La France, future
Argentine de l’Europe ? ON Y EST VIRTUELLEMENT MAIS CELA VA DEVENIR REEL l’euro
ne nous protègera pas indéfiniment !?)
L’ÉDITO DE
NICOLAS BAVEREZ. Le prochain gouvernement devra impérativement redresser les
comptes publics s’il ne veut pas plonger le pays dans la paupérisation.
Publié le
22/07/2024 à 07h00
Le
ministre de l'Économie Bruno Le Maire et le président Emmanuel
Macron lors des cérémonies du 14 Juillet 2024, à Paris. © Ludovic
Marin via Reuters
La dissolution débouche sur le
risque de paralysie des institutions en raison d'une Assemblée ingouvernable,
déstabilisant la Ve République, que l'on pensait d'une solidité
et d'une plasticité à toute épreuve. Mais la crise politique, par l'instabilité
et les incertitudes qu'elle engendre, donne aussi le coup de grâce à une économie exsangue.
Déversement des aides
publiques
L'activité est en panne, du
fait de la suspension de toute décision dans l'État depuis mai et de l'arrêt
des projets d'investissement et d'embauche des entreprises.
L'immobilier, l'agriculture, le secteur financier, directement impacté par la hausse
des taux et la déstabilisation de la dette publique, sont sinistrés.
Les faillites affichent une
hausse de 20 %. La remontée du chômage vers 8 % de la population
active accélère. L'exil des capitaux, des entrepreneurs et des talents a
repris. En bref, l'économie française se dirige droit vers la récession. Et les
résultats précaires obtenus en termes d'arrêt de la désindustrialisation ou
d'attractivité sont annihilés
Christophe
Guilluy : « Ce mouvement des “dépossédés” est inarrêtable »
Le chaos politique constitue
aussi un accélérateur de la crise sociale par les frustrations et le
ressentiment qu'il exacerbe. Le blocage de la croissance ne peut que renforcer
la paupérisation de la population comme la désertification d'une importante partie
du territoire, et ce d'autant que la mise sous surveillance de la
dette souveraine interdit la poursuite du déversement des aides publiques.
Alors que la France compétitive est encalminée, la France protégée ou exclue
attend la réalisation des promesses qui lui ont été faites et que les comptes
publics rendent irréalisables.
Rupture majeure
Le changement le plus
spectaculaire concerne les finances publiques. La France, alors qu'elle a
aligné cinquante années de déficits et vu sa dette s'envoler
de 20 à 110 % du PIB depuis 1980, a bénéficié d'une longue
impunité de la part des marchés et de ses partenaires européens. Et ce pour
trois raisons : sa stabilité politique ; sa dimension systémique pour
la zone euro ; la capacité de l'État à prélever plus de 52 % du PIB
chaque année.
Après la
dissolution, la menace du « spread »
L'année 2024 marque
une rupture majeure. Les élections législatives laissent le pays ingouvernable.
La dette est devenue insoutenable
dès lors que la croissance nominale est inférieure aux taux d'intérêt. Les
recettes ne rentrent plus alors que les dépenses explosent. Les taux de la
dette française se tendent, et l'écart se creuse entre l'OAT et le Bund
allemand. Or une hausse d'un point des taux sur la dette française coûte
2,5 milliards sur l'année en cours, mais 15 milliards à cinq ans et
30 milliards à dix ans.
Le regard porté sur la
France par le monde extérieur s'est ainsi radicalement transformé avec la
dissolution. L'impunité a fait place au soupçon. Notre pays est perçu comme un
risque pour lui-même comme pour la zone euro. La dette française, à l'instar de
celle du Royaume-Uni depuis la tourmente déclenchée par Liz
Truss en 2022, est placée sous surveillance.
Les marchés finissent
toujours par l'emporter
Les agences de notation ont
indiqué qu'elles dégraderaient la signature française, ce qui implique une
hausse des taux, si le redressement des comptes n'est pas engagé dès cette
année. Les marchés appliquent une prime de risque avec l'Allemagne inédite depuis
le début des années 2010.
La Commission européenne a
notifié le 8 juillet l'engagement d'une procédure pour
déficit excessif et mis en demeure notre pays de présenter pour le
20 septembre un plan crédible pour ramener le déficit à 3 % du PIB.
Enfin, l'Allemagne, par la voix de son ministre des Finances, a indiqué qu'elle
s'opposerait à ce que la France puisse bénéficier du mécanisme de stabilité de
la BCE en cas de choc financier. La France se voit ainsi rattrapée par
l'implosion de son modèle de décroissance à crédit. Elle court droit à une
tourmente financière majeure. Sa dette souveraine est en effet d'autant plus
vulnérable qu'elle est détenue à 55 % par des investisseurs étrangers. Par
ailleurs, les entreprises sont également surendettées à hauteur de 155 %
du PIB.
Crise
de la dette : Christine Lagarde pourra-t-elle nous tirer d'affaire ? Et le CAC 40 dépend de l'étranger
à hauteur de 40 % de sa capitalisation. Or la Grèce d'Alexis Tsipras,
l'Italie de Silvio Berlusconi puis le Portugal d'Antonio Costa ont montré à la
fois que l'euro n'était pas une protection absolue et qu'à la fin les
marchés l'emportaient toujours. La France se trouve donc à un moment critique
de son histoire. En cherchant à maintenir son modèle d'économie administrée et
en faisant le choix de la dette contre la production, elle a décroché en
s'excluant du cycle de la mondialisation. Elle s'est mise dans l'incapacité de
répondre aux défis du XXIe siècle, qu'il s'agisse
du vieillissement, de la révolution de l'intelligence artificielle, de la
transition climatique ou du réarmement.
Explosion du chômage et de
la pauvreté
Si elle devait refuser de
s'adapter à la nouvelle ère inaugurée par l'invasion de l'Ukraine et placée
sous le signe du retour en force de la souveraineté, elle ne s'exposerait pas
seulement à une violente crise financière, mais prendrait le risque de sortir
rapidement des dix premières puissances économiques du monde. Elle deviendrait
l'Argentine de l'Europe ; l'Argentine qui a payé au prix fort son
basculement dans le populisme en se voyant ravalée depuis 1950 de la
9e à la 26e place des économies mondiales tandis que
la richesse par habitant chutait du 12e au 70e rang.
Argentine :
ce qui arrive quand un pays dépend du FMI
Voilà pourquoi il nous faut
saisir la chance paradoxale du retour d'une forte contrainte extérieure pour
réformer enfin notre pays. Le principe de réalité ne s'incarne plus comme
en 1983 par une crise des changes, mais par une brutale hausse des
taux d'intérêt qui dévasterait les comptes de l'État comme ceux des
entreprises.
Cette nécessité s'imposera
au gouvernement quel qu'il soit. Il devra planifier la disparition du déficit
primaire, qui atteint 3,5 % du PIB, ou bien subir la sanction des marchés
et de nos partenaires européens, avec à la clé, comme en Grèce, une forte
amputation du PIB ainsi qu'une explosion du chômage et de la pauvreté.
La
France n'a pas seulement besoin d'un gouvernement pour conjurer la menace du
chaos. Il lui faut un gouvernement suffisamment légitime et compétent pour
reprendre le contrôle des comptes publics et éviter la crise financière qui
vient, mais surtout pour faire enfin le choix de la modernisation contre celui
du déclin
Ce président MACRON élu en
2017 par défaut et réélu en 2022 par des Français lambda qui ne n’y comprennent
rien voire ont peur du lendemain ou croient à des chimères de ce système electoral
de cette Veme république qui ne profite qu’aux sortants ou notre dirigeant « c’est
un malade qui s’ignore ce procrastinateur pathologique » continue à tirer des
plans sur la comète en faisant « des chèques en blanc » comme on
disait avant mais le résultat est le même : » que son fameux quoi qu’il
en coute « car La dette est devenue insoutenable voire irremboursable pharaonique il
n’y a pas de mot assez fort pour tirer ce signal d’alarme sans effet et oui et
on peut se retrouver comme l’Argentine et nous tous les Français lambda de classe
moyenne ou pauvre à faire la queue ou associations caritatives comme on connu
les USA
ET l’Allemagne DANS
LES ANNEES 1930 ET ON A VU CE QUE CA A DONNE APRES ?!
Et Il ne voit que les J.O. parenthèses
de PARIS alibi de 3 semaines ce pauvre illuminé de président et la cerise sur
le gâteau de son esprit malade AUSSI l’organisation des JO d'hiver 2030 :
Macron va défendre la candidature des Alpes françaises alors pourquoi pas on a les
moyens heureusement théoriquement il ne sera plus là en 2027 car inéligible !?
Il faudrait que les Français
se réveillent enfin on ne peut pas continuer à vivre financièrement comme cela
et le destituer car c’est un motif valable puisqu’il est responsable de cette
gabegie insupportable avec sa dissolution inutile dans mon pays que j’aime dit
des lumières qui se sont éteintes !?
Et en plus il va nous
gratifier d’un interview télévisé sur la chaine France 2 au JT DE 20 HEURES ce
soir pour enfoncer ce clou empoisonné pauvre de nous et pauvre France !?
(Après le J.O. Il ira faire des ronds dans l'eau au fort de Brégançon .....)
Jdeclef 23/07/2024 14h14
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