samedi 6 juillet 2024

Quand on voit la qualité déplorable de cette classe politique d’une médiocrité lamentable et ses politiciens et dirigeants de tous de tous bords que l’on traine depuis que cette vielle V eme république obsolète usée de 66 ans et qu’il faudrait au moins en changer il ne faut pas s’étonner !? (commentaire complémentaire car il faut réagir !)

 

Macron a brisé le pays » : chez Les Républicains, la grande peur du lendemain oui mais c’est quand mêmes les FRANÇAIS qui l’ont élu et réélu donc qu’ils ne se plaignent pas s’ils sont hélas stupides naïfs et influençables par des dirigeants ou politiciens qui ne pensent qu’à eux spécialité de nos concitoyens qui ne pensent qu’a à leur « chacun pour soi » personnel et tant pis pour les autres ce qui fait le bonheur de tous ces politiciens de tous bords et des médias ?!

Inquiète de finir dimanche avec moitié moins d'élus à l'Assemblée, la droite redoute l'avenir. Va-t-elle exploser en morceaux ou renaître sous une autre forme ?

Par Nathalie Schuck

Publié le 05/07/2024 à 07h15

Le débat est emblématique de la campagne « abominable », « atroce », « brutale » que les députés LR sortants racontent subir sur le terrain face à leurs adversaires du RN. Mercredi soir, le LR sortant Fabien Di Filippo, 37 ans, élu depuis 2017 dans la 4e circonscription de Moselle où il est né, affronte sur Moselle TV son adversaire du RN, Océane Simon, 26 ans, professeure de mathématiques, responsable départementale du RN-jeunesse, arrivée en tête au premier tour avec 42,7 %.

Face au sortant, calme, expérimenté, la jeune femme bredouille, récite difficilement les éléments de langage et propositions de son parti, ponctue ses phrases de « comment dire ? », « je ne suis plus sûre d'avoir les chiffres en tête », se défend de mal connaître le secteur d'un « j'ai déjà été un peu sur le territoire, quand même » ; et gaffe en promettant que le RN sera « un vrai groupe d'opposition à la politique d'Emmanuel Macron », qui n'est pourtant plus en situation de devenir majoritaire à l'Assemblée, et actant ainsi par avance une défaite de Jordan Bardella.

En face, Fabien Di Filippo a beau tenter d'alerter sur des promesses « clientélistes », à coups de « chiffres jetés en l'air » qui se finiront en « coups de bâton » en taxes et impôts pour les électeurs, et insister sur la nécessité d'avoir un député avec une vraie « compétence » pour « mieux défendre le territoire et nous représenter dans les débats très difficiles qu'il va y avoir demain à l'Assemblée ». Mais qui écoute dans cet entre-deux-tours qui vire parfois sur le terrain à l'irrationnel ?

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« C'est la revanche des catégories populaires »

Comme à chaque second tour, les appels à se désister et à voter pour les forces les mieux placées pour battre le RN se sont multipliés. Pour quel effet ? Aurélien Pradié, en posture favorable dans le Lot, confiait dimanche soir : « On va compter les miraculés. » « Ceux qui sont restés fidèles au parti sont dans la poche de Diên Biên Phu et ceux qui ont trahi sont récompensés. Cette campagne est moralement abominable. On prend des coups de batte de baseball pour la macronie, des gens qu'on a aidés se retournent contre nous. C'est le résultat de sept ans de Macron. Il a brisé le pays ! Les électeurs vont suivre Bardella le joueur de flûte jusque dans la rivière, redoute l'un de ses collègues, en posture compliquée face à un tsunami dégagiste qui menace de tout balayer. Dimanche, pour moi, tout peut être fini. Des gens me disent : “On veut faire le nettoyage, un reset complet, Macron et tout ce qui vient avec”. C'est une vague qui emporte tout, pire qu'en 2017. » « On va finir avec des cicatrices partout », témoigne un autre LR. « C'est la revanche des catégories populaires. Elles oublient tout pour 20 euros de TVA que le RN leur promet », narre un dernier, effaré de voir des candidats du parti à la flamme atteindre des scores canons « en ne mettant pas un orteil sur le territoire ». « Les deux tiers des électeurs sont entrés dans le bureau de vote chez moi en demandant où était le bulletin Bardella ! » lance le même.

Ce que Bardella a probablement en tête, s’il frôle la majorité, c’est de faire du débauchage à la Macron en mode : ” Tu veux un ministère ? OK, mais ton suppléant doit rentrer dans le groupe de Ciotti”.Un stratège LR

Gérard Larcher, le recours

À la faveur des désistements opérés entre les deux tours pour faire barrage au RN, les pointages internes du parti laissent toutefois envisager « entre 25 et 35 élus » LR, certains sondages prédisant jusqu'à 50, contre 59 sortants (si l'on défalque les rares ciottistes). Des piliers sont menacés, tels Olivier Marleix, patron sortant du groupe, ou Michèle Tabarot, présidente de la commission d'investiture. Terriblement affaiblis donc, les LR devraient pourtant rester debout.

D'autant qu'il leur reste de sérieux atouts : ils sont majoritaires au Sénat et très implantés localement. Surtout, leur plus haute autorité morale, Gérard Larcher, deuxième personnage de l'État, pourrait faire figure de recours. Anticipant une arrivée possible du RN à Matignon, il a fait travailler ses équipes pour voir comment lui tenir tête juridiquement. Si l'Assemblée a le dernier mot sur les projets de loi, le Sénat dispose d'un droit de veto sur toute réforme constitutionnelle. Et si aucune majorité ne se dégageait et que les institutions se trouvaient menacées, Larcher a fait savoir ce mardi aux sénateurs LR, peu avant un rendez-vous à l'Élysée – à la demande du président, à qui il a clairement signifié qu'il ne comptait pas parler de « politique » avec lui –, qu'il ne resterait pas les bras croisés. « La situation est très grave. Il n'y aura pas d'accord avec la gauche LFisée ni avec l'extrême droite, et nous avons combattu Emmanuel Macron pendant sept ans, a-t-il insisté à huis clos. Nous verrons plus tard, je prendrai mes responsabilités s'il faut que je les prenne. »

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« Si je croise Ciotti, j'ai bien envie de lui en mettre une ! »

Las, les Républicains sont devenus un canard sans tête. Par trois fois, la justice saisie en référé a rejeté l'éviction d'Éric Ciotti de la présidence du parti, malgré son ralliement choc au RN. Si bien que les troupes à droite n'ont plus de président reconnu, plus de siège et plus de trésor de guerre qui ne soit pas sujet à contestation. « Avec l'imbroglio judiciaire, Ciotti va devenir un élément durablement destructeur, il a été recruté pour ça. Il veut virer Xavier Bertrand maintenant ! » s'étrangle un cadre du parti. Un député LR sortant tonne : « Je ne signe aucun papier de rattachement à LR dimanche soir si je suis réélu, j'attends. Et si je croise Ciotti, j'ai bien envie de lui en mettre une ! » Comble de l'immoralité, Éric Ciotti pourrait obtenir dans la prochaine Assemblée un groupe potentiellement plus important que celui des LR « canal historique ». « Il a gagné. Il a même humilié Christian Estrosi à Nice. Il peut devenir demain président de la région Paca ou maire de Nice, il choisit », se délecte l'un de ses proches.

Que vont les députés LR rescapés devenir ? « Il n'y a plus de parti, que des individualités », soupire l'un. Certains pourraient rallier d'autres groupes. Celui du RN ou de Ciotti ? Jordan Bardella a assuré qu'il était en contact avec des LR. En interne, tout le monde cherche les félons, sans les trouver. « C'est faux, il faut démentir ça ! On a tous fait des campagnes très dures face au RN, je ne vois pas pourquoi on leur ferait de cadeau », objecte un député LR, qui veut croire que les traîtres, s'il y en a, seraient déjà partis avec Ciotti. Un conseiller du parti alerte toutefois sur un péril qui guette la droite, au cas où le RN manquerait de peu la majorité absolue : « Que Bardella discute avec des LR, c'est sans doute du flan. Ce qu'il a probablement en tête, s'il frôle la majorité, c'est de faire du débauchage à la Macron en mode : “Tu veux un ministère ? OK, mais ton suppléant à l'Assemblée doit rentrer dans le groupe de Ciotti.” Ou alors Bardella accepte d'aller à Matignon en majorité relative en misant sur le fait que la droite ne votera pas de motion de censure, comme ça a été le cas avec Élisabeth Borne et Gabriel Attal, et il fait des majorités texte par texte. Pour nous, ce serait horrible. Il pourrait nous obliger à voter ses textes en reprenant par exemple celui du Sénat sur l'immigration… »

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Un homme passe aussi beaucoup de coups de fil à droite ces jours-ci, en particulier aux 17 LR dits « constructifs », qui avaient appelé à la bienveillance lors du débat sur l'immigration : Gérald Darmanin, qui a fait savoir qu'il quitterait le gouvernement en cas de défaite de la majorité. « Il veut monter son groupe. Il appelle tous les jours en disant : “Viens chez moi”. Il veut agréger les gens de droite qui ne veulent pas de Laurent Wauquiez à la tête du futur groupe LR et les macronistes de droite qui ne veulent plus de Macron », souffle le conseiller d'un élu sollicité par Darmanin. « Il peut récupérer la mise, car beaucoup chez nous ne veulent pas que Wauquiez prenne la main », ajoute un cadre LR, nettement plus dubitatif sur les chances d'Édouard Philippe de séduire des LR, voire de recréer un groupe. À droite, beaucoup se demandent mezza voce si un axe anti-Wauquiez n'est pas en train de se constituer entre Darmanin, Xavier Bertrand – longtemps proches – et Aurélien Pradié, tous sur une ligne gaulliste sociale. Les deux derniers ne seraient pas hostiles à un gouvernement d'union sacrée. Quid de Wauquiez ? L'ancien président du parti a compris dès la dissolution qu'il lui fallait retourner à l'Assemblée et convoiter la tête du groupe. Car c'est là que se jouera en partie le destin du pays.

Le démenti de Bellamy

Objet de rumeurs insistantes qui le citaient comme potentiel ministre de l'Éducation nationale de Jordan Bardella, l'ancienne tête de liste de LR aux européennes, François-Xavier Bellamy dément de son côté fermement toute velléité de ralliement, assurant n'avoir aucun contact avec le parti de Marine Le Pen. « Je ne suis pas dupe de l'instrumentalisation, relève-t-il. Le RN a besoin de convaincre un électorat de droite, mais c'est aberrant. » Le philosophe, qui avait récolté 7,25 % des voix le 9 juin, plaide pour une ligne de droite « indépendante ». Reste que sa numéro deux de liste, l'agricultrice Céline Imart, officiellement toujours fidèle à LR, a posté ce mardi sur X (ex-Twitter) une vidéo de soutien à un candidat estampillé LR-RN de Ciotti, Maxime Michelet, dans la Marne.


 
Les indiscrets : Gérald Darmanin et Laurent Wauquiez, ceux qui résistent à la vague RN

Une droite « indépendante », c'est ce qu'espèrent bâtir plusieurs ténors, à l'instar de Gérard Larcher, Valérie Pécresse ou Bruno Retailleau, en reconstruisant tout de zéro. Laurent Wauquiez serait sur cette même ligne. Las, les ambitions individuelles pourraient bien compliquer les opérations. « On a plus intérêt à une majorité absolue du RN qu'à une majorité relative, confesse un pilier du parti. On a besoin de clarté, car on ne peut pas être petit et ambigu. À court terme, on ne pèserait pas, mais on se reconstruirait. Le parti tel qu'il existe ne survivra pas à la législature. Il faudra monter autre chose, au-delà des péripéties juridiques. » Reste une ultime option, potentiellement dévastatrice pour LR. « Si le RN n'est pas en position de force dimanche, mais pas loin de la majorité absolue, il peut toujours placer un Premier ministre de droite, un LR compatible qui ne serait pas Ciotti », imagine un habitué de l'Élysée. Une catastrophe en germe pour la droite, qui se retrouverait peut-être condamnée une nouvelle fois à jouer les supplétifs.

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Quand on voit la qualité déplorable de cette classe politique d’une médiocrité lamentable et ses politiciens et dirigeants de tous de tous bords que l’on traine depuis que cette vielle V eme république obsolète usée de 66 ans et qu’il faudrait au moins en changer !?

Oui et alors !? Mais avec ces dirigeants et autres avant celui à qui ces Français naïfs voir stupides ont donné trop de pouvoir et qui de fait comme nous sommes (encore) dans un pays libre et démocratique les élisent ou réélisent sans vraiment comprendre avec des majorités relatives qui leur permette de tout faire (quand ils font quelque chose d’utile ce qui n’est pas souvent hélas) comme notamment celui en place et sa « macronnie » tirée partiellement au sort depuis 2017/2022 !?)

On n’est pas loin d’une démocrature ersatz de dictature ce mot pour ne pas effrayer le bon peuple Français que certains de nos dirigeants verraient bien dans notre pays qui est présent comme dans d’autres grands pays connus (dangereux en plus) qui avilissent leurs peuples par des dirigeants vindicatifs nostalgiques pour certains de leurs grands empires pseudo monarchique ou totalitaires extrémistes et avec une couche d’attentats islamiques barbares car il ne faut pas oublier les religions et leurs mysticismes moyenâgeux de + de 2000 ans et l’antisémitisme des plaies et vieux défauts que l’on traine depuis le IXX eme siècle qui n’ont pas cessé et qui renait  après une résurgence des dernières guerres mondiales européennes et coloniales !?

Donc moi et personnes âgées de classes moyennes j’en suis arrivé à dire comme d’autres égoïstement « après moi le déluge » étant donné que ma vie est derrière moi mais je ne m’y resigne pas car la France n’a pas évolué politiquement tout comme notre jeunesse mal éduquée (pourtant l’avenir) par une EDUCATION NATIONALE d’ETAT ET SON MINSTERE et le défilé de ces ministres nuls orientés vers le pouvoir en place et qui se garde bien de se référer à nos histoires anciennes et contemporaines si riches que les Français n’apprennent plus correctement ?!

Et ces Français lambda ne bougent pas c'est incompréhensible....

Jdeclef 06/07/2024 09h47

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