Myriam El Khomri a
pris la succession de François Rebsamen au ministère du Travail mardi 2 septembre
2015.
Nomination de
Myriam El Khomri : Les cinq gros dossiers qui attendent la nouvelle ministre
La benjamine du
gouvernement, nommée ce mercredi au ministère du Travail, a du pain sur la
planche. Avec une priorité, toujours la même, faire baisser le chômage. Mais
Myriam El Khomri aura aussi pour lourde tâche de mener à bien quatre autres
dossiers chauds.
Succession de Rebsamen: Qui est Myriam El Khomri, la nouvelle ministre du Travail?
Faire baisser le chômage
L’enjeu est
simple : si le chômage ne baisse pas en 2017, François Hollande
renoncera à se représenter à l’élection présidentielle de 2017. Une mission et
une promesse de taille, donc, pour la nouvelle ministre du Travail, qui sait
également que l’emploi reste la première préoccupation des Français. Pour la
première fois depuis janvier, le nombre de demandeurs d’emploi a marqué le pas
en juillet, en reculant de 0,1 %. Mais il continue de flirter avec le
chiffre record de 3,55 millions de personnes sans aucune activité.
Le rebond de l’activité avait suscité l’optimiste au 1er trimestre (+0,7 %), mais le coup d’arrêt du deuxième (+0,0 %) a hypothéqué la prévision du ministre sortant, François Rebsamen, d’une « baisse effective » du chômage « à la fin de l’année ».
Une réforme du droit du
travail
Pour un droit du
travail à la carte ? Le sujet s’annonce explosif… Manuel Valls entend
poursuivre la réforme du travail, déjà engagée en 2013 et récemment avec la loi
Rebsamen. S’il n’est pas question pour le Premier ministre de revenir sur la
durée légale du travail, il souhaite donner « plus de latitude » aux
employeurs et aux salariés « pour décider eux-mêmes », et plus de
poids aux accords d’entreprises ou de branches par rapport à la loi. Les
propositions de la mission dirigée par l’ancien directeur du Travail,
Jean-Denis Combrexelle, sont attendues en septembre.
Sur cette question, très sensible, les contributions se multiplient en faveur d’un code du travail « à la carte ». Après l’ouvrage de l’ancien ministre Robert Badinter et du juriste Antoine Lyon-Caen, deux études sont publiées cette semaine : l’une du libéral Institut Montaigne, l’autre du groupe de réflexion de gauche Terra Nova.
La conférence sociale
Le rendez-vous est
pris pour octobre. La ministre va devoir donner un contenu au rendez-vous pris
les 19 et 20 octobre pour une nouvelle conférence sociale. Son ordre du
jour n’est pas encore défini, la COP-21 de décembre sur le climat devrait être
abordée. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, s’y rendra volontiers,
car il juge que « la conférence sociale est un vrai moment de
travail » et « une bonne méthode ». Ses homologues de la CGT et
de FO, Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly, sont plus sceptiques et laissent
planer le doute sur leur participation.
Préciser le compte personnel
d’activité
Créé par la loi sur
le dialogue social, le compte personnel d’activité devra regrouper au
1er janvier 2017 les différents comptes existants (pénibilité,
formation…). Une concertation sera engagée avec les partenaires sociaux avant
le 1er décembre, et s’ils le souhaitent, ils pourront ouvrir une
négociation. Les contours de ce compte que les salariés pourront conserver tout
au long de leur carrière, seront précisés par un projet de loi en 2016.
Redresser les comptes de
l’assurance chômage
Les partenaires
sociaux (patronat et syndicats) vont remettre sur le métier les règles
d’indemnisation du chômage dans les mois à venir. L’actuelle convention arrive
à échéance le 30 juin 2016 et la négociation de la prochaine sera suivie
de près par le gouvernement. Les comptes de l’Unedic sont dans le rouge, avec
un déficit qui devrait atteindre 4,6 milliards d’euros en 2015 et une
dette de près de 26 milliards.
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Cette jeune dame illustre inconnue de la majorité des français lambda issue de la diversité, c'est à la mode (et une de plus dit-on : «chouchoute" du président de la république, c’est ce que dit la presse..?!)
Que peut-elle faire ?
Car on se demandait même un temps si un ministre du travail était utile?
Un cadeau empoisonné pour cette nouvelle ministre avec deux pièges, la baisse du chômage et la réforme du code du travail !
Sans compter cette rentrée explosive avec ces conflits sociaux en images de fond et ces élections à venir !
En fait une figurante jetée dans la fosse aux lions !?
Politique
GOUVERNEMENT La nouvelle ministre du Travail aura pour première mission de
faire baisser le chômage...
Nomination de
Myriam El Khomri : Les cinq gros dossiers qui attendent la nouvelle ministre
La benjamine du
gouvernement, nommée ce mercredi au ministère du Travail, a du pain sur la
planche. Avec une priorité, toujours la même, faire baisser le chômage. Mais
Myriam El Khomri aura aussi pour lourde tâche de mener à bien quatre autres
dossiers chauds.Succession de Rebsamen: Qui est Myriam El Khomri, la nouvelle ministre du Travail?
Faire baisser le chômage
L’enjeu est
simple : si le chômage ne baisse pas en 2017, François Hollande
renoncera à se représenter à l’élection présidentielle de 2017. Une mission et
une promesse de taille, donc, pour la nouvelle ministre du Travail, qui sait
également que l’emploi reste la première préoccupation des Français. Pour la
première fois depuis janvier, le nombre de demandeurs d’emploi a marqué le pas
en juillet, en reculant de 0,1 %. Mais il continue de flirter avec le
chiffre record de 3,55 millions de personnes sans aucune activité.Le rebond de l’activité avait suscité l’optimiste au 1er trimestre (+0,7 %), mais le coup d’arrêt du deuxième (+0,0 %) a hypothéqué la prévision du ministre sortant, François Rebsamen, d’une « baisse effective » du chômage « à la fin de l’année ».
Une réforme du droit du
travail
Pour un droit du
travail à la carte ? Le sujet s’annonce explosif… Manuel Valls entend
poursuivre la réforme du travail, déjà engagée en 2013 et récemment avec la loi
Rebsamen. S’il n’est pas question pour le Premier ministre de revenir sur la
durée légale du travail, il souhaite donner « plus de latitude » aux
employeurs et aux salariés « pour décider eux-mêmes », et plus de
poids aux accords d’entreprises ou de branches par rapport à la loi. Les
propositions de la mission dirigée par l’ancien directeur du Travail,
Jean-Denis Combrexelle, sont attendues en septembre.Sur cette question, très sensible, les contributions se multiplient en faveur d’un code du travail « à la carte ». Après l’ouvrage de l’ancien ministre Robert Badinter et du juriste Antoine Lyon-Caen, deux études sont publiées cette semaine : l’une du libéral Institut Montaigne, l’autre du groupe de réflexion de gauche Terra Nova.
La conférence sociale
Le rendez-vous est
pris pour octobre. La ministre va devoir donner un contenu au rendez-vous pris
les 19 et 20 octobre pour une nouvelle conférence sociale. Son ordre du
jour n’est pas encore défini, la COP-21 de décembre sur le climat devrait être
abordée. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, s’y rendra volontiers,
car il juge que « la conférence sociale est un vrai moment de
travail » et « une bonne méthode ». Ses homologues de la CGT et
de FO, Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly, sont plus sceptiques et laissent
planer le doute sur leur participation.
Préciser le compte personnel
d’activité
Créé par la loi sur
le dialogue social, le compte personnel d’activité devra regrouper au
1er janvier 2017 les différents comptes existants (pénibilité,
formation…). Une concertation sera engagée avec les partenaires sociaux avant
le 1er décembre, et s’ils le souhaitent, ils pourront ouvrir une
négociation. Les contours de ce compte que les salariés pourront conserver tout
au long de leur carrière, seront précisés par un projet de loi en 2016.
Redresser les comptes de
l’assurance chômage
Les partenaires
sociaux (patronat et syndicats) vont remettre sur le métier les règles
d’indemnisation du chômage dans les mois à venir. L’actuelle convention arrive
à échéance le 30 juin 2016 et la négociation de la prochaine sera suivie
de près par le gouvernement. Les comptes de l’Unedic sont dans le rouge, avec
un déficit qui devrait atteindre 4,6 milliards d’euros en 2015 et une
dette de près de 26 milliards.----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cette jeune dame illustre inconnue de la majorité des français lambda issue de la diversité, c'est à la mode (et une de plus dit-on : «chouchoute" du président de la république, c’est ce que dit la presse..?!)
Que peut-elle faire ?
Car on se demandait même un temps si un ministre du travail était utile?
Un cadeau empoisonné pour cette nouvelle ministre avec deux pièges, la baisse du chômage et la réforme du code du travail !
Sans compter cette rentrée explosive avec ces conflits sociaux en images de fond et ces élections à venir !
En fait une figurante jetée dans la fosse aux lions !?
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