Monde
TERRORISME L'information,
relayée par un cadre d'Al Qaida, est confirmée par les Etats-Unis...
Le djihadiste
français David Drugeon est mort
Des rumeurs circulaient sur sa mort depuis
novembre 2014, après une frappe de drone en Syrie, sans
que cette information ait pu être confirmée. Un haut cadre de Al-Qaida en Syrie
a confirmé le décès de David Drugeon, a annoncé ce vendredi le journaliste
de RFI et spécialiste des mouvements djihadistes David Thomson sur Twitter.
Cette information a été confirmée par un responsable américain ce
vendredi.
Il serait décédé lors d’une
frappe à Alep
Selon un
« vétéran de Al-Qaida Central », précise David Thomson, David Drugeon
aurait été tué en juillet lors d’une frappe américaine près d’Alep, en
Syrie. « C’est la première fois qu’elle [sa mort] est annoncée par une
source Al-Qaida de haut rang », relève le journaliste, qui s’appuie sur
les déclarations du Saoudien Abdul-Mohsen Abdullah Ibrahim Al-Sharekh.
«Il est sans aucun doute mort», a déclaré ce vendredi
un responsable américain sous couvert de l'anonymat. Une autre source
américaine avait indiqué auparavant qu'il y avait «de très fortes chances»
qu'il ait été tué.
Le cadre du groupe terroriste confirme qu’avant
de se rendre en Syrie, David Drugeon était passé par l’Afghanistan.
En novembre 2014, il se trouvait effectivement à idlib, en Syrie, où la
coalition avait mené des frappes de drones, confirme Abdul-Mohsen Abdullah
Ibrahim Al-Sharekh, qui ajoute
que le jeune homme a survécu « miraculeusement ».
Quelques mois plus tard, il serait décédé à Alep, en
Syrie, selon cette même source, qui ne précise pas dans quelles circonstances
David Drugeon est mort. La piste de la frappe ciblée de drone semble
« l’option semble la plus probable » estime David Thomson.
Une formation au Pakistan
dans le fief d’Al-Qaida
Surnommé Hamza al
Faransi, le Français originaire de Vannes inquiétait au plus haut point les services de
renseignement français.David Drugeon était l’un des rares occidentaux à avoir été formé dans le fief de Al-Qaida, dans les zones tribales du Waziristan du Nord, au Pakistan. C’est dans cette zone, où il a passé plusieurs années, qu’il aurait rencontré Mohammed Merah, qui a tué sept personnes, dont trois enfants juifs, à son retour en France en 2012.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire