Emmanuel Macron-Laurent
Wauquiez, qui sera le jouet de l’autre ? MAIS PERSONNE ILS SONT TOUS A
METTRE DANS LE MEME SAC DE VIPERES ?!
ANALYSE. En
négociant avec la macronie sur des postes à l’Assemblée et des mesures, la
droite court le risque de se faire aspirer. Mais peut aussi dicter sa loi.
Publié le
19/07/2024 à 09h23, mis à jour le 19/07/2024 à 10h57
DE TOUTE
FACON LES FRANCAIS NE SONT PLUS CAPABLES DE REFLECHIR ET DE COMPRENDRE CE QUI
FAIT LE BONHEUR DE CES POLITICIENS DE TOUS BORDS SANS OUBLIER LES MEDIAS QUI FONT
LE MALHEUR DE LA FRANCE EN JETANT DE L’HUILE SUR LE FEU ?!
Connaissez-vous
leucochloridium paradoxum ?
Une peu recommandable bestiole qui court les jardins, un petit ver hautement
toxique, dont la spécialité est de s'infiltrer dans le corps de sa proie, de
préférence un escargot inoffensif, pour prendre le contrôle de son cerveau, au
point d'en faire un gastéropode zombie et le jouet de ses ambitions, jusqu'à le
pousser au suicide…
Yaël
Braun-Pivet, l'insoumise de la macronie, réélue présidente de l'Assemblée
nationale
« Je dois un déjeuner à
Marc Fesneau et à Laurent Wauquiez ! » Ainsi des élus ont-ils entendu
Yaël Braun-Pivet claironner dans la cour d'honneur de l'Assemblée, sitôt après
son improbable réélection au
« perchoir » par 220 voix contre 207 pour le
candidat du Nouveau Front populaire, André Chassaigne, au troisième tour d'un
scrutin précédé de tractations de coulisses entre la droite et la macronie.
L'objet du deal : faire d'une pierre trois coups en empêchant, d'abord,
une gauche lestée de LFI de s'emparer de la présidence de cette haute
institution ; puis favoriser la reconduction de Yaël Braun-Pivet grâce au
retrait au second tour de Philippe Juvin, candidat de la Droite républicaine –
nouveau nom des députés LR – et au vote unanime en faveur de la sortante des
députés DR.
Le tout contre l'engagement
de laisser la droite s'emparer de postes clés au Palais-Bourbon
(une à deux vice-présidence, la commission des Finances dévolue à l'opposition,
un secrétaire au bureau de l'Assemblée et le poste envié de rapporteur général
du budget de la Sécurité sociale). Byzance, en somme, pour un groupe de droite
passé le 8 juillet de 61 députés à 45.
Les conseils de Sarkozy
Las, le risque est grand de
passer aux yeux de l'opinion pour des supplétifs de la macronie, pour prix de
quelques plats de lentilles. Lucide sur cet écueil, qui a manqué d'envoyer son
ancien allié Éric Ciotti dans le fossé à force de périlleuses valses avec Élisabeth
Borne puis Gabriel
Attal, Laurent Wauquiez a fait partir dans la soirée un message ferme dans
la boucle des élus DR : « Laurent vous demande de communiquer pour
bien relayer le fait que si le groupe n'avait pas pris ses responsabilités,
nous aurions ce soir un communiste à la tête de l'Assemblée nationale. »
Les électeurs de droite leur sauront, il est vrai, sans doute gré d'avoir
empêché que le NFP s'empare de ce siège stratégique. Mais à quel prix, et pour
quel résultat ? Que feraient Wauquiez et les siens s'il prenait à Emmanuel
Macron l'idée, au vu du scrutin au « perchoir », de les appeler à
Matignon, alors qu'ils ont fermement exclu pour l'heure toute
participation à un gouvernement, pour ne pas compromettre les chances de
leur champion pour 2027 ?
Emmanuel
Macron est toxique, il a piégé Laurent Wauquiez ! Et s’il veut le ficeler,
il n’a plus qu’à l’appeler à MatignonUn stratège proche du PS
Certes, la droite pourrait
toujours refuser en objectant qu'avec 220 voix, on ne va pas loin et
qu'une telle équipe tomberait sur la première motion de censure venue. Mais les
lieutenants du chef de l'État auraient beau jeu d'accuser DR de se laver les
mains des difficultés du pays, après avoir topé pour des fauteuils moins
prestigieux. « On se met d'accord pour des postes à l'Assemblée, mais on
n'est pas prêts à le faire pour la France ? Je suis dégoûté ! »
s'étrangle un député de droite, inquiet : « Le piège macroniste va se
refermer sur nous. »
Sitôt après ce vote crucial
pour le « perchoir », les adversaires de la droite comme de son
nouveau chef s'en donnaient à cœur joie pour dénoncer, tel François Ruffin, à
l'unisson du reste de la gauche, des « magouilles » entre DR et la
macronie. Ou tel Éric Ciotti, piquant, moquant une droite devenue « la
bouée de sauvetage d'un pouvoir à la dérive ».
J'ai entendu des députés RN dire : “Les DR sont devenus
macronistes” ! » se désole un élu de droite, écartelé toute la
journée entre deux mauvais choix, la peste ou le choléra : se mettre
d'accord avec la macronie ou laisser passer le NFP. « En même temps, nos
électeurs étaient horrifiés de se dire qu'André Chassaigne pouvait devenir
président de l'Assemblée… » « Emmanuel Macron est toxique, il a piégé
Laurent Wauquiez ! Et s'il veut le ficeler, il n'a plus qu'à l'appeler à
Matignon », grince un stratège proche du PS en méditant sur le
septennat écoulé : « Il ne faut pas passer de deal avec Macron. Tout
ce qu'il touche, il l'avale. Il est entre la plante vénéneuse et le boa
constrictor. Wauquiez est tombé dans les rets d'une araignée venimeuse. Il ne
peut plus dire qu'il ne veut pas de coalition avec lui. Il vient de faire quoi
à l'Assemblée ? Nous, on est à l'aise, ils ont ressoudé le NFP. »
La
« master class » d'Ursula von der Leyen pour composer une majorité
Macron, Wauquiez, qui
dévorera l'autre ? Entre ces deux animaux politiques, l'affaire est loin
d'être terminée. Dès l'annonce de la dissolution, l'ancien ministre de Nicolas
Sarkozy a compris qu'il fallait renoncer à sa stratégie du surplomb, au-dessus
de la mêlée comme président de région, et replonger sans plus tarder dans
ce qui allait de toute évidence redevenir le cœur battant de la vie
politique : l'Assemblée. De quoi clouer le bec à ceux qui, dans son camp,
le jugeaient velléitaire. De même Wauquiez a-t-il aussitôt intégré qu'il lui
fallait récupérer les commandes du groupe des députés ex-LR en posant dès le
départ une règle claire : pas de participation à un gouvernement.
« Il n'y aura pas de ministres », a-t-il prévenu dès la première
réunion de son nouveau groupe.
Mais il lui a aussi fallu
entendre les revendications de ses élus, dont
les 17 à 18 députés de droite « constructifs »,
ouverts à l'idée d'une coalition, qui ont fait valoir que la droite ne pouvait
pas donner le sentiment de se désintéresser du pays. Les mêmes, qui
avaient envisagé de monter leur propre groupe – un « puputsch »,
moque un « wauquieziste » –, ont été rattrapés sur le fil, plusieurs
recevant un appel de leur nouveau patron pour leur enjoindre
de rester, contre promesse d'être écoutés. Ainsi serait né le « pacte
législatif » en cours d'élaboration à droite, qui prévoit une dizaine de
textes de loi pour mettre le marché dans la main d'un futur gouvernement, sur
le thème : si vous les reprenez, nous les voterons et ne déposerons pas de
motion de censure. Sinon… Ce texte, discuté par les députés DR ce lundi et ce
mercredi, et par les sénateurs LR ce jeudi, devrait être présenté publiquement
lundi, possiblement lors d'une conférence de presse commune de Wauquiez et son homologue du Sénat Bruno Retailleau.
Les Jeux olympiques de la
stupidité budgétaire
Une habile stratégie, sur le
papier, car faute de majorité à l'Assemblée, le futur gouvernement va se
retrouver coincé de tous les côtés. Et pourrait s'estimer bienheureux d'avoir
du grain à moudre en puisant dans les propositions de la droite. De sources
concordantes, Nicolas Sarkozy aurait encouragé Wauquiez en ce sens, en
mode : « Si tu veux être un homme d'État, tu as intérêt à te montrer
aidant et à éviter que le NFP se retrouve au gouvernement. »
« Sarkozy a dit à Wauquiez que c'était dans son intérêt d'aider »,
appuie un macroniste. L'ancien président avait tenu le même discours à Ciotti
lorsqu'il avait pris les commandes des Républicains.
« Laisser reposer la
pâte à crêpes »
Côté macroniste, Gabriel
Attal, patron du groupe EPR (Ensemble pour la République, ex-Renaissance),
travaille aussi à un « pacte d'action » égrenant de grands principes,
suffisamment élastiques pour être compatibles avec une coalition de gauche,
comme de droite. Le Premier ministre démissionnaire, chargé des affaires courantes,
compte engager des discussions avec les autres chefs de groupe. Wauquiez fait
volontiers savoir qu'il échange avec lui, comme avec ses homologues du MoDem
Marc Fesneau et d'Horizons Laurent Marcangeli pour chercher des points de
passage sur des textes de loi, sous conditions. Entre le nouveau patron de
la droite et le nouveau leader des députés macronistes, les échanges seraient
d'autant plus fluides que leur ennemi commun s'appelle le NFP, et
singulièrement Jean-Luc Mélenchon.
Côté Wauquiez, avec le
« pacte législatif », l'objectif est limpide. Il s'agit de tordre le
bras du président et d'un futur gouvernement en leur dictant ses réformes. Sur
le budget pour 2025, en particulier, DR veut mettre sa patte en matière de
maîtrise des dépenses publiques, alors que la France est censée avaler l'amère
pilule d'un plan d'économies de plus de 20 milliards d'euros pour
redresser ses comptes. Moyennant quoi, la droite pourrait s'abstenir et ne pas
souscrire à une motion de censure. Manière pour DR, à moyen terme, d'imposer à
la macronie une victoire idéologique, une OPA programmatique, sans mettre les
mains dans le cambouis d'un gouvernement de coalition qui pourrait faire les
affaires de Marine Le Pen. Manière aussi de signifier que la droite est prête,
quoi qu'il advienne, à diriger le pays. Reste qu'il s'agit d'une ligne de
crête, comme l'a montré la journée rocambolesque de jeudi. « On risque de
se faire aspirer malgré nous par la macronie », redoute un député DR,
pourtant rétif à tout accord.
« Le
risque insurrectionnel est aujourd'hui majeur en France »
Côté
macroniste, de fait, on souffle le chaud et le froid. « L'idée d'adopter
des textes de manière commune, c'est une bonne chose. On aura le moins de
lignes rouges possibles », apaise une importante figure du groupe
présidentiel, dans une main tendue. Décryptage, un rien plus musclé, d'un autre
fidèle du président : « Si Wauquiez se retrouve responsable de
l'arrivée du NFP au pouvoir, bon courage ! Il doit donner à manger à ses
élus, car beaucoup rêvent d'être ministres. Le président veut dessiner une coalition
à la rentrée, il veut prendre le temps. Tout le monde va laisser reposer un peu
la pâte à crêpes. À la fin, ça peut être un gouvernement technique avec une
durée de vie limitée et des débauchages individuels. » Dans les couloirs
de l'Assemblée, un stratège macroniste livrait le fond de sa pensée ce jeudi, à
l'issue de la première journée épique de la XVIIe législature :
« Tout ça, ça nous convient très bien. On va pouvoir montrer qu'on a su
racheter LR. »
Ce n’est pas plutôt à ces politiciens de tous bords de
cette classe politique sclérosée que l’on revoit toujours les mêmes parce qu’en
plus on les élis et réélis depuis + de 40 ans depuis l’après mitterrandisme raté
dont on n’a pas tiré les leçons comme d’habitude en reprenant les mêmes
politiciens sans idées novatrices qui ne pensent qu’à eux et surtout à leurs privilèges
et avantages si lucratifs sur le dos du peuple Français d’une naïveté ou bêtise
remarquable et qui n’a rien trouvé de
mieux que d’élire et réélire ce Mr macron orgueilleux comme un paon qui fait la
roue pire que ceux d’avant qui n’étaient déjà pas des foudres de guerre mais pas
dangereux alors que lui n’a rien trouvé de mieux de semer un souk pas possible
avec sa dissolution inutile car inéligible jusqu’en 2027 se protégeant
indirectement puisque ne pouvant être modifiee cela avant 1 an avec un
gouvernement provisoire ou on reprend les mêmes comme par exemple Yaël Braun-Pivet, l'insoumise de la macronie, réélue
présidente de l'Assemblée nationale après avoir aussi menacer le
pays de guerre civile ou maintenant « Le risque insurrectionnel qui est
aujourd'hui majeur en France » avec l’alibi des Jeux olympiques de la stupidité budgétaire de toute façon avec notre pays surendetté
avec sa dette pharaonique de + 3100 milliards d’euros irremboursables on n’est
plus à çà prêt ?!
Alors « oui le
torchon brule » dans cette Veme république usée obsolète de 66 ans mais
qui l’éteindra avec notre honte pour La France et ses ressortissants qui n’ont
plus d’amour propre comme Mr MACRON qui les dédaigne et qui quelque fois les
insulte en plus (parce que lui il peut tout faire celui qui a mis notre pays « cul
par-dessus tètes » selon son expression inélégante !?)
Jdeclef 19/07/2024
12h40
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