Mais qu’a-t-il fait à la
France ? Emmanuel Macron, itinéraire d’un enfant gâté : RIEN IL N’A
FAIT QUE S’AMUSER COMME UN FAUX MONARQUE ABSOLU SUR LE DOS DES FRANÇAIS LAMBDA
NAIFS TRES LOIN DE CEUX QUI ONT FAIT LEUR REVOLUTION DE 1789 ?!...
MACRON DANS
LES YEUX . L’histoire, racontée par Étienne Gernelle, d’un homme qui rêvait de
révolutions et qui a fini par précipiter le pays dans le chaos.
Publié le
10/07/2024 à 08h00, mis à jour le 10/07/2024 à 09h26
Août
2014. Emmanuel Macron vient de quitter le secrétariat général adjoint de
l’Élysée. Le surlendemain, il sera appelé pour remplacer Arnaud Montebourg au
ministère de l’Économie. © Elodie Grégoire pour « Le
Point »
Triste ironie. Je l'ai entendu
plusieurs fois reprocher à ses prédécesseurs de ne pas avoir « le sens de l'histoire, le
sens du tragique »… C'est pourtant lui, le jeune homme
providentiel, celui qui devait hisser la France au niveau des meilleurs
standards internationaux, arrivé par la grâce du dégagisme, dans une tentative
ultime de contrarier le cours des choses, qui aura présidé au grand
déclassement.
Nous en prenons, en tout cas, le chemin. Il se trouvera dans ce cas des
cohortes de Marc Bloch en herbe pour s'essayer à la rédaction de cette autre
« étrange défaite ». On y dissertera sur les causes et origines de la
glissade, et Emmanuel
Macron, qui ne se voyait sûrement pas dans ce rôle, y figurera alors en
bonne place. « Je suis un ailier de débordement, je sais mener le
ballon en déséquilibre », m'a-t-il dit en riant il y a déjà
longtemps. Il a néanmoins fini par perdre le contrôle.
Emmanuel Macron, président
autruche et vainqueur vaincu
Peureux quand il fallait oser, orgueilleux quand il fallait transiger,
Macron aura laissé le pays s'enfoncer dans un chaos dont on ne sait aujourd'hui
s'il a une chance de s'en extirper : la France est désormais ingouvernable
et insolvable « en même temps ». À regarder le paysage de
l'Assemblée, dominée par des forces rabougristes, c'est plutôt à un avenir
rétréci que le pays semble déjà se résigner. Le pays a certes échappé au
désastre RN, mais il est désormais à la merci de LFI et de son délirant
programme.
Emmanuel Macron n'a pas d'excuse
Évidemment, les sursauts existent, et la crise qui s'annonce aura
certainement des vertus pédagogiques. Sauf qu'il est aussi des moments
fatidiques, des occasions qui ne se représentent pas, des erreurs qui ne se
rattrapent pas.
Ce fervent défenseur de la « notion d'Europe », pour
reprendre les mots de George Steiner, qu'il cite souvent, l'a fissurée
profondément, ayant laminé ce qui restait de la confiance que les autres
membres de l'Union avaient en nous. Il n'a pas d'excuse, car lui ne peut
prétendre qu'il ne savait pas.
Depuis longtemps, il voit et dit que nous dansons sur un volcan ; que
s'entrechoquent sous nos yeux des puissances considérables, la Chine,
l'Amérique et les autres ; que le temps s'accélère et qu'il nous faut
courir. Or, regardons le tableau aujourd'hui : la France fait si peine à
voir que l'on ne sait comment l'Europe, enchaînée à elle, trouvera la force de
se tenir dans ce monde-là. À l'heure où le règne de Macron semble se terminer
en tragédie, il fallait raconter. Mais peut-on écrire sans rage l'itinéraire de
cet homme si gâté quand on sait ce qu'il a gâché ? Essayons.
Un inspecteur des finances « pas trop con »…
Une fin de matinée au Point, dans la deuxième moitié des années
2000. Une amie journaliste, spécialisée en finance, me jette dans le
couloir : « Tiens, j'ai rencontré un inspecteur des finances pas
trop con, tu devrais le voir. » Alors je l'ai vu. Des cafés,
déjeuners ou dîners à La Rotonde (déjà !), parfois à La Cagouille, dans le
14e arrondissement, ou ailleurs.
L'inspecteur des finances s'est révélé effectivement « pas trop
con ». Vif, rigolard, il était, en tout cas, original dans cet univers des
hauts fonctionnaires français. On ne lui voyait pas de destin particulier à
cette époque, mais il était intéressant, surtout pour un journal qui ne cessait
de vitupérer l'immobilisme et l'esprit de résignation de notre élite
aristo-bureaucratique.
Emmanuel Macron sur le
divan : qu'en disent les psys et ses proches ?
Un trait caractéristique : il arrivait toujours en retard. Très en
retard. Narcisse, déjà, diront
certains ? Pas de quoi choquer un journaliste – il n'y a pas de
pénurie d'ego dans ce métier –, mais tout de même. Emmanuel Macron finissait
par pointer le bout de son nez. On pardonnait : il aimait manger, boire,
avec une prédilection pour le pinot noir. Il était surtout très curieux, posant
alors nettement plus de questions qu'il n'apportait de réponses. Il
interrogeait souvent sur les gens : « Il est câblé
comment ? » Presque vingt ans plus tard, c'est la France qui se
demandera comment lui est « câblé », mais, pour l'heure, c'est lui
qui ausculte. Il est pourtant déjà diablement connecté pour un jeune
« inspecteur ». Il est notamment le rapporteur adjoint de la
commission Attali pour la « libération de la croissance », et en
réalité l'auteur principal du rapport.
Relisons-le, d'ailleurs. On y trouve tout ce qui fit le Macron de
2017 : l'émancipation, la mobilité sociale, donc la lutte contre les
rentes. Une sorte de libéralisme de gauche. Macron rédige ensuite un rapport
pour le Conseil des prélèvements obligatoires, organisme associé à la Cour des
comptes. Son sujet ? L'équité entre générations. Et, parmi les injustices
qu'il pointe, la dette publique : « La France a connu une
progression continue de l'endettement des administrations publiques, qui est
passé de 21,0 % du produit intérieur brut en 1980 à 64,2 % en
2006. On peut ainsi dire qu'une partie des dépenses publiques des dernières
décennies a été de facto transférée vers les contribuables à venir. »
Dette, déficit : la
France, mauvaise élève de la zone euro
L'homme qui aura endetté la France de plus de 1 000 milliards
d'euros sur ses deux mandats (le titre d'une couverture récente
du Point) jugeait donc immoral le
laxisme budgétaire de l'époque : « La constitution de la dette
publique est d'autant plus dommageable qu'elle est largement imputable à la
constante augmentation des dépenses courantes (en particulier le fonctionnement
et les prestations sociales). » De ce point de vue, rien n'a changé
avec lui au pouvoir. Sauf le montant de la dette, évidemment. Et son
indignation, qui a presque disparu.
Retrouvez l'intégralité de notre récit :
1. Itinéraire d'un enfant gâté
2. Le révolutionnaire qui pensait avoir
le temps
3. Le président qui ne savait plus quoi
faire
Un banquier de gauche
La Rotonde, 2008. Emmanuel Macron m'annonce qu'il entre chez Rothschild.
Lorsque je lui demande pourquoi, il me répond qu'il veut mettre suffisamment de
côté « avant de faire de la politique ». Il est lucide sur
ce point : les élus sont mal payés en France.
Cette confidence confirme surtout que l'étiquette de « banquier »,
le concernant, est une gentille farce. Macron est avant tout un haut
fonctionnaire aspirant, comme bien d'autres, à tenter sa chance en politique,
et qui a eu la précaution de passer par la case banque d'affaires pour se
mettre un petit peu à l'abri.
L'autre mythe tenace qui colle à la peau de Macron, c'est celui selon lequel
il serait libéral parce que banquier. Même restaurant, même table, quelques
années plus tard, une discussion plutôt animée : je peste – une marotte,
je l'admets – sur les rigidités du droit du travail français, lui estime au
contraire qu'il n'est pas urgent de le réformer : « On arrive
toujours à licencier quelqu'un. Ce n'est pas vrai, cette histoire de
rigidité. » Il changera d'avis, mais, chez Rothschild, il était, n'en
déplaise aux amateurs de stéréotypes, plutôt à gauche.
Je n’ai quasiment pas regardé la télé, je suis
en train de conclure un deal.Emmanuel Macron, le soir de
l’élection de François Hollande
C'est d'ailleurs à croire que ce sont les socialistes qui l'ont rendu
libéral. Quelque temps plus tard, il rejoint l'équipe de François Hollande.
C'est à cette époque qu'il lâche le fameux « Cuba sans le
soleil » pour qualifier le coup de marteau fiscal en préparation chez
le candidat de son choix. Mais, en attendant, il continue de faire le banquier
d'affaires, et – la chance le suit toujours – réalise son meilleur coup in
extremis. Conversation téléphonique au soir de la victoire de François Hollande.
Je lui demande s'il est content. Il rigole : « Je n'ai quasiment
pas regardé la télé, je suis en train de conclure un deal. » Le
« deal », c'était celui de l'acquisition de la branche nutrition du
groupe Pfizer par Nestlé pour près de 12 milliards de dollars. Quelques
jours plus tard, il basculait vraiment dans la politique en s'installant à
l'Élysée, comme secrétaire général adjoint de celui qui désignait « le
monde de la finance » comme son adversaire.
Le « ministre de la Parole »
De son bureau élyséen, il ne dirige toujours rien ni personne mais devient
une sorte d'activiste de l'intérieur, en compétition contre l'aile gauche du
pouvoir, notamment Aquilino Morelle. Il pousse notamment beaucoup – et avec
succès – la « politique de l'offre », le CICE puis le pacte de
responsabilité (des baisses de charges) visant, selon les mots de Hollande, à « restaurer
les marges des entreprises ». Il se braque néanmoins sur les
retraites. La réforme Touraine est, selon lui, une fausse réforme qui ne va pas
au bout. La révolte qui fut la sienne sur les inégalités entre générations
reprend le dessus. Il décide un peu plus tard de s'en aller, doucement,
poliment. Sauf que ce n'est pas fini.
Emmanuel Macron raconté par son ancien patron
Fin de l'été 2014. Le Point consacre, comme souvent, sa
dernière « une » du mois d'août à la rentrée politique. Le titre
choisi est : « Qui peut sauver la France ? » Il est
beaucoup question d'économie. En conférence de rédaction, on se dit qu'il nous
faudrait, parmi les personnalités conviées à s'exprimer, un « socialiste
de droite » ou, comme on voudra, un libéral de gauche. J'appelle Macron,
qui se trouve être au Touquet. Il ne veut pas écrire un texte – « je
suis en vacances », dit-il – mais accepte une interview. Ce
sera sa toute première puisque, lorsqu'il était à l'Élysée, Hollande, prudent,
l'avait astreint au silence.
Durant l'entretien, il a fait du Macron social-libéral. En clair, ce qu'il
aurait voulu dire si Hollande l'avait laissé faire. Voici ce qu'il professait,
à propos des 35 heures : « Il s'agit de sortir de ce piège
où l'accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en
empilement de handicaps pour ceux qui n'ont pas d'emploi, en particulier pour
les jeunes et les Français d'origine étrangère. »
Ces propos feront du bruit. Mais, à ce moment, il n'est plus en politique et
cela ne porte pas à conséquence. Sauf que ce dimanche-là est aussi celui durant
lequel Arnaud Montebourg, en rébellion d'autant plus constante que son
ministère n'est qu'une coquille vide (Hollande n'est pas fou, il sait combien
l'homme est incontrôlable), passe la ligne rouge. À Frangy-en-Bresse, il présente une
bouteille de sa « Cuvée du redressement » qu'il dit vouloir
envoyer au président. Sa dernière provocation. Le lendemain, un remaniement est
annoncé.
Le surlendemain, jour de bouclage, vers 16 heures : Macron
m'envoie un texto me demandant si j'ai bouclé. Je lui demande pourquoi. Il
m'appelle et lâche que Hollande et Valls lui confient le ministère de
Montebourg. « Qu'est-ce qu'on fait de l'interview ? »
me demande-t-il. Je lui réponds que, bien sûr, on la garde et qu'on précisera –
ce que l'on aurait fait, quoi qu'il arrive – qu'elle a été réalisée avant sa
nomination. Beaucoup ne le croiront d'ailleurs pas. Au passage, il m'explique
ceci : « Je sais que c'est un “ministère de la Parole”, mais, si
je n'y vais pas, je perds définitivement mon droit de l'ouvrir. »
Et la parole, il la prendra. L'action, elle, sera surtout contenue dans la
« loi Macron », dont l'inspiration – la lutte contre les rentes – est
en partie à aller chercher du côté de la commission Attali. Le « ministre
de la Parole » veut aussi se charger de la loi travail, mais Valls refuse.
Ce sera Myriam El Khomri. Macron trépigne. En attendant, il ne dirige
toujours pas grand-chose, à part son cabinet. Ce qui, chacun le comprend, n'est
pas la même chose. Les gens qui s'y trouvent travaillent pour lui personnellement,
pas pour l'institution. Ce détail n'en est pas un, tout dirigeant le
sait : la différence entre des collaborateurs de cabinet et des
collaborateurs tout court équivaut à celle qui existe entre une cour et une
entreprise.
L'homme qui ne voulait pas prendre son ticket
« Il sait ce qu'il me doit », avait lâché Hollande,
interrogé sur les ambitions de Macron en avril 2016. « Ça me
libère », avait alors confié Macron. Il disait, depuis un certain
temps déjà, que, lorsqu'on pense que ce n'est pas son tour, ce n'est jamais son
tour. Ne pas faire comme les autres, ne pas se couler dans le moule, ne pas
prendre son ticket dans la file. Peut-être que la vie lui a appris cela. Et
c'est une force. Le risque, c'est que cela devienne une habitude, un réflexe,
voire un refuge, quand on ne sait plus quoi faire.
Jusque-là, cela lui réussit. Il demeure que la politique, la vraie, celle
qui se joue dans les poignées de main, il ne la connaît pas vraiment.
Novembre 2016. Il n'est pas encore officiellement candidat, mais il a démissionné du gouvernement
et tout le monde sait qu'il s'y prépare. Il répond à notre invitation de venir
s'exprimer à Futurapolis, événement consacré à la technologie organisé par Le Point
à Toulouse. Sur scène, je l'interroge notamment sur l'avenir du travail. À la
fin de l'entretien, la foule se presse autour de lui. Il reste encore deux
heures, se promène dans les stands, attrape des bras, des mains et des épaules,
se souvient des personnes croisées une heure avant. Le séducteur d'antichambre
sait donc faire aussi avec le public.
Cela ne l'empêche pas, alors qu'il s'essaie à la méthode Chirac, de
poursuivre son plaidoyer façon Barre. Voici ce qu'il écrit dans son livre de
campagne, Révolution (XO), publié fin 2016 : « Nous
avons construit un modèle de dépenses palliatives plutôt que de dépenses
productives. Aujourd'hui, ce modèle est à bout de souffle. Notre taux
d'endettement nous interdit d'accumuler toujours plus de déficits pour financer
des dépenses courantes. » Le dirait-il encore aujourd'hui, alors que
la situation a empiré ?
Après les législatives, la
France sous la haute surveillance des créanciers étrangers
Au passage, on découvre un joueur de poker. Il avait choisi comme date de
sortie – et il n'était pas mécontent de son coup – l'entre-deux-tours de la
primaire de la droite et du centre. Manque de chance, François Fillon atteint
44 % au premier tour de la primaire, ce qui le place immédiatement en
archi-favori de celle-ci, mais aussi de la présidentielle elle-même. Le livre
de Macron, dont nous avions négocié les bonnes feuilles avec l'éditeur, ne fera
donc pas la une du Point comme prévu, ce sera Fillon. Peut-on vendre
de la raison et priser autant le jeu ? Pour l'heure, il joue à la
politique tout en développant sa philosophie : « La Révolution
française est née d'un ferment libéral », nous dit-il, à Saïd Mahrane
et moi-même, lors d'une interview concernant le livre.
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Le président lui :
il est là et on n’est plus capables de s’en séparer jusqu’en 2027 miracle issu de notre constitution si
filandreuse et surement la plus compliquée des pays libres et démocratiques d’un
style pseudo monarchique qui nous colle à la peau genre « ceinture et
bretelles » pour soi-disant se protéger de l’anarchie qui elle ne se commande
pas pouvant arriver sans crier gare !?
Je radote peut-être en vieux
bonhomme Français qui aime son pays car l’ayant comparé avec d’autres lors de
mes voyages de par le monde (mais cela ne suffit pas car nos citoyens s’aiment
beaucoup plus personnellement car en se regardant leurs nombrils et étant frondeurs
depuis le XVII eme siècle de cette Fronde nouveauté bien française qu’ils ont créée !?
Confirmée depuis la 1ere
heure de cette V EME républiques usée de 66 ans Gaullienne et moi comme d’autres
qui ont connu et subit tous ses présidents et leurs gouvernements de pattes
cassées serviles on n’a fait que régresser ou survivre dans un monde devenant
de plus en plus instable et dangereux c’est cela la réalité de nos dirigeants bienpensants
et politiciens de tous bords donneurs de leçon hypocrite se soulant de parole
soutenue par des médias omni présentes dont c’est leurs façons de vivre et
aussi de la faute des Français lambda eux-mêmes qui ne savent plus voter ou choisir
correctement l’avenir de leur pays !?
Le résultat on l’a aujourd’hui
avec cette élection législative déplorable d’aboyeurs de foire beuglant une
honte merci à Mr le président qui en plus n’avais pas besoin de faire cette
dissolution stupide inutile puisqu’inéligible jusqu’en 2027 !?
(On se demande si on ne méritait
pas une démocrature comme dans d’autres pays connus car c’est pitoyable la bêtise
de nos concitoyens quelque fois !?)
Jdeclef 10/07/2024 10h58
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Il faut savoir et avoir le courage de dire la vérité à ces modérateurs ou rédaction DU POINT cet hebdo inféodé au pouvoir en place et notre notre devoir pour donner des opinions encore libres dans notre pays qui se targue de garantir la liberté d'expression qu'ils ne respectent pas toujours bien qu'inscrite dans notre constitution donc hors la loi de fait n'en déplaisez aux propriétaires DU POINT qui devraient balayer devant leurs portes car ces censures moyenâgeuses n'est pas dignes de journalistes dit d'information qu'ils édulcorent ou suppriment arbitrairement SVP !!!!
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