réélu en plus à la députation sans amour propre actuellement par ces mêmes citoyens stupides ou naïfs !?

Car bien sur le malin « Mr MACRON l’opportuniste » n’a eu qu’à saisir la balle au bond en 2017 il enfonçait une porte ouverte pour être élu dans un fauteuil et il a été même réélu en 2022 malgré que son 1er quinquennat fût raté mais avec les Français gogos encore suffisamment nombreux et notre système électoral qui profite aux sortants !?

Mais ce que les Français n’avaient pas prévu ni même cette classe politique en générale c’est qu’il disjoncterait car on ne peut appeler cela autrement et ferait cette dissolution inutile car étant inéligible jusqu’en 2027 ou on peut se demander ce qu’il peut espérer de plus si ce n’est qu’une satisfaction d’avoir mis le pays dans un marasme pas possible car sans gouvernement ni 1er ministre ni président de l’Assemblée nationale le tout en gestation plus ou moins longue ou le président semble vouloir attendre la fin de J.O. « Écran de fumée provisoire » pendant 3 semaines environ (il n’y a plus que le tour de France qui semble marcher correctement !?)

La honte est sur la FRANCE et ses citoyens mais surtout à cause de Mr MACRON et sa procrastination pathologique qu'il veut ignorer mais bien là pour notre malheur avec des français qui ne savent plus prendre leur destin en main malgré notre démocratie car mal gouverné par un homme qui a trop de pouvoir !?

declef 18/072024 12h44

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire