mercredi 17 juillet 2024

Laissons passer l’épisode des J.O. écran de fumée pour faire passer une pilule amère de plus sur un fiasco avéré car ce n’est pas fini car on n’a plus de vrai gouvernement pour l’instant !?

 

Un Premier ministre, vite !? POURQUOI FAIRE IL NE SERT RIEN TANT QUE LE PRESIDENT EST LA QUI DECIDE TOUT (ET ENCORE QUAND IL LE FAIT CAR EN PLUS C’EST LE CHAMPION DE LA PROCRASTINATION ?!)

Sophie Coignard
Journaliste

LA CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. Il faut un Premier ministre à la France, un vrai ! Comment s’accommoder longtemps d’un entre-deux qui confine à la procrastination… et à l’absurde ?

Publié le 17/07/2024 à 07h12

« Il faut un président à la France. » C'était le slogan surprenant – et perdant – choisi par Valéry Giscard d'Estaing, installé à l'Élysée depuis sept ans, pour sa réélection en 1981. Plus de 40 ans après, la formule retrouve une certaine pertinence, concernant le Premier ministre. Gabriel Attal est officiellement déchargé de sa mission.

La nouvelle doxa, en vogue depuis quelques jours, expose que de nombreux pays, en Europe, prennent le temps de composer une coalition de gouvernement autour d'un programme négocié. Toutefois, rien de tel, pour l'heure, ne se dessine en France, et c'est bien dommage.

Les différentes arrière-pensées des partis politiques prennent le pas sur quelques réalités intangibles : il est impossible de continuer comme si rien ne s'était passé le 7 juillet dernier ; comme si Emmanuel Macron n'avait pas pris, le 9 juin, la décision folle de dissoudre l'Assemblée nationale ; il est évident de constater qu'aucune majorité claire ne peut se dégager des élections législatives.À LIRE AUSSI La faute historique du 7 juilletDepuis dix jours maintenant, les candidatures pour devenir chef du gouvernement se multiplient pour aboutir à une impasse.

Et pour cause. Après avoir été lui-même candidat, le premier secrétaire du PS Olivier Faure reconnaît sur France Inter, mardi matin, que le poste de Premier ministre « n'est pas forcément un cadeau » : « Aujourd'hui, qui veut vraiment aller à Matignon dans un pays fracturé ? » Dominique de Villepin, qui parle d'expérience, affirmait il y a quelques jours sur LCI que « ce n'est pas un cadeau de former un gouvernement aujourd'hui. La vérité, même, c'est un bâton merdeux. »

Navigation à vue

Certes, mais Olivier Faure, dans un accès de franchise inattendue, profère une évidence : « Nous ne pouvons pas attendre. Les gens se disent “mais est-ce qu'ils sont prêts à gouverner ?". » C'est bien ce que tout le pays se demande.

Faute de Premier ministre, les partis semblent changer d'objectif. L'heure de vérité, disent-ils, commence ce jeudi 18 juillet, jour où l'Assemblée nationale doit élire son président ou sa présidente. Mais cet épisode ne résout en rien la crise politique en cours. Il risque même de rajouter à la confusion générale.
 
L'histoire secrète des non-alignésImagine-t-on Gabriel Attal, président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, s'adresser à Gabriel Attal, Premier ministre, lors des questions au gouvernement ? Et pas seulement lui, mais seize de ses collègues du gouvernement devenus ou redevenus députés le 7 juillet dernier ? Il est bien sûr possible de se passer de questions au gouvernement, moment médiatique qui n'est pas indispensable à la bonne marche du pays. Mais chaque jour qui passe donne une image non seulement d'immobilisme, mais aussi de conformité discutable par rapport à la Constitution, dont l'article 23 stipule que « les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l'exercice de tout mandat parlementaire ». Gabriel Attal, invité du 20 heures de TF1, feint de trouver la situation parfaitement normale, au prétexte qu'il existe certains précédents. En creux, il s'appuie sur le fait que l'article 23 ne dit rien d'un gouvernement strictement chargé des affaires courantes.

Il n'empêche. Démissionner pour pouvoir apporter quelques voix supplémentaires à la candidature de Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l'Assemblée nationale, est franchement en deçà de l'attente des Français. Lesquels ont demandé du changement, dans un cadre républicain. Leur offrir le spectacle d'une continuité molle serait le pire message à leur envoyer.

« Les impatiences ne correspondent pas toujours à l'intérêt du pays », aurait dit Emmanuel Macron ce mardi pour le dernier conseil des ministres réellement opérationnel. Mais les atermoiements ne sont pas non plus dignes de la situation.

Là on est presque (arrivé au bout) de cet épisode que l’on ne peut voir qu’en France au sein des pays du monde libre et démocratique malade avec cette mauvaise classe politique française de dirigeants et politiciens de tous bords que l’on élit et réélit pour quelques-uns depuis + de 40 ans avec ce dernier président encore place arrivé là par défaut en 2017 aidé indirectement par son prédécesseur HOLLANDE  qui s’est dégonflé comme une baudruche crevée mais qui a néanmoins été réélu comme député sans amour propre bien sur principal défaut de tous nos ex dirigeants se prenant pour des monarques comme d’autres avant lui et sa « macronie fantôme » ce petit bourgeois sans amour propre qui nous a mis dans une situation inextricable par cette dissolution inutile car même pour lui inéligible jusqu’en 2027 et par sa procrastination pathologique qu’il a inculquée indirectement aux Français lambda ( enfin ceux qui avalent tout et il en reste encore trop) car ne sachant plus voter ou choisir voir ce décider comme lui depuis le début pour gouverner pour un vrai changement salutaire pour notre pays qui en a un besoin urgent du fait des problèmes nombreux qui s’accumulent et ce président jusqu’à prédire une guerre civile ce qui est malhonnête et même dangereux de la part d’un chef d’état car quand on n’est plus capable de diriger normalement un pays on démissionne !?

Mais peut être et çà se serait le pire que « Macron » se verrait bien en dirigeant totalitaire à l’image d’autres grands pays avec leurs démocratures car il est jeune et le pouvoir absolu est la pire drogue de ces élus vaccinés à la politique politicienne surtout quand ils ont des peuples comme les Français naïfs indisciplinés frondeurs et partisans de leur chacun pour soi étriqué qui ne savent plus voter !?

Même TRUMP aux USA a une cette chance de devoir être élu surement à cause d’un excité comme lui car chez nous les présidents pas de problème plus ils sont nuls plus on les garde il faut remonter à notre révolution de 1789 !?

Jdeclef 17/07/2024 10h42

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire