Macron a brisé le
pays » : chez Les Républicains, la grande peur du lendemain oui mais
c’est quand mêmes les FRANÇAIS qui l’ont élu et réélu donc qu’ils ne se plaignent
pas s’ils sont hélas stupides naïfs et influençables par des dirigeants ou
politiciens qui ne pensent qu’à eux spécialité de nos concitoyens qui ne
pensent qu’a à leur « chacun pour soi » personnel et tant pis pour
les autres ce qui fait le bonheur de tous ces politiciens de tous bords et des médias
?!
Inquiète de
finir dimanche avec moitié moins d'élus à l'Assemblée, la droite redoute
l'avenir. Va-t-elle exploser en morceaux ou renaître sous une autre
forme ?
Publié le
05/07/2024 à 07h15
Le débat est emblématique de la
campagne « abominable », « atroce », « brutale »
que les députés LR sortants racontent subir sur le terrain face à leurs
adversaires du RN. Mercredi soir, le LR sortant Fabien Di Filippo,
37 ans, élu depuis 2017 dans la 4e circonscription de
Moselle où il est né, affronte sur Moselle TV son adversaire du RN, Océane
Simon, 26 ans, professeure de mathématiques, responsable départementale du
RN-jeunesse, arrivée en tête au premier tour avec 42,7 %.
Face au sortant, calme, expérimenté, la jeune femme bredouille, récite
difficilement les éléments de langage et propositions de son parti,
ponctue ses phrases de « comment dire ? », « je ne
suis plus sûre d'avoir les chiffres en tête », se défend de mal connaître
le secteur d'un « j'ai déjà été un peu sur le territoire, quand
même » ; et gaffe en promettant que le RN sera « un vrai groupe
d'opposition à la politique d'Emmanuel Macron », qui n'est pourtant plus
en situation de devenir majoritaire à l'Assemblée, et actant ainsi par avance
une défaite de Jordan Bardella.
En face, Fabien Di Filippo a beau tenter d'alerter sur des promesses
« clientélistes », à coups de « chiffres jetés en
l'air » qui se finiront en « coups de bâton » en taxes et
impôts pour les électeurs, et insister sur la nécessité d'avoir un député avec
une vraie « compétence » pour « mieux défendre le territoire et
nous représenter dans les débats très difficiles qu'il va y avoir demain à
l'Assemblée ». Mais qui écoute dans cet entre-deux-tours qui vire parfois
sur le terrain à l'irrationnel ?
Législatives :
le « front républicain » est-il mort ?
« C'est la revanche des catégories populaires »
Comme à chaque second tour, les appels à se désister et à voter pour les
forces les mieux placées pour battre le RN se sont multipliés. Pour quel
effet ? Aurélien Pradié, en
posture favorable dans le Lot, confiait dimanche soir : « On
va compter les miraculés. » « Ceux qui sont restés fidèles au parti
sont dans la poche de Diên Biên Phu et ceux qui ont trahi sont récompensés.
Cette campagne est moralement abominable. On prend des coups de batte de
baseball pour la macronie, des gens qu'on a aidés se retournent contre nous.
C'est le résultat de sept ans de Macron. Il a brisé le pays !
Les électeurs vont suivre Bardella le joueur de flûte jusque dans la rivière,
redoute l'un de ses collègues, en posture compliquée face à un tsunami
dégagiste qui menace de tout balayer. Dimanche, pour moi, tout peut être fini.
Des gens me disent : “On veut faire le nettoyage, un reset complet, Macron
et tout ce qui vient avec”. C'est une vague qui emporte tout, pire qu'en
2017. » « On va finir avec des cicatrices partout », témoigne un
autre LR. « C'est la revanche des catégories populaires. Elles oublient
tout pour 20 euros de TVA que le RN leur promet », narre un dernier,
effaré de voir des candidats du parti à la flamme atteindre des scores canons
« en ne mettant pas un orteil sur le territoire ». « Les
deux tiers des électeurs sont entrés dans le bureau de vote chez moi en
demandant où était le bulletin Bardella ! » lance le même.
Ce que Bardella a probablement en tête,
s’il frôle la majorité, c’est de faire du débauchage à la Macron en
mode : ” Tu veux un ministère ? OK, mais ton suppléant doit rentrer
dans le groupe de Ciotti”.Un stratège LR
Gérard Larcher, le recours
À la faveur des désistements opérés entre les deux
tours pour faire barrage au RN, les pointages internes du parti laissent
toutefois envisager « entre 25 et 35 élus » LR,
certains sondages prédisant jusqu'à 50, contre 59 sortants (si l'on
défalque les rares ciottistes). Des piliers sont menacés, tels Olivier Marleix,
patron sortant du groupe, ou Michèle Tabarot, présidente de la commission
d'investiture. Terriblement affaiblis donc, les LR devraient pourtant
rester debout.
D'autant qu'il leur reste de sérieux atouts : ils sont majoritaires au
Sénat et très implantés localement. Surtout, leur plus haute autorité morale, Gérard Larcher, deuxième personnage
de l'État, pourrait faire figure de recours. Anticipant une arrivée
possible du RN à Matignon, il a fait travailler ses équipes pour voir comment
lui tenir tête juridiquement. Si l'Assemblée a le dernier mot sur les projets
de loi, le Sénat dispose d'un droit de veto sur toute réforme
constitutionnelle. Et si aucune majorité ne se dégageait et que les
institutions se trouvaient menacées, Larcher a fait savoir ce mardi aux
sénateurs LR, peu avant un rendez-vous à l'Élysée – à la demande du président,
à qui il a clairement signifié qu'il ne comptait pas parler de
« politique » avec lui –, qu'il ne resterait pas les bras croisés.
« La situation est très grave. Il n'y aura pas d'accord avec la gauche
LFisée ni avec l'extrême droite, et nous avons combattu Emmanuel Macron pendant
sept ans, a-t-il insisté à huis clos. Nous verrons plus tard, je prendrai mes
responsabilités s'il faut que je les prenne. »
Marine Tondelier,
une parenthèse médiatique ?
« Si je croise Ciotti, j'ai bien envie de lui en mettre
une ! »
Las, les Républicains sont devenus un canard sans tête. Par trois fois, la
justice saisie en référé a rejeté l'éviction d'Éric Ciotti de la présidence du
parti, malgré son ralliement choc au RN. Si bien
que les troupes à droite n'ont plus de président reconnu, plus de siège et plus
de trésor de guerre qui ne soit pas sujet à contestation. « Avec
l'imbroglio judiciaire, Ciotti va devenir un
élément durablement destructeur, il a été recruté pour ça. Il veut virer Xavier Bertrand maintenant ! »
s'étrangle un cadre du parti. Un député LR sortant tonne : « Je ne
signe aucun papier de rattachement à LR dimanche soir si je suis réélu,
j'attends. Et si je croise Ciotti, j'ai bien envie de lui en mettre
une ! » Comble de l'immoralité, Éric Ciotti pourrait obtenir dans la
prochaine Assemblée un groupe potentiellement plus important que celui des LR
« canal historique ». « Il a gagné. Il a même humilié Christian
Estrosi à Nice. Il peut devenir demain président de la région Paca ou maire de
Nice, il choisit », se délecte l'un de ses proches.
Que vont les députés LR rescapés devenir ? « Il n'y a plus de
parti, que des individualités », soupire l'un. Certains pourraient rallier
d'autres groupes. Celui du RN ou de Ciotti ? Jordan Bardella a assuré
qu'il était en contact avec des LR. En interne, tout le monde cherche les
félons, sans les trouver. « C'est faux, il faut démentir ça ! On a
tous fait des campagnes très dures face au RN, je ne vois pas pourquoi on leur
ferait de cadeau », objecte un député LR, qui veut croire que les
traîtres, s'il y en a, seraient déjà partis avec Ciotti. Un conseiller du parti
alerte toutefois sur un péril qui guette la droite, au cas où le RN manquerait
de peu la majorité absolue : « Que Bardella discute avec des LR,
c'est sans doute du flan. Ce qu'il a probablement en tête, s'il
frôle la majorité, c'est de faire du débauchage à la Macron en mode :
“Tu veux un ministère ? OK, mais ton suppléant à l'Assemblée doit rentrer
dans le groupe de Ciotti.” Ou alors Bardella accepte d'aller à Matignon en
majorité relative en misant sur le fait que la droite ne votera pas de
motion de censure, comme ça a été le cas avec Élisabeth Borne et Gabriel
Attal, et il fait des majorités texte par texte. Pour nous, ce serait horrible.
Il pourrait nous obliger à voter ses textes en reprenant par
exemple celui du Sénat sur l'immigration… »
Christophe
Guilluy : « Ce mouvement des “dépossédés” est inarrêtable »
Un homme passe aussi beaucoup de coups de fil à droite ces jours-ci, en
particulier aux 17 LR dits
« constructifs », qui avaient appelé à la bienveillance lors du
débat sur l'immigration : Gérald Darmanin, qui a fait savoir qu'il quitterait le gouvernement en
cas de défaite de la majorité. « Il veut monter son groupe. Il appelle
tous les jours en disant : “Viens chez moi”. Il veut agréger les gens de
droite qui ne veulent pas de Laurent Wauquiez à la tête du futur groupe LR et
les macronistes de droite qui ne veulent plus de Macron », souffle le
conseiller d'un élu sollicité par Darmanin. « Il peut récupérer la
mise, car beaucoup chez nous ne veulent pas que Wauquiez prenne la main »,
ajoute un cadre LR, nettement plus dubitatif sur les chances d'Édouard Philippe
de séduire des LR, voire de recréer un groupe. À droite, beaucoup se demandent mezza
voce si un axe anti-Wauquiez n'est pas en train de se constituer entre
Darmanin, Xavier Bertrand – longtemps proches – et Aurélien Pradié, tous sur
une ligne gaulliste sociale. Les deux derniers ne seraient pas hostiles à un
gouvernement d'union sacrée. Quid de Wauquiez ? L'ancien président du
parti a compris dès la dissolution qu'il lui fallait retourner à l'Assemblée et
convoiter la tête du groupe. Car c'est là que se jouera en partie
le destin du pays.
Le démenti de Bellamy
Objet de rumeurs insistantes qui le citaient comme potentiel ministre de
l'Éducation nationale de Jordan Bardella, l'ancienne tête de liste de LR aux
européennes, François-Xavier Bellamy dément de son côté fermement toute
velléité de ralliement, assurant n'avoir aucun contact avec le parti de Marine
Le Pen. « Je ne suis pas dupe de l'instrumentalisation, relève-t-il. Le RN
a besoin de convaincre un électorat de droite, mais c'est aberrant. » Le
philosophe, qui avait récolté 7,25 % des voix le 9 juin, plaide pour une
ligne de droite « indépendante ». Reste que sa numéro deux de liste, l'agricultrice
Céline Imart, officiellement toujours fidèle à LR, a posté ce mardi sur X
(ex-Twitter) une vidéo de soutien à un candidat estampillé LR-RN de Ciotti,
Maxime Michelet, dans la Marne.
Les
indiscrets : Gérald Darmanin et Laurent Wauquiez, ceux qui résistent à la
vague RN
Une droite « indépendante », c'est ce qu'espèrent bâtir plusieurs
ténors, à l'instar de Gérard Larcher, Valérie Pécresse ou Bruno Retailleau, en
reconstruisant tout de zéro. Laurent Wauquiez serait sur cette même ligne. Las,
les ambitions individuelles pourraient bien compliquer les opérations.
« On a plus intérêt à une majorité absolue du RN qu'à une majorité
relative, confesse un pilier du parti. On a besoin de clarté, car on ne peut
pas être petit et ambigu. À court terme, on ne pèserait pas, mais on se reconstruirait.
Le parti tel qu'il existe ne survivra pas à la législature. Il faudra monter
autre chose, au-delà des péripéties juridiques. » Reste une ultime option,
potentiellement dévastatrice pour LR. « Si le RN n'est pas en
position de force dimanche, mais pas loin de la majorité absolue, il peut
toujours placer un Premier ministre de droite, un LR compatible qui ne serait
pas Ciotti », imagine un habitué de l'Élysée. Une catastrophe en germe
pour la droite, qui se retrouverait peut-être condamnée une nouvelle
fois à jouer les supplétifs.
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Quand on voit la qualité déplorable
de cette classe politique d’une médiocrité lamentable et ses politiciens et
dirigeants de tous de tous bords que l’on traine depuis que cette vielle V eme république
obsolète usée de 66 ans et qu’il faudrait au moins en changer !?
Oui et alors !? Mais
avec ces dirigeants et autres avant celui à qui ces Français naïfs voir
stupides ont donné trop de pouvoir et qui de fait comme nous sommes (encore) dans
un pays libre et démocratique les élisent ou réélisent sans vraiment comprendre
avec des majorités relatives qui leur permette de tout faire (quand ils font
quelque chose d’utile ce qui n’est pas souvent hélas) comme notamment celui
en place et sa « macronnie » tirée partiellement au sort depuis
2017/2022 !?)
On n’est pas loin d’une démocrature
ersatz de dictature ce mot pour ne pas effrayer le bon peuple Français que
certains de nos dirigeants verraient bien dans notre pays qui est présent comme
dans d’autres grands pays connus (dangereux en plus) qui avilissent leurs
peuples par des dirigeants vindicatifs nostalgiques pour certains de leurs
grands empires pseudo monarchique ou totalitaires extrémistes et avec une couche
d’attentats islamiques barbares car il ne faut pas oublier les religions et
leurs mysticismes moyenâgeux de + de 2000 ans et l’antisémitisme des plaies et vieux
défauts que l’on traine depuis le IXX eme siècle qui n’ont pas cessé et qui
renait après une résurgence des dernières guerres mondiales européennes
et coloniales !?
Donc moi et personnes âgées
de classes moyennes j’en suis arrivé à dire comme d’autres égoïstement « après
moi le déluge » étant donné que ma vie est derrière moi mais je ne m’y
resigne pas car la France n’a pas évolué politiquement tout comme notre jeunesse
mal éduquée (pourtant l’avenir) par une EDUCATION NATIONALE d’ETAT ET SON
MINSTERE et le défilé de ces ministres nuls orientés vers le pouvoir en place
et qui se garde bien de se référer à nos histoires anciennes et contemporaines
si riches que les Français n’apprennent plus correctement ?!
Et ces Français lambda ne bougent pas c'est incompréhensible....
Jdeclef 06/07/2024 09h47
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