jeudi 25 juillet 2024

C’est de notre faute à nous ces Français de tous bords qui soi-disant déteste ce Mr MACRON qui les a bien roulés avec sa bienpensante de donneurs de leçons hypocrite champion de ses discours alambiqués avec interview ou conférence de presse orientées que beaucoup de français avalent s’en rien y comprendre car c’est un théâtreux qui a appris de sa professeure d’épouse avec qui il a étudié !?

 

(heureux  comme un pou volant qui a trouvé des têtes pour se poser)


Jusqu’où ira le naufrage politique français jusqu’à que l’on se noie vraiment?

La journaliste Nathalie Schuck a publié en mai un livre sur le délitement des institutions de la République. Le chaos actuel impose un nouveau chapitre. Le voici.

Par Nathalie Schuck

Publié le 25/07/2024 à 06h30

Emmanuel Macron lors de sa visite du village olympique, le 22 juillet 2024, à Paris. © Michel Euler/AP/SIPA

On en était là du naufrage, le Titanic à moitié enfoncé dans l'eau. En cette mi-mai, notre livre tout juste sorti en librairie (Les Naufrageurs. Comment ils ont tué la politique) sur le lent pourrissement de la vie politique qui avait conduit les Français au bord de l'écœurement et de la révolte électorale, on se demandait avec anxiété quelle serait la prochaine étape du calvaire : une explosion dans les urnes ou dans la rue ? Un remake des Gilets jaunes ou l'avènement des extrêmes au pouvoir ? Sans cesse nous revenaient ces mots de Jean-François Copé, comme un funeste présage au moment où l'Occident, de Paris à Washington, tremble sur ses bases : « La démocratie est mortelle, c'est une construction, un effort. C'est la dictature qui est naturelle. » On songeait à cette boutade, pas si drôle finalement, d'un dirigeant des Républicains : « J'ai une amie astrologue. Quand Macron a été élu, elle m'a dit qu'il avait le même thème astral que Néron ! » Ou à cette prophétie de Jean-Louis Borloo, à qui l'état du pays donne des insomnies : « Le jour où tous les damnés de la terre s'associeront avec tous les cinglés, on est mal ! » Quand on demandait il y a quelques mois à l'ex-ministre de Jacques Chirac ce qui nous pendait au nez, il répondait, énigmatique : « Un drame, je ne sais pas lequel. »

Concédons qu'on n'a pas eu à attendre la réponse longtemps. Déjà atomisé par un septennat de débauchages au nom du « en même temps », le paysage politique a été passé au napalm par cette dissolution qui a conduit 10,6 millions de Français dans les bras de Jordan Bardella et consorts, et la gauche dans ceux des Insoumis, effaçant comme par magie les impardonnables fautes commises depuis les attaques du 7 Octobre. Une « clarification », jurait le maître de l'Élysée. On peine toujours à comprendre ce qu'il pouvait en sortir de bon.

Depuis ce sinistre 9 juin, la classe politique a hélas donné d'elle-même le plus désolant des spectacles, fragilisant comme jamais nos institutions, que chacun décrypte désormais à sa guise jusqu'à l'absurde, selon ce qui lui sied ou non. Un ministre par intérim peut-il voter pour lui-même à l'Assemblée ? On était persuadé que non, en vertu de la séparation des pouvoirs. Mais puisque les « sages » du Conseil constitutionnel se déclarent incompétents… Un scrutin pouvait-il être entaché de fraude dans cette vénérable enceinte et des députés se toiser à coups de chifoumi, comme dans une cour d'école ? Les scénaristes les plus créatifs sont enfoncés.

Une équipe « zombie » au gouvernement

Au pays des Guignols de l'info et de Philippe Caverivière, on n'ose même plus en rire. « On a honte », lâchent plusieurs élus. La France accueille le monde pour les Jeux olympiques et s'expose à la risée internationale, ravalée au même rang que nos voisins belges, qui se permettent de nous livrer des leçons sur la survie en terra incognita, sans gouvernement à notre tête. Le chef de l'État, qui voulait faire de ces Jeux l'acmé de son mandat, se retrouve seul en scène. Qui sait, peut-être était-ce le but…

Attendons de voir quel lapin le « maître des horloges » sortira de son chapeau. Dans les couloirs de l'Assemblée, ses fidèles, jamais à court d'imagination en matière d'innovations institutionnelles, évoquent la désignation de « préfigurateurs » chargés de jouer les ambassadeurs à droite et à gauche pour ramener tout le monde à la table des négociations.

Dans la torpeur estivale, on n'a plus qu'une envie : du pain et des jeux, cela tombe bien, pour oublier quelques semaines durant ce marasme. Il y a fort à craindre qu'on se réveille groggy mi-août avec, pour tout gouvernement, une équipe « zombie » inapte à prendre la moindre décision politique, selon le mot du constitutionnaliste Benjamin Morel.

Au Sénat, où le deuxième personnage du pays, Gérard Larcher, s'active au chevet du prochain budget de l'État, on s'affole de la dégradation des comptes publics, qui vont nécessiter de courageux arbitrages pour faire avaler aux Français 20 milliards d'économies. Ce qui est totalement incompatible avec le programme du Nouveau Front populaire, dont les leaders se sont, de toute façon, avérés incapables en plus de quinze jours de s'entendre sur un nom pour Matignon. Rappelons qu'il leur avait fallu vingt-quatre heures pour nouer un accord de principe afin de sauver leurs fauteuils à l'Assemblée.

 Plus de 80 % des Français ont une mauvaise image des politiquesOn peine à croire que leurs électeurs, qui ont rempli leur part du contrat en votant parfois à contrecœur dans l'isoloir en appliquant le front républicain, au nom du fol espoir suscité par le smic à 1 600 euros et la retraite à 62 puis 60 ans, leur pardonnent jamais cette mauvaise farce. « Tout s'est joué le soir des européennes à 20 h 03. On aurait dû imposer un accord à la macronie » et rompre avec LFI, se morfond un ténor de gauche. Les tractations lunaires du NFP auraient même inspiré à Ségolène Royal, discrète, comme tous ceux qui savent qu'il ne faut pas trop s'exposer en pareille période, ce mot piquant : « On a pensé à Michel Sapin ou Eva Joly pour Matignon ? »

Un stock de munitions inespéré à Marine Le Pen

L'autre faute de cette dissolution, c'est qu'elle vient abîmer par ricochet le costume de ceux qui porteront peut-être demain les espoirs de leur camp. Comme s'il s'agissait d'anéantir toute alternative, en condamnant les successeurs putatifs du président à se salir les mains dans un régime parlementaire et forcément politicien. « Macron est comme Cronos, qui dévore ses enfants pour qu'ils ne le détrônent pas », devise un stratège. Sorti d'abord grandi de cette épreuve, Gabriel Attal a raté ses premiers pas de patron de groupe parlementaire en se faisant avoir dans la nuit de 19 au 20 juillet par le classique « coup du rideau » : ses troupes et la droite ont été piégées par le départ des élus RN, se retrouvant en minorité, puis débordées par la gauche, désormais majoritaire au bureau de l'Assemblée. Si bien que les députés LFI, sanctionnés à d'innombrables reprises sous la précédente législature, ont tout loisir de se livrer à des provocations, à l'instar du récidiviste Thomas Portes.

« Pacte législatif d'urgence » : l'étonnant numéro de contorsionnisme de Wauquiez

Quant à Laurent Wauquiez, qui a rompu avec l'image velléitaire qui lui collait à la peau, il a compris qu'il lui fallait reprendre les commandes de son parti après la trahison d'Éric Ciotti. Las ! le voici contraint de négocier avec une macronie qu'il conspuait pour offrir des lots de consolation aux siens, appâtés par l'odeur du pouvoir, tout en répétant qu'il ne veut pas de coalition. « Que fera-t-il si Macron appelle un LR à Matignon ? » grince un cadre PS.

Éclats. Le 19 juillet, les députés Émeric Salmon (RN, photo) et Nicolas Turquois (MoDem) ont failli en venir aux mains. © Eric TSCHAEN/REA

Le plus grave est ailleurs. En appuyant sur le bouton nucléaire, Emmanuel Macron a offert un stock de munitions inespéré à Marine Le Pen. La triple candidate va pouvoir combler les failles du ronflant « plan Matignon », en évinçant les candidats à casquette nazie ou preneurs d'otages de ses rangs, sans parler de la manne publique que son parti va percevoir. En l'écartant des « top jobs » à l'Assemblée, les macronistes et la droite viennent aussi alimenter son refrain victimaire sur le « système » qui mépriserait ses millions d'électeurs. Il n'est guère surprenant que la véritable patronne du RN ne soit pas entrée dans ces conciliabules. Ainsi ne sera-t-elle pas jugée comptable du bilan de cette législature, qui démarre sous les pires auspices. Regardez les ennemis d'hier pactiser pour des rogatons, serine-t-elle déjà aux Français. Giorgia Meloni, avant elle, avait refusé de rejoindre la coalition de Mario Draghi. On connaît la suite.

On pourra trouver le constat brutal, mais qui osera dire que nous venons de montrer le meilleur de nous-mêmes après ce formidable élan démocratique dans les urnes ? Quel sera l'ultime chapitre de cette décomposition ? En dignes animaux politiques qui savent renifler à des kilomètres l'odeur de l'orage, les Mélenchon, Wauquiez, Hollande ou Le Pen ont compris qu'une présidentielle anticipée n'avait plus rien d'un scénario de science-fiction si plusieurs gouvernements tombaient dans les prochains mois sur des motions de censure à répétition. Tous candidats à devenir demain, selon le mot apocalyptique d'un conseiller du PS, « l'homme (ou la femme) le plus riche du cimetière ».

Mais ce soi-disant naufrage est réél et bien entretenu depuis l’après 1968 et une période de 1970 ou la situation financière du pays était à l’équilibre sans dette et d’ailleurs dans mon souvenir on vivait correctement pour une majorité de Français de ma génération qui ont connu depuis tous ces présidents de la Veme république mais ça n’a pas duré et déjà les Français depuis 1958 ont changé depuis 66 ans après leurs guerres mondiales et la fin de leurs empires coloniaux Européens ont récupéré de fait une immigration importante qui n’a pas cessé dans cette Europe dit unie sans Frontières et on subit ces attentats barbares islamiques à consonance religieuse depuis2001/2015/16 etc et toujours présent périodiquement car on n’a pas réussi à éradiquer ces mouvements islamiques terroristes barbares on a vue avec la bande de GAZA et cet attentat  du 7 octobre et d’autres marginaux !?

Puisque l’on vote et choisi nos dirigeants dans notre pays qui fait partie d’un des pays les plus libres et démocratiques malgré ce que disent certains fâcheux jamais contents !?

Maintenant on est au bord d’un trou sans fond il n’y a plus qu’à pousser d’une pichenette c’est vrai on n’est pas loin de la situation de l’Argentine avec ce président MACRON hors sol inutile élu par défaut en 2017 qui n’a rien fait sauf bavarder en s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile et que nous avons réélu en 2022 comme des idiots pour enfoncer se clou déjà rouillé dans cette planche pourrie de classe politique hyper médiocre de tous bords car mal gouverné mal protégé par ce soi-disant chef d’état indéboulonnable jusqu’en 2027 et sa ma « macronie » devenue « ensemble » moribonde et qui fait le paon grâce à ces J.O. faux alibi pour pousser la poussière sous le tapis et +  3200 millions €  de dette !?

Le tout alimenté par ses médias qui jettent de l’huile sur le feu par leurs diatribes journalistiques diverses il faut bien qu’ils vivent !?

Ce n'est qu'un constat que tous citoyens français anciens peuvent faire donc pas d'excuses ?!

Jdeclef 25/07/2024 12H35

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