mercredi 24 juillet 2024

Avec les FRANCAIS lambda pas de problème ils avalent tout et n’y comprennent rien ou ne s’y intéressent pas c’est pourtant leur avenir et celui de leurs pays mais ils s’en fichent tant pis quand il sera trop tard ?!

 

Emmanuel Macron, comme un zeste de mauvaise foi c’est évident et pas qu’un zeste mais la pelure du fruit en entier car peut être qu’il préférait une démocrature on n’en est pas si loin que cela car le pouvoir plus on en a plus on en veut et lui on ne peut l’arrêter semble-t-il L’ORGUEIL D’UN HOMME N’A JAMAIS DE LIMITE ?

S’il a logiquement refusé de nommer un Premier ministre du NFP sans majorité stable, le président, faute de solution, a revisité la devise du petit père Queuille.

Par Nathalie Schuck

Publié le 24/07/2024 à 06h32

Emmanuel Macron, lors de son interview mardi 23 juillet sur France 2. © Mourad Allili - Sipa

Pour un peu, on songerait à cet adage qui a collé à la peau de François Hollande durant son quinquennat, devise de l'ancien président du Conseil Henri Queuille, symbole de l'impuissance de la IVe République : « Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »

Concédons un point à Emmanuel Macron. Pas de majorité, pas de Premier ministre, parce qu'il tomberait aussitôt sur une motion de censure, nous a expliqué le président pour sa première allocution depuis ces dantesques législatives. La gauche peut écumer de rage, crier au coup de force, elle qui avait in extremis sorti de son chapeau le nom d'une illustre inconnue, Lucie Castets, pour Matignon, elle n'a pas fait à ce stade la démonstration qu'elle excède 193 députés, quand il en faut 96 de plus pour gouverner à l'abri des coups de Trafalgar de l'opposition.
Présidence, commissions… Qui a obtenu quoi à l'Assemblée nationale ? Le président avait fixé la règle du jeu par avance, prévenant qu'il tirerait les leçons des élections internes pour les postes à responsabilité au sein de l'Assemblée, sorte de tour de chauffe. Or, ces scrutins se sont soldés par la défaite du candidat du NFP, le communiste André Chassaigne, qui n'a pas recueilli de majorité absolue sur son nom pour le perchoir, conduisant à la réélection de Yaël Braun-Pivet (sans majorité absolue non plus, car élue par 220 voix au troisième tour).

Match nul

Jean-Luc Mélenchon peut bien appeler en creux à une présidentielle anticipée en invitant le président sur X (ex-Twitter) à « se soumettre ou se démettre », rien ne changera cet état de fait mathématique : le Nouveau Front populaire ne détient pas à lui seul la majorité absolue de 289 sièges pour gouverner sans nouveaux alliés.

a majorité sortante a perdu cette élection », a consenti le président, ajoutant aussitôt : « Mais personne n'a gagné. » « Et comme il y a une session ordinaire du Parlement jusqu'au 1er août, relève un macroniste, s'il avait nommé un Premier ministre sans majorité, il aurait pu tomber, tout juste nommé, sur une motion de censure de la droite ou du RN. » CQFD.

Au sein même de la gauche, certains concédaient mardi que la solution dégainée sur le fil, à une heure de la prise de parole présidentielle, comme pour le prendre de vitesse après quinze jours de surplace, n'avait nulle chance d'aboutir et qu'il convenait de calmer rapidement le jeu pour ne pas alimenter de tensions supplémentaires. « La période est suffisamment tendue pour être à la hauteur et responsable », plaidait une figure du PS, sous le couvert de l'anonymat, car isolée.

« Macron est quand même un artiste, il a balayé ça d'un coup ! »

Les mêmes jugeaient plus que sérieux le profil de Lucie Castets, décrite à gauche comme un « bulldozer », une « machine de guerre », une « femme brillante ». Cette haute fonctionnaire – certes jamais élue, comme ce fut le cas d'Élisabeth Borne –, très engagée dans la vie associative en tant que porte-parole d'un collectif de défense des services publics (sujet qui a alimenté en partie le vote RN), directrice financière de la Ville de Paris – lourdement endettée de plus de 8 milliards d'euros, se gausse la droite – pouvait cocher de nombreuses cases sur le papier.

 Thomas Portes, ou l'outrance en bandoulièreRestait un sérieux handicap, dans un pays en proie aux tensions communautaires : elle émarge, comme la cheffe des Écologistes Marine Tondelier ou l'ancienne députée LFI Caroline Fiat, au bureau de « l'Observatoire national de l'extrême droite ». Une instance présidée par un certain Thomas Portes, député LFI mis en cause pour ses propos virulents tenus samedi lors d'une manifestation propalestinienne à Paris contre les athlètes israéliens, « pas les bienvenus aux JO ». Des propos condamnés par la quasi-totalité de la classe politique, à l'exception des directions du PS et des Verts. « Macron est quand même un artiste, il a balayé ça d'un coup ! » se délecte un stratège de droite.

Une périlleuse crise durant les JO ?

Reste qu'on n'est guère plus avancés, au risque de précipiter le pays dans une périlleuse crise en pleins JO. Là où les adversaires politiques du président marquent aussi un point, c'est que l'unique solution qu'il a posée sur la table pour sortir de l'impasse pèche par des incohérences qui frisent la mauvaise foi, pour dire le moins. Les partis qui ont participé au front républicain contre le RN, au second tour des législatives, ont la responsabilité de s'entendre pour constituer une coalition et nouer des « compromis », plaide le président, qui ne dévie pas de sa ligne du « en même temps ». Puisqu'ils ont été capables de s'entendre sur le dos de Marine Le Pen, argue-t-il, ils vont bien trouver d'autres terrains d'entente. Stupéfiant raccourci !

Un barrage républicain, par nature défensif, ne saurait constituer une alliance offensive. Ce ne peut être qu'une solution de dernier recours, un ultime rempart pour éviter ce que l'on considère comme une catastrophe. En se résignant à se désister en faveur du candidat « républicain » le mieux placé, la gauche – LFI incluse –, les Républicains et les partis macronistes n'ont fait qu'éviter ce qui était, à leurs yeux, le pire : une victoire du RN.

Des contorsions intellectuelles sur le RN, au risque de faire sauter le barrage

En clair, ce n'est pas parce qu'on accepte de s'inoculer le bacille de la peste, dans l'espoir de se sauver en fouettant son système immunitaire, que l'on consent à avaler sitôt après une potion à base de choléra. On ne voit pas par quel miracle le NFP (ne serait-ce que le Parti socialiste), les Républicains, Renaissance, Horizons, l'UDI et le MoDem se mettraient autour d'une table pour former un gouvernement d'ici « mi-août », terme relativement souple fixé par le président.

Rappelons que ces formations y ont d'autant moins intérêt que se profilent en 2026 des municipales qui vont à nouveau pousser à une logique de blocs politiques. Faute de solution, le « maître des horloges » n'a donc fait qu'acheter du temps, en espérant qu'une solution émerge d'ici là. Voire.

« Pacte législatif d'urgence » : l'étonnant numéro de contorsionnisme de Wauquiez

Autre contorsion intellectuelle, Emmanuel Macron a expliqué, et à raison, qu'il n'était pas sain que le Rassemblement national ait été écarté des postes importants à l'Assemblée. Les élus RN ne sont pas des « sous-députés », a-t-il sermonné, rappelant que le parti lepéniste a capté 10,6 millions de voix et regrettant les images d'élus refusant de serrer la main de leurs collègues marinistes. Une pierre dans le jardin de son Premier ministre par intérim, Gabriel Attal, partisan de ce cordon sanitaire. Mais pourquoi, dès lors, demander aux partis qui se sont entendus précisément pour ostraciser le RN de constituer ensemble un gouvernement ?

Plus grave, tordre ainsi la raison d'être du barrage républicain revient à courir le risque, à l'avenir, de le pulvériser. Comment les électeurs qui ont joué cette carte par défaut, votant parfois à contrecœur, daigneront-ils faire de même à l'avenir si on leur explique qu'il faudra accepter ensuite de pactiser ? Comment accepter qu'un geste défensif et de dernier recours soit interprété, à tort, comme une volonté de faire ami-ami ? Le danger : dynamiter définitivement un front républicain déjà mal en point, mais qui constituait encore une arme efficace, peut-être la dernière, pour barrer au RN et à LFI la route vers le pouvoir.

« Je ferai tout pour que les Français n'aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes », proclamait Emmanuel Macron fraîchement élu depuis la cour du Louvre en mai 2017. Avant de faire sauter, les unes après les autres, toutes les barrières qui les en empêchaient.

On pouvait penser que BAYROU autre bavard était pire comme enfumeur patenté s’écoutant parler d’ailleurs il s’entend très bien avec MACRON ou il a failli entrer dans ses gouvernements mais empêché par des erreurs sanctionnées par les règlements électoralistes mal respectés et qui a bénéficié quand même d’un poste honorifique grâce à ce président !?

Comme on est hélas un pays de magouilleurs politiciens professionnels de tous bords y compris comme nos dirigeants quand on hérite d’un président comme E.MACRON ce n’est pas un zeste de mauvaise foi c’est toute la peau du fruit qu’il a car c’est une spécialité car c’est un politicien « faux jeton » qu’il excuse cette grivoiserie sans malice mais réelle car rodé à l’exercice la seule chose qu’il sait faire parfaitement pour se comporter comme un pseudo monarque sans couronne mais avec trop de pouvoir que lui ont donné tous ses Français sans s’en rende compte car il ne fait rien d’autre depuis 2017 !?

D’autres ont essayé comme lui dans le passé depuis l’après mitterrandisme raté depuis + de 40 ans mais ils n’ont pas eu cette réussite et cette chance grâce à des Français bien sur râleurs mais si malléables et naïfs en fait !?

Le plus grave c’est que ces politiciens de tous bords depuis 1958 et cette Veme république jouent ce même jeu pervers et çà leur rapporte car les Français sont grugés par de tels personnages pas si honnêtes que cela mais hélas trop protégés par leurs immunités liées à leurs mandatures !?

Et tant que ces Français ne corrigent pas « leur individualisme borné ou leur petit chacun pour soi » étriqués se prenant pour les meilleurs comme des sélectionneurs de football qui croient jouer mieux que les joueurs professionnels par exemple comme ces piliers de bar au café du commerce qui disent « ah mais moi je n’ai pas voté pour lui » tu parles ils l’ont réélu !?

Donc on ne s’en sortira pas d’ici 2027 et même peut après avec un nouveau et ça fait 66 ans que ça dure faisant le bonheur des médias qui jettent de l’huile sur le feu !?

Jdeclef 24/07/2024 15h25

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