Emmanuel Macron, comme
un zeste de mauvaise foi c’est évident et pas qu’un zeste mais la pelure du fruit
en entier car peut être qu’il préférait une démocrature on n’en est pas si loin
que cela car le pouvoir plus on en a plus on en veut et lui on ne peut l’arrêter
semble-t-il L’ORGUEIL D’UN HOMME N’A JAMAIS DE LIMITE ?
S’il a
logiquement refusé de nommer un Premier ministre du NFP sans majorité stable,
le président, faute de solution, a revisité la devise du petit père
Queuille.
Publié le
24/07/2024 à 06h32
Emmanuel
Macron, lors de son interview mardi 23 juillet sur France 2. © Mourad Allili - Sipa
Pour un peu, on songerait à cet
adage qui a collé à la peau de François Hollande durant son quinquennat, devise
de l'ancien président du Conseil Henri Queuille, symbole de l'impuissance de la
IVe République : « Il n'est pas de problème dont une
absence de solution ne finisse par venir à bout. »
Concédons un point à Emmanuel Macron. Pas de majorité, pas de Premier
ministre, parce qu'il tomberait aussitôt sur une motion de censure, nous a
expliqué le président pour sa première allocution depuis ces dantesques
législatives. La gauche peut écumer de rage, crier au coup de force, elle
qui avait in extremis sorti de son chapeau le nom d'une illustre
inconnue, Lucie Castets, pour Matignon,
elle n'a pas fait à ce stade la démonstration qu'elle
excède 193 députés, quand il en faut 96 de plus pour
gouverner à l'abri des coups de Trafalgar de l'opposition.
Présidence,
commissions… Qui a obtenu quoi à l'Assemblée nationale ? Le
président avait fixé la règle du jeu par avance, prévenant qu'il tirerait les
leçons des élections internes pour les postes à responsabilité au sein de
l'Assemblée, sorte de tour de chauffe. Or, ces scrutins se sont soldés par la
défaite du candidat du NFP, le communiste André Chassaigne, qui n'a pas
recueilli de majorité absolue sur son nom pour le perchoir, conduisant à
la réélection de Yaël Braun-Pivet (sans
majorité absolue non plus, car élue par 220 voix au troisième tour).
Match nul
Jean-Luc Mélenchon
peut bien appeler en creux à une présidentielle anticipée en invitant le
président sur X (ex-Twitter) à « se soumettre ou se démettre », rien
ne changera cet état de fait mathématique : le Nouveau Front populaire ne
détient pas à lui seul la majorité absolue de 289 sièges pour
gouverner sans nouveaux alliés.
a majorité sortante a perdu cette élection », a consenti le président, ajoutant aussitôt : « Mais personne n'a gagné. » « Et comme il y a une session ordinaire du Parlement jusqu'au 1er août, relève un macroniste, s'il avait nommé un Premier ministre sans majorité, il aurait pu tomber, tout juste nommé, sur une motion de censure de la droite ou du RN. » CQFD.
Au sein même de la gauche, certains concédaient mardi que la solution
dégainée sur le fil, à une heure de la prise de parole présidentielle, comme
pour le prendre de vitesse après quinze jours de surplace, n'avait nulle chance
d'aboutir et qu'il convenait de calmer rapidement le jeu pour ne pas alimenter
de tensions supplémentaires. « La période est suffisamment tendue pour
être à la hauteur et responsable », plaidait une figure du PS, sous le
couvert de l'anonymat, car isolée.
« Macron est quand même un artiste, il a balayé ça d'un
coup ! »
Les mêmes jugeaient plus que sérieux le profil de Lucie Castets, décrite à
gauche comme un « bulldozer », une « machine de guerre »,
une « femme brillante ». Cette haute fonctionnaire – certes jamais
élue, comme ce fut le cas d'Élisabeth Borne –, très engagée dans la vie
associative en tant que porte-parole d'un collectif de défense des services
publics (sujet qui a alimenté en partie le vote RN), directrice financière de
la Ville de Paris – lourdement endettée de plus de 8 milliards d'euros, se
gausse la droite – pouvait cocher de nombreuses cases sur le papier.
Thomas Portes, ou
l'outrance en bandoulièreRestait un sérieux handicap, dans un pays
en proie aux tensions communautaires : elle émarge, comme la cheffe des
Écologistes Marine Tondelier ou l'ancienne députée LFI Caroline Fiat, au bureau
de « l'Observatoire national de l'extrême droite ». Une instance
présidée par un certain Thomas Portes, député LFI mis en cause pour ses propos virulents tenus samedi lors
d'une manifestation propalestinienne à Paris contre les athlètes
israéliens, « pas les bienvenus aux JO ». Des propos condamnés par la
quasi-totalité de la classe politique, à l'exception des directions du PS
et des Verts. « Macron est quand même un artiste, il a balayé ça d'un
coup ! » se délecte un stratège de droite.
Une périlleuse crise durant les JO ?
Reste qu'on n'est guère plus avancés, au risque de précipiter le pays dans
une périlleuse crise en pleins JO. Là où les adversaires politiques du
président marquent aussi un point, c'est que l'unique solution qu'il a posée
sur la table pour sortir de l'impasse pèche par des incohérences qui frisent la
mauvaise foi, pour dire le moins. Les partis qui ont participé au front républicain contre le RN,
au second tour des législatives, ont la responsabilité de s'entendre pour
constituer une coalition et nouer des « compromis », plaide le
président, qui ne dévie pas de sa ligne du « en même temps ».
Puisqu'ils ont été capables de s'entendre sur le dos de Marine Le Pen,
argue-t-il, ils vont bien trouver d'autres terrains d'entente. Stupéfiant
raccourci !
Un barrage républicain, par nature défensif, ne saurait constituer une
alliance offensive. Ce ne peut être qu'une solution de dernier recours, un
ultime rempart pour éviter ce que l'on considère comme une catastrophe. En se
résignant à se désister en faveur du candidat « républicain » le
mieux placé, la gauche – LFI incluse –, les Républicains et les partis
macronistes n'ont fait qu'éviter ce qui était, à leurs yeux, le pire : une
victoire du RN.
Des contorsions intellectuelles sur le RN, au risque de faire sauter le
barrage
En clair, ce n'est pas parce qu'on accepte de s'inoculer le bacille de la
peste, dans l'espoir de se sauver en fouettant son système immunitaire, que
l'on consent à avaler sitôt après une potion à base de choléra. On ne voit pas
par quel miracle le NFP (ne serait-ce que le Parti socialiste), les
Républicains, Renaissance, Horizons, l'UDI et le MoDem se mettraient autour
d'une table pour former un gouvernement d'ici « mi-août », terme
relativement souple fixé par le président.
Rappelons que ces formations y ont d'autant moins intérêt que se profilent
en 2026 des municipales qui vont à nouveau pousser à une logique de
blocs politiques. Faute de solution, le « maître des horloges » n'a
donc fait qu'acheter du temps, en espérant qu'une solution émerge d'ici là.
Voire.
« Pacte
législatif d'urgence » : l'étonnant numéro de contorsionnisme de
Wauquiez
Autre contorsion intellectuelle, Emmanuel Macron a expliqué, et à raison,
qu'il n'était pas sain que le Rassemblement national ait été
écarté des postes importants à l'Assemblée. Les élus RN ne sont pas
des « sous-députés », a-t-il sermonné, rappelant que le parti
lepéniste a capté 10,6 millions de voix et regrettant les images
d'élus refusant de serrer la main de leurs collègues marinistes. Une pierre
dans le jardin de son Premier ministre par intérim, Gabriel Attal, partisan de
ce cordon sanitaire. Mais pourquoi, dès lors, demander aux partis qui se sont
entendus précisément pour ostraciser le RN de constituer ensemble un
gouvernement ?
Plus grave, tordre ainsi la raison d'être du barrage républicain revient à
courir le risque, à l'avenir, de le pulvériser. Comment les électeurs qui ont
joué cette carte par défaut, votant parfois à contrecœur, daigneront-ils faire
de même à l'avenir si on leur explique qu'il faudra accepter ensuite de
pactiser ? Comment accepter qu'un geste défensif et de dernier recours
soit interprété, à tort, comme une volonté de faire ami-ami ? Le
danger : dynamiter définitivement un front républicain déjà mal en point,
mais qui constituait encore une arme efficace, peut-être la dernière, pour
barrer au RN et à LFI la route vers le pouvoir.
« Je ferai tout pour que les
Français n'aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes »,
proclamait Emmanuel Macron fraîchement élu depuis la cour du Louvre en
mai 2017. Avant de faire sauter, les unes après les autres, toutes les barrières
qui les en empêchaient.
On pouvait penser que BAYROU
autre bavard était pire comme enfumeur patenté s’écoutant parler d’ailleurs il
s’entend très bien avec MACRON ou il a failli entrer dans ses gouvernements
mais empêché par des erreurs sanctionnées par les règlements électoralistes mal
respectés et qui a bénéficié quand même d’un poste honorifique grâce à ce président !?
Comme on est hélas un pays
de magouilleurs politiciens professionnels de tous bords y compris comme nos dirigeants
quand on hérite d’un président comme E.MACRON ce n’est pas un zeste de mauvaise
foi c’est toute la peau du fruit qu’il a car c’est une spécialité car c’est un
politicien « faux jeton » qu’il excuse cette grivoiserie sans malice
mais réelle car rodé à l’exercice la seule chose qu’il sait faire parfaitement pour
se comporter comme un pseudo monarque sans couronne mais avec trop de pouvoir
que lui ont donné tous ses Français sans s’en rende compte car il ne fait rien
d’autre depuis 2017 !?
D’autres ont essayé comme
lui dans le passé depuis l’après mitterrandisme raté depuis + de 40 ans mais
ils n’ont pas eu cette réussite et cette chance grâce à des Français bien sur râleurs
mais si malléables et naïfs en fait !?
Le plus grave c’est que ces
politiciens de tous bords depuis 1958 et cette Veme république jouent ce même
jeu pervers et çà leur rapporte car les Français sont grugés par de tels
personnages pas si honnêtes que cela mais hélas trop protégés par leurs
immunités liées à leurs mandatures !?
Et tant que ces Français ne
corrigent pas « leur individualisme borné ou leur petit chacun pour soi »
étriqués se prenant pour les meilleurs comme des sélectionneurs de football qui
croient jouer mieux que les joueurs professionnels par exemple comme ces
piliers de bar au café du commerce qui disent « ah mais moi je n’ai pas
voté pour lui » tu parles ils l’ont réélu !?
Donc on ne s’en sortira pas
d’ici 2027 et même peut après avec un nouveau et ça fait 66 ans que ça dure
faisant le bonheur des médias qui jettent de l’huile sur le feu !?
Jdeclef 24/07/2024 15h25
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