Jérôme Jaffré :
« La Ve République s’éloigne à grands pas » OUI EH
BIEN JUSTEMENT IL N’Y A QU’A EN CHANGER ?! CELA NE PEUT ETRE PIRE QUE CELLE ACTUELLE !?
MERCI A MR
MACRON D’AVOIR DEMOLIT LA FRANCE MAIS AUSSI A CAUSE DES FRANCAIS LAMBDA EUX-MEMES
QUI L’ONT BIEN AIDE QUI NE SAVENT PLUS VOTER OU CHOISIR LEURS DIRIGEANTS DEPUIS
QUE CETTE V EME REPUBLIQUE EXISTE !?
INTERVIEW. En
affaiblissant le pouvoir présidentiel et en renforçant les clivages partisans,
la dissolution de l’Assemblée a créé les conditions d’une crise de régime
majeure, analyse le politologue.
Publié le
12/07/2024 à 06h10, mis à jour le 12/07/2024 à 09h27
Jérôme Jaffré est directeur du
Centre d'études et de connaissances sur l'opinion publique (Cecop) et
chercheur associé au Cevipof. Pour Le Point,
il revient sur les conséquences de la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par le président Macron,
qui, « au lieu de résoudre la crise politique latente depuis des mois,
l'aggrave et l'installe dans la durée ».
Le Point :
Ces législatives ont dérouté les observateurs, au point de paraître illisibles…
Jérôme Jaffré : Nous avons assisté à un empilement de
votes rejets. Le premier tour a été dominé par le vote antimacroniste. Chose
extraordinaire et inédite dans des législatives, l'adversaire principal a
changé entre les deux tours ! C'est devenu le Rassemblement national, ce
qui a sauvé des dizaines de députés de la majorité présidentielle. Cela
dit, on sait qui a perdu ces législatives, mais pas vraiment qui les a
gagnées. Le Nouveau Front populaire se proclame vainqueur, mais, s'il est bien
en tête, surprise, il est très loin de la majorité absolue.
Le RN, lui, a obtenu le plus
grand nombre de voix au premier comme au second tour. Il pourrait constituer le
premier groupe parlementaire et augmente d'une cinquantaine le nombre de ses
députés. Mais, comme il avait proclamé son arrivée imminente au pouvoir, il
subit un échec politique. L'autre vaincu, c'est Emmanuel Macron, qui a usé de
son droit de dissolution avec comme
résultat de rendre le pays beaucoup moins gouvernable qu'avec la précédente
Assemblée.
Wauquiez,
Larcher, Pécresse… Ils disent tous non à une coalition avec Macron !
S'agit-il d'une élection pour rien ?
L'élection a pour fonction
de réguler le débat politique et de le faire trancher par les électeurs.
Elle sert aussi à désigner les gouvernants en leur conférant la légitimité
nécessaire pour agir et, enfin, à délimiter la majorité et l'opposition. Aucun
de ces objectifs n'est cette fois rempli. La dissolution, au lieu de résoudre
la crise politique latente depuis des mois, l'aggrave et l'installe dans la
durée.
Cette Assemblée sans
majorité absolue n'est-elle pas l'occasion d'instaurer un esprit de
compromis ?
Deux conditions seraient
nécessaires : la représentation proportionnelle au lieu du scrutin
majoritaire, ce qui casserait les blocs ; la réduction de l'importance de
l'élection présidentielle, qui définit les stratégies, fige les partis et les fait
préparer en permanence l'échéance suivante. Retour à la IVe République,
pensera-t-on, au risque de l'instabilité gouvernementale qui était sa
caractéristique.
La fin de la maison MacronQuelles
conséquences cette crise aura-t-elle sur les institutions de la Ve République ?
La Ve République
s'éloigne à grands pas, son architecture constitutionnelle et politique est
mise à mal. Il se produit un phénomène de « dé présidentialisation » :
le chef de l'État n'est plus dans la position classique de diriger le pays et
de choisir librement l'équipe gouvernementale, marque de la Ve République
hors cohabitations provisoires, et il ne peut pas se représenter. S'y ajoute
une « dégouvernementalisassions » : les électeurs n'ont pas voté
pour choisir un gouvernement mais pour barrer la route au RN. Une
« démajoritarisation » : après avoir longtemps été salué pour la
dynamique qu'il instaurait, le scrutin majoritaire débouche sur une absence de
majorité. Enfin, une « partisanisation » accrue : ce sont les
partis qui prennent le contrôle de l'Assemblée, et au-delà peut-être.
Olivier
Faure, celui que les socialistes adorent détesterLa crise de régime
est-elle devant nous ?
Une crise de régime aurait
trois caractéristiques. L'exigence d'une démission du président à la suite de
ces élections – c'est sans doute la stratégie que Jean-Luc Mélenchon et Marine
Le Pen chercheront à pousser. L'incapacité à former un gouvernement durable,
ensuite. Enfin, l'incapacité d'agir pour tout gouvernement, avec le risque de
majorités négatives : on peut imaginer des votes communs ponctuels entre
le NFP et le RN, qui comptent à eux deux une majorité des sièges, par exemple
pour abroger la réforme des retraites.
Pour éviter la crise de
régime, deux conditions seraient à remplir : que le président tienne bon
en ne démissionnant pas, car il porterait, au-delà de sa personne, un coup sans
doute mortel à la Ve – mais il doit redéfinir un rôle plus
modeste ; que les partis aient le sens des responsabilités républicaines
et ne poussent pas à l'instabilité gouvernementale et à l'immobilisme.
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Puisque notre président que
nous avons élu par défaut en 2017 et aussi réélu 2022 mais là de notre faute
donc sans excuse est arrivé à être détesté par une majorité de Français lambda
et aussi une partie très importante de cette classe politique si médiocre même
de droite classique de ces politiciens connus de renoms : Wauquiez,
Larcher, Pécresse…etc.
Sans compter les autres
politiciens de ces partis ringards inutiles qui s’engraissent depuis des années
sur le dos de cette Veme république usée obsolète trop âgée de 66 ans dite Gaullienne
que les Français ont reniés en 1969 en rejetant son créateur de GAULLE mais déjà
âgé à l’époque !?
Puisque que les Français réclament
ce changement depuis + de 40 ans ce qu’ils avaient déjà fait avant avec la
droite et le centre depuis 1958 qui changeait leurs noms de partis politique
jusqu’en 1981 et l’après mitterrandisme qui fut un échec d’ailleurs !?
Donc qu’ils laissent passer
ces J.O. et poussent à démissionner ce président fat dédaigneux et
irrespectueux des Français « de peu » comme il s’est plus à le
dire car lui aussi est mal élevé étouffé par son orgueil démesuré de cette
bourgeoisie du IXX eme siècle qui regrette l’ancien régime monarchique et qui corrobore
le fait que de donner trop de pouvoir à un seul homme avec une république faite
pour ses dirigeants sortants presque faux monarques absolus ne donne rien de
bon !?
Car là la France est arrivée
à un POINT DE NON RETOUR si les Français qui votent (encore) ne font rien comme
ils en ont l’habitude à part râler ne demande pas sa destitution le pays
sombrera vraiment dans le chaos justement annoncé peut être par une guerre
civile à cause de ce président qui n’était pas forcé de semer ce désordre car inéligible
jusqu’en 2027 et çà cela n’est pas pardonnable !?
JDeclef 12/07/2024 10h59
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