« Emmanuel Macron a
déclaré la guerre aux Français » : BON ALORS IL FAUT LUI REPONDRE ET
NE PAS HESITER CAR SINON SERA ENCORE DU TEMPS PERDU A BAVASSER POUR NE RIEN DIRE
D’UTILE PUISQU’IL DETESTE TANT CES GENS PAS DE SON MONDE IL A DE LA CHANCE ON N’EST
PLUS EN 1793 IL NE RISQUE PAS SA TETE COMME LOUIS XVI !?
(Mais
attention à un retour de flamme d’un homme orgueilleux et vexé s’il lui reste
des cartouches pour se défendre !?)
Les électeurs
ont répondu au président qui les sommait de confirmer leurs votes pour le RN.
Un face-à-face entre un homme et un peuple qui touche à sa fin.
Publié le
01/07/2024 à 06h00
Voilà donc ce que coûte de dire
« chiche » aux Français. « Chiche », en somme, allez
jusqu'au bout de votre logique ! « Chiche », ayez le courage (ou
la folie) de vouloir ce que vous voulez ! Derrière la dissolution, il y a
aussi cette provocation du président, cette sommation appelée
« clarification ». Une sorte de pulsion nihiliste, qui n'est pas
venue de la rue mais de l'Élysée.
Ce qui a fait dire au sociologue Emmanuel Todd, au lendemain de la
dissolution : « Emmanuel
Macron a déclaré la guerre aux
Français. » Leur réponse est tout entière dans ce résultat
du premier tour des législatives, qui a mobilisé 66,7 % des électeurs.
Réponse claire, cinglante et sans équivoque : 33,1 % pour le RN, 28 %
pour le Nouveau Front populaire, 20 % pour la majorité sortante. Comme
si cette élection était en réalité un face-à-face entre un homme et un
peuple. Un face-à-face qui touche à sa fin, après des années de mots blessants,
de 49.3 et de mouvements sociaux. La personnalisation et la centralisation du
pouvoir ne pouvaient qu'entraîner ce ressentiment populaire à l'endroit du chef
de l'État. Nicolas Sarkozy a perdu en 2012. François Hollande n'a pu se
représenter en 2017. Emmanuel Macron, élu jusqu'en 2027, terminera-t-il son
deuxième mandat ?
Le Rassemblement national
confirme sa percée historique
« Hyper démocratisme »
Les électeurs ont confirmé la tendance des élections européennes en portant à nouveau le parti de Jordan
Bardella en tête. L'entre-deux-tours donnera lieu à des négociations, des
ralliements et des désistements qui viendront corriger, sinon affaiblir, le
véritable poids électoral du RN, qui ne sera pas proportionnel à sa
représentation parlementaire. Or, pour comprendre où en est politiquement la
France de 2024, il faut retenir les résultats de ce 30 juin,
non ceux du 7 juillet. Une partie du pays a dit vouloir autre chose. Ces
douze millions d'électeurs du RN, longtemps résignés, se sont exprimés comme
ils ne l'avaient jamais fait auparavant au cours de législatives.
Par sa mobilisation, cette France dément le mot fameux
de Paul Valéry, qui disait : « La politique, c'est l'art d'empêcher
les gens de se mêler de ce qui les regarde. » Ces Français, parmi
lesquels de nombreux déclassés, mais aussi de petits retraités et des jeunes
habitants des sous-préfectures, ont décidé de se mêler de leur avenir. Ce qui,
au passage, met une pression colossale aux élus du RN, si d'aventure ils
obtenaient une majorité absolue.
Car il faut dorénavant distinguer le RN (l'instrument) de ses
électeurs (la main qui agite l'instrument). Marine Le Pen n'ignore pas que le
populisme-nationaliste dont elle a usé pour arriver à ses fins est un
« hyper démocratisme » (selon l'expression de Pierre-André Taguieff)
qui n'hésitera pas, le moment venu, à la balayer au moindre reniement. Et des
reniements, il y en aura, se dit-on, quand on regarde le programme de son
parti, tant sur l'économie que sur la cohésion du pays. Il faut voir aussi que
le peuple ethnos a parlé au cours de ce premier tour, en même
temps que le peuple demos. Soit la volonté, pour la France du RN, de
renouer à la fois avec un capital immatériel, tout en
se constituant un capital matériel. Autrement dit, l'identité d'avant
et le social pour les lendemains. Il sera plus difficile de répondre à la
première aspiration qu'à la seconde – qui appellera de la dépense publique
facile.
Après le vote, Mélenchon ne s'appellera pas Mehdi
L'épouvantail Le Pen désigne
plus épouvantail qu'elle
Le Nouveau Front populaire, lui aussi, a réussi son pari. D'abord celui de
se réunir très vite après la dissolution, en dépit des détestations internes.
Ensuite, il a su rassembler son électorat, alliance des bourgeois des villes,
des jeunes diplômés et des habitants des périphéries. Le ressort antiraciste,
vieux des années 1980, est encore efficient.
La LFI, par la lâcheté ou l'opportunisme de ses alliés, a pu faire oublier
l'antisémitisme de quelques-uns de ses membres. Le parti de Mélenchon et ses
alliés, par leur nombre, se retrouveront avec le statut de première force
d'opposition au RN de Bardella. D'ailleurs, Marine Le Pen ne s'y est pas
trompée en désignant dès hier soir Mélenchon comme étant son
principal adversaire. La députée, réélue dès le premier tour, est dans la
position de Macron en 2017, qui savait que sa survie électorale dépendait de la
présence d'un repoussoir face à lui. L'épouvantail Le Pen désigne donc plus
épouvantail qu'elle, croit-elle, en la personne du leader Insoumis.
Gabriel Attal,
« sauveur » de la macronie (mais pas de Macron) ?
« Petit frère »
Au centre, Gabriel Attal n'aura pas démérité. Emmanuel Macron l'a un jour
désigné comme son « petit frère ». On ne sait si c'est par mépris ou
par affection. En l'occurrence, le petit frère a fait montre de plus de
raison que le grand. Qu'aurait-il donné, dès 2022, à Matignon, à la place
d'Élisabeth Borne qui fut une erreur de casting que le président paye
encore ?
Attal a pris de l'épaisseur dans cette campagne des législatives, et il
en prendra encore plus en s'affranchissant franchement du président. La
macronie, qu'il faudra désormais appeler autrement, ne peut plus faire fi des
dégâts colossaux d'une mondialisation qui a profité à elle et à ses
électeurs durant au moins trois décennies. La dépense publique sous Emmanuel
Macron a explosé sans que cela ne soit une réponse satisfaisante pour les
catégories populaires qui ont préféré Jordan Bardella. On en revient donc au
capital immatériel, c'est-à-dire à ce que l'économie ne peut pas
produire : la convivialité, l'entraide, la proximité, l'autorité,
l'altruisme, la sécurité, la considération, le mérite, un projet collectif, un
récit fédérateur… Tout a déjà été dit. L'avantage, pour un politique,
résiderait aujourd'hui dans la manière de le redire et surtout de
l'accomplir.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
C’est désolant mais ce président
n’a jamais compris les Français et ne l’es a pas aimés voir mêmes les a dédaignés
en ce comportant comme un petit bourgeois du IXX eme siècle ou monarque dans l’ancien
régime de cette Veme république redevenue monarchique pourtant ayant donné aux
Français ce suffrage universel pur élire leurs dirigeants et politiciens de
tous bords dont avec leur assemblée nationale pour leurs députés !?
On voit de plus en plus la médiocrité
de leurs classes politiques et leurs partis ringards pilotés indirectement par
un 1er ministre mais qui est inféodé
au pouvoir presque total du président qui a été augmenté durant ces derniers
quinquennats post septennats il y a + de
40 ans et qui n’ont pas changé grand-chose si ce n’est que de revoir les mêmes réapparaitre
sans que les Français lambda s’en rendent vraiment compte et que ces pauvres
citoyens d’une naïveté ont réélu en 2022 jusqu’en 2027 malgré un quinquennat qu’il
a raté des 2018 avec ces affaires des
gilets jaunes et autres heurts divers comme cette réforme des retraites qui personne
ne voulait ou le COVID dont il se sert d’alibi alors que c’est l’Union Européenne
qui nous a sorti de ce problème de pandémie par une campagne de vaccination
bien pilotée et mêmes des situations internationales devenant dangereuses dans
ce monde entier instable !?
On en est arrivé là : avec
ce capharnaüm électoral organisé par ce président et sa dissolution inutile qui
a réussi à opposer les extremes droite RN et gauches LFI Mélenchoniste NUPES etc.
avec d’autres trublions marginaux ce disant lui-même contre eux pour les
combattre avec sa « macronie » moribonde qui va sombrer comme le pays
malheureusement peut être et si les Français ne comprennent pas cela c’est qu’ils
sont incurables (je dis çà parce qu’ayant connus tous les présidents de cette
VEME de 1958 lui semble le plus mauvais des ratés qui se sont succédés et les
Français semble-t-il n’ont pas évolué en bon sens et éducation et la façon dont
ils votent depuis des décennies semble le prouver hélas !?)
Jdeclef 02/07/2024 14h10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire