vendredi 12 juillet 2024

Depuis que je vote ayant connu tous les présidents de cette Veme republique celui là : Mr MACRON est le pire qu’on a (encore !?)

 

Jérôme Jaffré : « La Ve République s’éloigne à grands pas » OUI EH BIEN JUSTEMENT IL N’Y A QU’A EN CHANGER ?! CELA NE PEUT ETRE PIRE QUE CELLE ACTUELLE !?

MERCI A MR MACRON D’AVOIR DEMOLIT LA FRANCE MAIS AUSSI A CAUSE DES FRANCAIS LAMBDA EUX-MEMES QUI L’ONT BIEN AIDE QUI NE SAVENT PLUS VOTER OU CHOISIR LEURS DIRIGEANTS DEPUIS QUE CETTE V EME REPUBLIQUE EXISTE !?

INTERVIEW. En affaiblissant le pouvoir présidentiel et en renforçant les clivages partisans, la dissolution de l’Assemblée a créé les conditions d’une crise de régime majeure, analyse le politologue.

Propos recueillis par Samuel Dufay

Publié le 12/07/2024 à 06h10, mis à jour le 12/07/2024 à 09h27

Jérôme Jaffré est directeur du Centre d'études et de connaissances sur l'opinion publique (Cecop) et chercheur associé au Cevipof. Pour Le Point, il revient sur les conséquences de la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par le président Macron, qui, « au lieu de résoudre la crise politique latente depuis des mois, l'aggrave et l'installe dans la durée ».

Le Point : Ces législatives ont dérouté les observateurs, au point de paraître illisibles…

Le politologue Jérôme Jaffré. © François Bouchon/Figaro Photo

Jérôme Jaffré : Nous avons assisté à un empilement de votes rejets. Le premier tour a été dominé par le vote antimacroniste. Chose extraordinaire et inédite dans des législatives, l'adversaire principal a changé entre les deux tours ! C'est devenu le Rassemblement national, ce qui a sauvé des dizaines de députés de la majorité présidentielle. Cela dit, on sait qui a perdu ces législatives, mais pas vraiment qui les a gagnées. Le Nouveau Front populaire se proclame vainqueur, mais, s'il est bien en tête, surprise, il est très loin de la majorité absolue.

Le RN, lui, a obtenu le plus grand nombre de voix au premier comme au second tour. Il pourrait constituer le premier groupe parlementaire et augmente d'une cinquantaine le nombre de ses députés. Mais, comme il avait proclamé son arrivée imminente au pouvoir, il subit un échec politique. L'autre vaincu, c'est Emmanuel Macron, qui a usé de son droit de dissolution avec comme résultat de rendre le pays beaucoup moins gouvernable qu'avec la précédente Assemblée.

Wauquiez, Larcher, Pécresse… Ils disent tous non à une coalition avec Macron ! S'agit-il d'une élection pour rien ?

L'élection a pour fonction de réguler le débat politique et de le faire trancher par les électeurs. Elle sert aussi à désigner les gouvernants en leur conférant la légitimité nécessaire pour agir et, enfin, à délimiter la majorité et l'opposition. Aucun de ces objectifs n'est cette fois rempli. La dissolution, au lieu de résoudre la crise politique latente depuis des mois, l'aggrave et l'installe dans la durée.

Cette Assemblée sans majorité absolue n'est-elle pas l'occasion d'instaurer un esprit de compromis ?

Deux conditions seraient nécessaires : la représentation proportionnelle au lieu du scrutin majoritaire, ce qui casserait les blocs ; la réduction de l'importance de l'élection présidentielle, qui définit les stratégies, fige les partis et les fait préparer en permanence l'échéance suivante. Retour à la IVe République, pensera-t-on, au risque de l'instabilité gouvernementale qui était sa caractéristique.

 La fin de la maison MacronQuelles conséquences cette crise aura-t-elle sur les institutions de la Ve République ?

La Ve République s'éloigne à grands pas, son architecture constitutionnelle et politique est mise à mal. Il se produit un phénomène de « dé présidentialisation » : le chef de l'État n'est plus dans la position classique de diriger le pays et de choisir librement l'équipe gouvernementale, marque de la Ve République hors cohabitations provisoires, et il ne peut pas se représenter. S'y ajoute une « dégouvernementalisassions » : les électeurs n'ont pas voté pour choisir un gouvernement mais pour barrer la route au RN. Une « démajoritarisation » : après avoir longtemps été salué pour la dynamique qu'il instaurait, le scrutin majoritaire débouche sur une absence de majorité. Enfin, une « partisanisation » accrue : ce sont les partis qui prennent le contrôle de l'Assemblée, et au-delà peut-être.

 Olivier Faure, celui que les socialistes adorent détesterLa crise de régime est-elle devant nous ?

Une crise de régime aurait trois caractéristiques. L'exigence d'une démission du président à la suite de ces élections – c'est sans doute la stratégie que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen chercheront à pousser. L'incapacité à former un gouvernement durable, ensuite. Enfin, l'incapacité d'agir pour tout gouvernement, avec le risque de majorités négatives : on peut imaginer des votes communs ponctuels entre le NFP et le RN, qui comptent à eux deux une majorité des sièges, par exemple pour abroger la réforme des retraites.

Pour éviter la crise de régime, deux conditions seraient à remplir : que le président tienne bon en ne démissionnant pas, car il porterait, au-delà de sa personne, un coup sans doute mortel à la Ve – mais il doit redéfinir un rôle plus modeste ; que les partis aient le sens des responsabilités républicaines et ne poussent pas à l'instabilité gouvernementale et à l'immobilisme.

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Puisque notre président que nous avons élu par défaut en 2017 et aussi réélu 2022 mais là de notre faute donc sans excuse est arrivé à être détesté par une majorité de Français lambda et aussi une partie très importante de cette classe politique si médiocre même de droite classique de ces politiciens connus de renoms : Wauquiez, Larcher, Pécresse…etc.

Sans compter les autres politiciens de ces partis ringards inutiles qui s’engraissent depuis des années sur le dos de cette Veme république usée obsolète trop âgée de 66 ans dite Gaullienne que les Français ont reniés en 1969 en rejetant son créateur de GAULLE mais déjà âgé à l’époque !?

Puisque que les Français réclament ce changement depuis + de 40 ans ce qu’ils avaient déjà fait avant avec la droite et le centre depuis 1958 qui changeait leurs noms de partis politique jusqu’en 1981 et l’après mitterrandisme qui fut un échec d’ailleurs !?

Donc qu’ils laissent passer ces J.O. et poussent à démissionner ce président fat dédaigneux et irrespectueux des Français « de peu » comme il s’est plus à le dire car lui aussi est mal élevé étouffé par son orgueil démesuré de cette bourgeoisie du IXX eme siècle qui regrette l’ancien régime monarchique et qui corrobore le fait que de donner trop de pouvoir à un seul homme avec une république faite pour ses dirigeants sortants presque faux monarques absolus ne donne rien de bon !?

Car là la France est arrivée à un POINT DE NON RETOUR si les Français qui votent (encore) ne font rien comme ils en ont l’habitude à part râler ne demande pas sa destitution le pays sombrera vraiment dans le chaos justement annoncé peut être par une guerre civile à cause de ce président qui n’était pas forcé de semer ce désordre car inéligible jusqu’en 2027 et çà cela n’est pas pardonnable !?

JDeclef 12/07/2024 10h59

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