mardi 23 juillet 2024

Notre Mr Macron national peut toujours nous faire des sourires et rond de jambes dans ces costumes bien taillés dans son palais de l’Elysée devant des mets raffinés alors que beaucoup de Français lambda mangent des pates pour boucler leur fin de mois et se nourrir pour ne pas crever de faim car il y en a car lui a la folie des grandeurs dignes de l’ancien régime se prenant pour un monarque qui déteste son peuple pas de son monde !?

 

La France, future Argentine de l’Europe ? ON Y EST VIRTUELLEMENT MAIS CELA VA DEVENIR REEL l’euro ne nous protègera pas indéfiniment !?)

L’ÉDITO DE NICOLAS BAVEREZ. Le prochain gouvernement devra impérativement redresser les comptes publics s’il ne veut pas plonger le pays dans la paupérisation.

Par Nicolas Baverez

Publié le 22/07/2024 à 07h00

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et le président Emmanuel Macron lors des cérémonies du 14 Juillet 2024, à Paris. © Ludovic Marin via Reuters

La dissolution débouche sur le risque de paralysie des institutions en raison d'une Assemblée ingouvernable, déstabilisant la VRépublique, que l'on pensait d'une solidité et d'une plasticité à toute épreuve. Mais la crise politique, par l'instabilité et les incertitudes qu'elle engendre, donne aussi le coup de grâce à une économie exsangue.

Déversement des aides publiques

L'activité est en panne, du fait de la suspension de toute décision dans l'État depuis mai et de l'arrêt des projets d'investissement et d'embauche des entreprises. L'immobilier, l'agriculture, le secteur financier, directement impacté par la hausse des taux et la déstabilisation de la dette publique, sont sinistrés.

Les faillites affichent une hausse de 20 %. La remontée du chômage vers 8 % de la population active accélère. L'exil des capitaux, des entrepreneurs et des talents a repris. En bref, l'économie française se dirige droit vers la récession. Et les résultats précaires obtenus en termes d'arrêt de la désindustrialisation ou d'attractivité sont annihilés 

Christophe Guilluy : « Ce mouvement des “dépossédés” est inarrêtable »

Le chaos politique constitue aussi un accélérateur de la crise sociale par les frustrations et le ressentiment qu'il exacerbe. Le blocage de la croissance ne peut que renforcer la paupérisation de la population comme la désertification d'une importante partie du territoire, et ce d'autant que la mise sous surveillance de la dette souveraine interdit la poursuite du déversement des aides publiques. Alors que la France compétitive est encalminée, la France protégée ou exclue attend la réalisation des promesses qui lui ont été faites et que les comptes publics rendent irréalisables.

Rupture majeure

Le changement le plus spectaculaire concerne les finances publiques. La France, alors qu'elle a aligné cinquante années de déficits et vu sa dette s'envoler de 20 à 110 % du PIB depuis 1980, a bénéficié d'une longue impunité de la part des marchés et de ses partenaires européens. Et ce pour trois raisons : sa stabilité politique ; sa dimension systémique pour la zone euro ; la capacité de l'État à prélever plus de 52 % du PIB chaque année.

Après la dissolution, la menace du « spread »

L'année 2024 marque une rupture majeure. Les élections législatives laissent le pays ingouvernable. La dette est devenue insoutenable dès lors que la croissance nominale est inférieure aux taux d'intérêt. Les recettes ne rentrent plus alors que les dépenses explosent. Les taux de la dette française se tendent, et l'écart se creuse entre l'OAT et le Bund allemand. Or une hausse d'un point des taux sur la dette française coûte 2,5 milliards sur l'année en cours, mais 15 milliards à cinq ans et 30 milliards à dix ans.

Le regard porté sur la France par le monde extérieur s'est ainsi radicalement transformé avec la dissolution. L'impunité a fait place au soupçon. Notre pays est perçu comme un risque pour lui-même comme pour la zone euro. La dette française, à l'instar de celle du Royaume-Uni depuis la tourmente déclenchée par Liz Truss en 2022, est placée sous surveillance.

Les marchés finissent toujours par l'emporter

Les agences de notation ont indiqué qu'elles dégraderaient la signature française, ce qui implique une hausse des taux, si le redressement des comptes n'est pas engagé dès cette année. Les marchés appliquent une prime de risque avec l'Allemagne inédite depuis le début des années 2010.

La Commission européenne a notifié le 8 juillet l'engagement d'une procédure pour déficit excessif et mis en demeure notre pays de présenter pour le 20 septembre un plan crédible pour ramener le déficit à 3 % du PIB. Enfin, l'Allemagne, par la voix de son ministre des Finances, a indiqué qu'elle s'opposerait à ce que la France puisse bénéficier du mécanisme de stabilité de la BCE en cas de choc financier. La France se voit ainsi rattrapée par l'implosion de son modèle de décroissance à crédit. Elle court droit à une tourmente financière majeure. Sa dette souveraine est en effet d'autant plus vulnérable qu'elle est détenue à 55 % par des investisseurs étrangers. Par ailleurs, les entreprises sont également surendettées à hauteur de 155 % du PIB.

 Crise de la dette : Christine Lagarde pourra-t-elle nous tirer d'affaire ? Et le CAC 40 dépend de l'étranger à hauteur de 40 % de sa capitalisation. Or la Grèce d'Alexis Tsipras, l'Italie de Silvio Berlusconi puis le Portugal d'Antonio Costa ont montré à la fois que l'euro n'était pas une protection absolue et qu'à la fin les marchés l'emportaient toujours. La France se trouve donc à un moment critique de son histoire. En cherchant à maintenir son modèle d'économie administrée et en faisant le choix de la dette contre la production, elle a décroché en s'excluant du cycle de la mondialisation. Elle s'est mise dans l'incapacité de répondre aux défis du XXIsiècle, qu'il s'agisse du vieillissement, de la révolution de l'intelligence artificielle, de la transition climatique ou du réarmement.

Explosion du chômage et de la pauvreté

Si elle devait refuser de s'adapter à la nouvelle ère inaugurée par l'invasion de l'Ukraine et placée sous le signe du retour en force de la souveraineté, elle ne s'exposerait pas seulement à une violente crise financière, mais prendrait le risque de sortir rapidement des dix premières puissances économiques du monde. Elle deviendrait l'Argentine de l'Europe ; l'Argentine qui a payé au prix fort son basculement dans le populisme en se voyant ravalée depuis 1950 de la 9e à la 26place des économies mondiales tandis que la richesse par habitant chutait du 12e au 70e rang.

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Voilà pourquoi il nous faut saisir la chance paradoxale du retour d'une forte contrainte extérieure pour réformer enfin notre pays. Le principe de réalité ne s'incarne plus comme en 1983 par une crise des changes, mais par une brutale hausse des taux d'intérêt qui dévasterait les comptes de l'État comme ceux des entreprises.

Cette nécessité s'imposera au gouvernement quel qu'il soit. Il devra planifier la disparition du déficit primaire, qui atteint 3,5 % du PIB, ou bien subir la sanction des marchés et de nos partenaires européens, avec à la clé, comme en Grèce, une forte amputation du PIB ainsi qu'une explosion du chômage et de la pauvreté.

La France n'a pas seulement besoin d'un gouvernement pour conjurer la menace du chaos. Il lui faut un gouvernement suffisamment légitime et compétent pour reprendre le contrôle des comptes publics et éviter la crise financière qui vient, mais surtout pour faire enfin le choix de la modernisation contre celui du déclin

Ce président MACRON élu en 2017 par défaut et réélu en 2022 par des Français lambda qui ne n’y comprennent rien voire ont peur du lendemain ou croient à des chimères de ce système electoral de cette Veme république qui ne profite qu’aux sortants ou notre dirigeant « c’est un malade qui s’ignore ce procrastinateur pathologique » continue à tirer des plans sur la comète en faisant « des chèques en blanc » comme on disait avant mais le résultat est le même : » que son fameux quoi qu’il en coute « car La dette est devenue insoutenable voire irremboursable pharaonique il n’y a pas de mot assez fort pour tirer ce signal d’alarme sans effet et oui et on peut se retrouver comme l’Argentine et  nous tous les Français lambda de classe moyenne ou pauvre à faire la queue ou associations caritatives comme on connu les USA ET l’Allemagne DANS LES ANNEES 1930 ET ON A VU CE QUE CA A DONNE APRES ?!

Et Il ne voit que les J.O. parenthèses de PARIS alibi de 3 semaines ce pauvre illuminé de président et la cerise sur le gâteau de son esprit malade AUSSI l’organisation des JO d'hiver 2030 : Macron va défendre la candidature des Alpes françaises alors pourquoi pas on a les moyens heureusement théoriquement il ne sera plus là en 2027 car inéligible !?

Il faudrait que les Français se réveillent enfin on ne peut pas continuer à vivre financièrement comme cela et le destituer car c’est un motif valable puisqu’il est responsable de cette gabegie insupportable avec sa dissolution inutile dans mon pays que j’aime dit des lumières qui se sont éteintes !?

Et en plus il va nous gratifier d’un interview télévisé sur la chaine France 2 au JT DE 20 HEURES ce soir pour enfoncer ce clou empoisonné pauvre de nous et pauvre France !?

(Après le J.O. Il ira faire des ronds dans l'eau au fort de Brégançon .....) 

Jdeclef 23/07/2024 14h14

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