Emmanuel Macron,
président autruche et vainqueur vaincu c’est exact mais sans issue et çà c’est
très préoccupant !?
L’ÉDITO DE
FOG. Avec trois blocs d’un poids à peu près égal, l’Assemblée nationale risque
bien d’être ingouvernable, et le coup de poker d’Emmanuel Macron s’achève en
victoire à la Pyrrhus.
Publié le
09/07/2024 à 06h25, mis à jour le 09/07/2024 à 10h25
Emmanuel
Macron, président autruche et vainqueur vaincu
Quand la France
amorcera-t-elle le nécessaire redressement qu'imposent ses 3 000 milliards de dettes
et ses 57 % de dépenses publiques – un record mondial ! – par rapport
à la richesse nationale ? Il faudra encore attendre. Ce n'est pas pour
demain. À moins, bien sûr, que les marchés financiers ne sifflent la fin de la
récréation et n'entament leur danse du scalp.
L'ignardise économique est le grand dénominateur commun des extrêmes
et c'est pitié d'observer que la question de la faisabilité de programmes
aberrants n'a même pas été vraiment abordée. Mais où nos « élites »
ont-elles donc appris l'économie ? Dans les cours au lycée, dans Alice
au pays des merveilles ou dans Oui-Oui chez l'oncle Marx, à moins
que ce ne soit la même soupe dans tous les cas ? Il faudra oser
s'interroger un jour sur l'enseignement de cette discipline dans notre pays.
En attendant, tous les grands partis ont crié victoire
après le second tour des législatives. Il est vrai que, hormis le RN tombé de haut, ils ont
quasiment tous de quoi se frotter les mains. S'il y a un perdant, en
définitive, c'est bien notre cher et vieux pays, le bon sens, la démocratie et
la République. Il faudra faire avec une Assemblée cassée en trois blocs d'un
poids à peu près égal. Ingouvernable, cette France sous
l'emprise d'un communautarisme débridé ? Comme jamais.
Le plan du Nouveau
Front populaire pour gouvernerBienvenue dans la IVe République,
ses joies et ses misères. Pendant un an, jusqu'à ce que le président
retrouve le droit de dissoudre, le pays est condamné à se vautrer dans la
politique politicienne, alors que les défis à relever sont immenses : le
surendettement de l'État, l'affaissement de l'autorité, l'éducation en crise,
l'immigration sans contrôle, etc. Autant de sujets qui, il va de soi,
n'ont presque pas été abordés pendant la campagne électorale.
Nous voilà revenus au règne de l'infiniment petit, des
tripatouillages d'escalier, des compromis de soupente, des gigotis d'asticot.
Alors que les comptes se dégradent, il est impensable que les gouvernements à
venir, minoritaires et bricolés, en fassent plus qu'Emmanuel Macron quand il
disposait d'une majorité absolue ou même relative au Palais-Bourbon. La valse
des ministères va pouvoir commencer, envoyez la musique, mais il ne se passera
rien ou presque.
Olivier
Babeau : « On est en plein négationnisme économique ! »
Macron s'accommodera de cette impuissance gouvernementale, pourvu
qu'il soit toujours sur la photo. C'est son obsession et ça vaut mieux pour
lui. S'il songeait de temps en temps à la postérité, à Dieu ne plaise, il
aurait des sueurs froides. Pourquoi donc a-t-il voulu devenir chef de l'État si
c'était pour ne rien faire ? Le soi-disant Mozart de la finance aura
surtout été le Paganini du déni quand ce n'était pas de l'évitement. C'est
ainsi que l'auteur de Révolution – son livre-programme paru en 2016 –
n'aura laissé aucune réforme mémorable en dehors de la loi Macron, passée sous
la présidence de Hollande, qui libéralisait, entre autres, le travail le
dimanche.
Il y a du Louis XV chez Macron. Non pas parce que, comme le
disait l'historien Ernest Lavisse, le « Bien-Aimé » fut « le
plus mauvais roi de notre histoire », mais plutôt parce que les
deux hommes se sont toujours laissé mener par une certaine indolence sous un
masque d'autorité. Inutile et suffisant, le grand-père de Louis XVI n'imprimait
pas. Au point que le méchant Sainte-Beuve a cru pouvoir écrire du monarque
qu'il avait, durant son long règne, « accumulé comme à plaisir, pour les
léguer à sa race, tous les malheurs ». N'est-ce pas ce qui se
passe aujourd'hui ? Plaignons les successeurs.
Il faut diaboliser
MélenchonQuand rien ne vaut rien, tout se vaut. C'est la grande
leçon du scrutin. Il y avait certes pas mal de moutons noirs de l'extrême
droite à éradiquer et on ne s'en plaindra pas. Mais, dans un souci de faire
barrage au Rassemblement national, leur bonne conscience flamberge au vent,
bien des électeurs ont oublié pour qui ils votaient. C'est ainsi que d'abjects
candidats antisémites ont obtenu des scores astronomiques, sous prétexte qu'ils
se présentaient sous la bannière du Nouveau Front populaire. Quitte à être une
crapule, mieux vaut être à la gauche de la gauche. Sans parler de Raphaël Arnault, trois fois fiché S,
militant antifa, fondateur d'un groupuscule dont les gros bras aiment casser du
Juif, comme l'a révélé Le Canard enchaîné, qui a obtenu 55 % des
voix dans le Vaucluse, avec le soutien de la maire socialiste d'Avignon. On
espère que sa digestion aura été bonne. L'inversion des valeurs est telle que
tout est devenu possible, dans ce pays. Même le pire.
Seul au milieu des ruines, Macron aussi est bien à plaindre. Le
voudrait-il, il ne sera pas, avec la nouvelle Assemblée, en mesure d'écoper
cette France qui coule lentement mais sûrement et qui, comme l'idiot de la
fable, a souvent tendance à regarder le doigt quand le sage – il en reste dans
la classe politique ! – lui montre la lune…
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Car cet article ou commentaire
médiatique insipide ne veut rien d’utile les électeurs bien que naïfs
incurables ont compris ce qu’ils voulaient comprendre car bornés ou inféodés
car peureux au pouvoir en place indécrottables et tout aux moins ces politiciens
de tous bords dont c’est le triste métier pour certains lucratifs de ces députés
de tous bords élus ou réélus par des Français désabusés n’y comprenant pas grand-chose
et qui certains votent par devoir mais c’est tout pour ceux qui votent encore !?
Pour le reste le résultat
acquit global est un fiasco pour le pays tout çà à cause de notre président qui
n’a pas gagné et qui n’a pas perdu car il n’avait rien à perdre avec sa
dissolution bombe à retardement qui a fait son œuvre de destruction gratuite
mettant le pays presque ingouvernable il devrait être sanctionné pour cela
puisque son inéligibilité en 2027 était avérée !?
Car attention à ce qui est
bien plus grave c’est quand on va ressortir le problème de la dette pharaonique
de plus de + 3200 milliards d’euros qu’on oublie un peu vite comme un sous-marin
caché entre les deux eaux troubles de ses élections lamentables fiasco
électoral pour nous envoyer une torpille pour couler le navire France qui prend
déjà l’eau de toutes parts car on n’a pas de bouée de sauvetage ?!
Alors ces combats de ces 3
blocs de partis politiques ringards sont lamentables et irresponsables sans
effets de la part de politiciens qui se disent chevronnés qui se fichent
totalement de ceux qui les ont élus et réélus comme (des « ânes bâtés »
irrécupérables) et quoi qu’il arrive ils l’auront mérité ces FRANÇAIS car lui
le président est indéboulonnable et se moque d’eux comment leur faire comprendre
c’est inconcevable POUR L’AVENIR DE NOTRE FRANCE !?
Jdeclef 09/07/2024 14h27
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