Hidjab aux JO :
« La laïcité est clairement la cible d’Amnesty International » TOUT
EST BON POUR SEMER LE TROUBLE EN MATIERE DE RELIGIONS MOYENNAGEUSES DONT
CERTAINS PAYS PAS SORTIS DE L’AGE DES TENEBRES DEPUIS + DE 2000 ANS POURTANT LE
MOYEN ORIENT EST ASSEZ GRAND POUR EUX ALORS QU’ILS LAISSENT L’EUROPE JUDEO
CHRETIENNE EN PAIX et même refuser la participation de certains pays connus extrémistes
religieux !?
INTERVIEW.
Pour la féministe Annie Sugier, l’ONG « inverse les réalités »
lorsqu’elle condamne la décision de la France d’interdire le
port du voile à ses athlètes lors des épreuves olympiques.
Publié le
22/07/2024 à 08h30
Le
Grand Palais avec le logo des Jeux olympiques de Paris 2024, le 19 juillet
2024. © Eliot Blondet/Abaca
Dans un rapport publié le
16 juillet dernier, Amnesty International reproche à la France son refus d'autoriser le port du
hidjab à ses athlètes françaises pendant les épreuves des Jeux olympiques.
Annie Sugier, figure du militantisme féministe universaliste, et présidente de
la Ligue du droit international des femmes, mobilisée pour la défense de la
laïcité, explique pour Le
Point comment l'ONG, en postulant que « les autorités
françaises excluent délibérément de leurs calculs les femmes portant le
couvre-chef religieux », « se garde bien de questionner le sens d'une
prescription religieuse ou politico-religieuse, ne s'appliquant qu'aux
femmes ».
Annie
Sugier :
La raison invoquée pour la publication de ce rapport à la veille des Jeux
olympiques et paralympiques de Paris est l'annonce faite par la ministre
Amélie Oudéa-Castéra que « les représentantes de nos délégations
dans nos équipes de France ne porteront pas le voile ». Amnesty
International en conclut que « lorsque les autorités françaises se
targuent de la parité dans le sport, elles excluent délibérément de leurs
calculs les femmes portant le couvre-chef religieux ». Autrement dit,
le slogan annonçant des Jeux « grands ouverts » serait mensonger et
la France pratiquerait « une islamophobie genrée ».
Amnesty International se
garde bien de questionner le sens d'une prescription religieuse ou
politico-religieuse, ne s'appliquant qu'aux femmes. Cette ONG ne s'interroge
pas davantage sur les implications du port de vêtements manifestant
ostensiblement une croyance religieuse, dans un lieu où ceux-ci ne devraient
satisfaire qu'à des critères sportifs. Rappelons que le CIO, dans un rapport
publié en 2018 sur l'égalité des sexes dans le sport, précise que
« les uniformes doivent correspondre à des critères techniques en relation
avec le sport et ne pas présenter des différences non justifiées ».
L'entrisme
islamiste dans le sport, une réalité alarmanteLe communiqué d'Amnesty
International est sans appel et en vient même à accuser l'interdiction du port
du hidjab d'exercer un contrôle sur le corps des femmes et d'être une
« violence raciste ». Cette décision est-elle réellement
discriminatoire au regard de la charte olympique ?
Je ferai deux remarques à ce propos. La première concerne la question du
contrôle du corps des femmes : Amnesty International inverse les
réalités ! C'est la prescription du port du voile qui a pour objectif de
contrôler le corps des femmes dans l'espace public. Le voile, hidjab,
tchador, tchadri, quel que soit le nom qu'on lui donne, n'est pas un signe
religieux comme les autres. Il a pour fonction d'invisibiliser le corps des
femmes dans l'espace public. Il est symboliquement et concrètement la marque de
l'apartheid fondé sur le sexe au détriment des femmes dont la liberté de
circuler librement est associée à l'idée de liberté sexuelle et de désordre.
Ce n'est pas un hasard si cette obligation est la première imposée par les
théocraties islamistes lorsqu'elles arrivent au pouvoir. Le voile, qu'on le
porte volontairement ou non, demeure un symbole comme l'est un
drapeau. Depuis la mort de Mahsa Amini [une
Kurde iranienne de 22 ans, décédée le 16 septembre
2022 après son arrestation, NDLR] pour avoir mal porté le voile,
on ne peut plus ignorer qu'il ne s'agit pas d'un simple morceau de tissus.
Prétendre que l'interdiction de ce signe ségrégatif emblématique imposé par les
théocraties islamistes, y compris sur le stade, porterait « atteinte aux
droits humains des femmes et des filles musulmanes » est une insulte à
toutes celles qui luttent, souvent au péril de leur vie, pour refuser cet
apartheid.
Les athlètes se doivent de laisser leurs
convictions au vestiaire !
Ma deuxième remarque concerne l'affirmation d'Amnesty International selon
laquelle la France, en interdisant le port du voile dans sa délégation aux JO,
violerait la charte olympique. C'est oublier que la règle 50.2 de la
charte olympique précise qu'« aucune sorte de démonstration ou de
propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site
ou autre emplacement olympique ». Il s'agit d'une obligation
puissante de neutralité, qui trouve son origine dans la notion de Trêve
olympique : afin de créer une véritable harmonie entre les jeunes du monde
entier rassemblés dans un même espace, les athlètes se doivent de laisser leurs
convictions au vestiaire !
C'est la raison pour laquelle le CIO, confronté aux demandes des
organisations d'athlètes réclamant la liberté d'expression, a publié un guide
d'application de cette règle. Son contenu est réaffirmé dans la
perspective des Jeux de Paris 2024. Les quelques endroits où les athlètes
peuvent faire état de leurs opinions y sont précisés, et en sont
exclus le stade et les moments des cérémonies. En effet, rappelons que
« l'attention lors des Jeux olympiques doit demeurer sur les performances
des athlètes, le sport, l'unité internationale et l'harmonie que visent les JO
pour avancer ».
Les Iraniennes, héroïnes
de la libertéÀ travers ces discours accusatoires, à l'instar des
revendications portées par les « hidjabeuses », c'est à nouveau à la
laïcité que l'on s'attaque… Qu'en pensez-vous ?
La laïcité est clairement la cible d'Amnesty International. Ce n'est pas un
hasard si le rapport s'étend longuement sur le cas des hidjabeuses.
Arrêtons-nous un moment sur cette affaire. On se souvient que le Conseil
d'État, dans sa décision du 29 juin 2023, a rejeté les requêtes de deux
associations ainsi que de la Ligue des droits de l'homme, qui souhaitaient que le port du
hidjab soit autorisé par la Fédération française de football (FFF) pendant
les matchs.
Notre association, la Ligue du droit international des femmes, représentée
par Me Thiriez, s'était constituée en défense auprès de la FFF,
car nous considérions qu'ils s'agissaient d'une affaire exemplaire. Elle le
fut ! Dans sa décision, le Conseil d'État « rappelle que le principe
de neutralité du service public s'applique aux fédérations sportives qui sont
en charge d'un service public. Leurs agents et plus largement toutes les
personnes sur lesquelles elles ont autorité doivent s'abstenir de toute manifestation
de leurs convictions et opinions personnelles. Cette obligation de neutralité
s'applique également à toutes les personnes sélectionnées dans une des équipes
de France lors des manifestations et compétitions auxquelles elles
participent ». Amnesty International, qui regrette à l'évidence cette
décision, précise que les hidjabeuses et leur avocate ont porté l'affaire
devant la Cour européenne des droits de l'Homme, considérant qu'elle n'est pas
conforme au droit international.
Djemila
Benhabib : « Le voile participe à façonner un ordre social
phallocrate » La laïcité certes… mais aussi le féminisme universaliste
dont vous répondez et que vous défendez ?
L'attaque porte aussi sur le féminisme universaliste qui se voit retirer
toute légitimité à s'exprimer de façon critique sur les cultures et les
religions des autres. La notion d'universalité des droits est pourtant la
raison au fondement des Nations unies et des outils juridiques produits, à
commencer par la charte des Nations unies et la Déclaration universelle des
droits humains, mais aussi la Convention sur l'élimination des discriminations
à l'égard des femmes, qui prévoit, dans l'un de ses articles, que « les
États parties prennent toutes les mesures appropriées pour modifier les schémas
et modèles de comportement socioculturel de l'homme et de la femme en vue de
parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières, ou de tout
autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou de la supériorité de
l'un ou l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes et des femmes ».
Le voile est un féminicideLa
France est, par ces allégations, présentée comme le seul pays à faire preuve de
« rigidité ». Est-ce vraiment le cas ?
Oui, d'ailleurs c'est l'argument principal mis en avant par Amnesty
International. Soyons logique : si l'obligation de neutralité est
considérée dans l'absolu comme discriminatoire, il faut la remettre en
cause ! Or ce n'est pas le chemin que prend le CIO car, comme nous l'avons
souligné, cette neutralité est au cœur même de l'Olympisme. Souvenons-nous
de Tommy Smith et John Carlos, lors des JO de Mexico en 1968, levant leur poing
ganté de noir en signe de soutien au Black Power. Ils ont été exclus à vie. Souvenons-nous
des athlètes français lors des JO de Pékin en 2008, qui se sont vus interdire
de porter un badge avec l'inscription pour un monde meilleur car considéré
comme un message politique contre le choix de Pékin, donc contraire à la règle
50.2. J'ajouterai que la véritable discrimination réside dans le peu de
considération portée aux femmes, dont on accepte qu'elles ne respectent pas la
règle commune sous prétexte que « sans ça, elles ne pourraient pas faire
de sport ».
JO de
Paris 2024 : l'Iran et l'Afghanistan hors Jeux ! D'où provient
alors cette forme de « laxisme » du CIO vis-à-vis du port du
voile ?
Cela remonte à 1996 aux Jeux d'Atlanta. Le CIO a cédé au diktat de
la République islamique d'Iran en acceptant une première athlète voilée,
la tireuse Lida Fariman, seule athlète féminine et porte-drapeau, tout un
symbole. Les Fédérations internationales céderont les unes après les autres,
d'autant que les réseaux femmes et sport dirigés par les Anglo-Saxonnes,
tenantes du relativisme culturel, y verront un progrès au nom de l'inclusivité,
nouvelle notion à la mode, sans comprendre qu'elles cautionnent des systèmes
fondés sur l'apartheid sexuel.
Les textes internationaux, guides ou conventions vont d'ailleurs intégrer
cette notion d'inclusivité, telle la déclaration de Berlin des ministres des
Sports en 2013 s'engageant à « faire porter l'accent sur l'inclusion
des filles et des femmes, des personnes handicapées et des groupes socialement
exclus dans l'élaboration de notre politique nationale de l'éducation physique,
du sport pour tous et du sport de haut niveau ». Ainsi, les femmes se
voient reléguées au rang de groupe vulnérable minoritaire aux besoins
spécifiques !
Les femmes
aux JO, un long parcours d'obstaclesLe 23 juin dernier, journée
internationale de l'Olympisme, vous étiez à l'initiative d'une action
symbolique en hommage aux athlètes afghanes et iraniennes. Pourquoi cette
action résonne-t-elle encore plus aujourd'hui, à l'approche des Jeux ?
Nous avons organisé un parcours de flamme symbolique, place de la Bastille à
Paris, qui a mobilisé à la fois un collectif d'associations féministes et
laïques et des athlètes et personnalités du monde du sport, principalement
originaires d'Iran et d'Afghanistan. Notre objectif était de montrer notre
solidarité avec les Iraniennes et les Afghanes qui sont victimes d'un véritable
apartheid sexuel, qui se manifeste notamment dans le sport. Interdit aux femmes
en Afghanistan, il est soumis à des restrictions humiliantes et contraires aux
règlements sportifs en Iran : obligation du port du voile, interdiction de
certaines disciplines car mixtes on non-Coran compatibles, interdiction de
l'accès aux stades dans le pays.
Ce sont les vraies valeurs olympiques que nous avons défendues, en dénonçant
la non-application de la règle 50.2 qui permet à des théocraties telles que
l'Iran de promouvoir un modèle de société fondé sur l'apartheid sexuel dans un
lieu regardé par près de la moitié de l'humanité. Nous avons marqué aussi
notre action en déposant, au siège de l'Unesco, les textes des conventions
internationales criminalisant l'apartheid racial et interdisant l'apartheid
dans le sport, textes sur lesquels nous avons ajouté le mot
« sexe ».
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Si Amnesty International » a mal vieillie car s’attaque à la laïcité dans notre pays ils font de l’extrémisme religieux comme d’autres alors que l’on est un pays qui a souffert et encore périodiquement d’attentats d’islamistes en étant traité de mécréants par ces partisans d’un islam rigoriste de cette religion moyenâgeuse datant des ténèbres avilissant les femmes en plus n’en déplaise à ces bienpensants hypocrites ?!
Car là ce n’est
plus du sport mais du prosélytisme à l’envers qui n’est là que pour semer le
trouble ou même l’antisémitisme comme en 1972 à MUNICK qui avait occasionné ce déferlement
meurtrier d’attentats contre les juifs d’ISRAEL et dans des manifestations
sportives mondiales qui n’ont qu’un but depuis l’antiquité grecque que de réunir
en compétition les meilleurs athlètes du monde qui eux concourait nus et bien sûr
il n’y avait pas de femmes !?
Les femmes
dans le monde heureusement mais et ce n’est pas suffisant ont gagné de liberté et
ce n’est pas encore assez mais malheureusement encore les humains sont entravés
par leur mysticisme religieux borné voir moyenâgeux pour certaines religions
qui sont la plaie et la faiblesse des hommes d’ailleurs chez nous en France dans
certaines villes qui l’on appelle zones de non droit une honte d’ailleurs pas de
quoi être fier ou la loi islamique « charia » est appliquée plutôt que
celle de notre république cela suffit ?!
Donc c’est
simple si certains pays arabo musulmans ne veulent pas appliquer ces règles anti
discrimination voir prosélytisme divers entre hommes et femmes ou des signes extérieurs
religieux divers ils n’ont pas à venir en France pays organisateur de ces J.O.
on a assez conflit de cet ordre dans le monde sans profiter d’un événement sportif
pour gâcher la fête des sports dans notre pays judéo chrétien qu’il traitait de
mécréants lors des attentats islamiques de 2001/2016 et toujours présents on l’oublie
trop vite !?
Jdeclef 22/07/2024
15h25
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