jeudi 29 décembre 2016

Attendons de voir s'il sera élu déjà et surtout s'il tiendra ses multiples promesses comme d'autres avant lui qui en ont tant fait avec les résultats que l'on a connus avec déception après !

François Fillon doit-il conserver les trois référendums de septembre ?


S'il est élu, le candidat LR défend toujours l'idée d'organiser un référendum portant sur trois questions en septembre 2017. Certains grincent des dents...

F.FILLON ne bouge pas de sa ligne pour l'instant : s'il est élu, il compte bien organiser, en septembre, un référendum portant sur trois questions. « Bien sûr, on sait très bien que la période de grâce sera courte pour le nouveau pouvoir, quel qu'il soit, mais nous pensons que ce référendum, de par la nature consensuelle des questions, ne sera pas un sujet », déclare au Point Jérôme Chartier, l'un des plus proches du candidat LR. Le référendum portera sur la réduction du nombre de parlementaires, la réforme territoriale avec la suppression à terme du département pour la mise en place du conseiller territorial et, enfin, l'unification du régime des retraites dans le privé et le public.
Reprenons point par point : la réduction du nombre de parlementaires ne pose pas de difficulté tant l'opinion l'approuve. Il n'est pas besoin de modifier la Constitution, une simple loi organique suffirait. Mais, compte tenu du sujet sensible, les parlementaires étant les moins bien placés pour se faire hara-kiri, la question ne peut être tranchée que par référendum. Le candidat LR n'a pas chiffré cette diminution qui déclenchera, si elle est approuvée, un redécoupage des 577 circonscriptions par le ministre de l'Intérieur. Ce charcutage électoral fait souvent l'objet de discussions houleuses avec l'opposition... Rappelons que François Fillon reste insensible aux suppliques de ses soutiens LR qui le prient de remettre en cause le non-cumul des mandats voté sous le quinquennat de François Hollande. L'homme de la Sarthe résiste, il en fait une question de principe en résonance avec l'opinion. Ses principaux soutiens, dont Gérard Larcher, continuent cependant de plaider pour un assouplissement du non-cumul de manière à ce qu'un maire puisse devenir député ou sénateur, afin de rester « à portée d'engueulades » des électeurs.

Réduire la cellulite administrative

Le deuxième sujet soumis au référendum soulève lui aussi une sourde opposition au sein du camp Fillon : la réforme du mille-feuille des collectivités territoriales. François Fillon l'a souvent dit : pour faire des économies sur les dépenses publiques, il faut supprimer des strates administratives, cette cellulite des bureaucraties accumulée au fil du temps souvent par lâcheté et clientélisme. Il propose donc de revenir à la réforme du conseiller territorial qu'il avait lancée en 2009 (et que la gauche a abrogée avant son entrée en vigueur). Les conseillers territoriaux auraient, dans ce cadre, vocation à siéger au conseil régional comme au conseil départemental. Cela préfigure la disparition à terme des départements comme entités administratives propres. Là aussi, cette réforme passe difficilement à l'Assemblée nationale, qui a tendance à être « départementaliste ». François Hollande a essuyé quelques revers à ce sujet... Fillon choisit donc la voie du référendum afin de ne pas être prisonnier de sa majorité. Il ouvrira également une souplesse pour les régions qui, si elles le souhaitaient, pourraient se démarier ou se marier à leur guise. Une manière de régler le cas de l'Est avec la réticence de l'Alsace à se fondre dans un grand ensemble...
Enfin, le troisième sujet est épineux : l'unification des régimes des retraites et le recul de l'âge de la retraite à 65 ans. C'est une énorme réforme puisqu'il s'agit non seulement d'unifier le public et le privé, mais aussi de mettre un terme aux régimes spéciaux (SNCF, ouvriers de l'État, etc.). Concrètement, les fonctionnaires rejoindraient le régime général, à savoir que leur pension ne serait plus calculée à partir des salaires des 6 derniers mois, mais sur les 25 meilleures années. Cette méthode provoquerait la baisse des pensions des agents publics, même si, en contrepartie, les primes et les heures supplémentaires étaient intégrées à ce calcul, comme pour le privé. L'unification ira-t-elle jusqu'à intégrer au régime général les retraites des diverses caisses comme celles des commerçants, artisans, notaires, salariés agricoles... ?

Un référendum sur les retraites contesté à droite

« Pourquoi passer par un référendum pour aborder la réforme des retraites ? s'interroge un député LR. Pourquoi faire trancher par référendum un sujet que François Fillon aura mis sur la table durant sa campagne ? Son élection à la présidence de la République vaut mandat pour le faire. En plus, on va repartir dans une campagne électorale alors qu'on se sera déjà tapé un an de campagne avec les primaires et six mois avec la présidentielle... Les gens nous élisent pour gouverner, alors, gouvernons ! » Comme si la présidentielle n'était plus assez légitime qu'il faille la conforter par un référendum de réassurance... C'est dire le délitement de la confiance des politiques en leur propre élection.
L'autre problème soulevé par ce référendum de septembre est celui de l'agenda parlementaire. Le Parlement ne siégera pas avant octobre. Or, c'est à cette date que commencera le débat sur la loi de finances et le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale). L'Assemblée sera saturée par les textes financiers, ce qui repoussera d'autant l'unification des régimes des retraites. Certains, auprès de Fillon, plaident donc pour que le projet sur les retraites fasse l'objet d'une ordonnance dès l'été, juste après l'élection, pour gagner du temps et profiter au maximum de l'élan de la présidentielle. Les fameuses ordonnances que prônait... Alain Juppé (entre autres).
Dans le projet Fillon, d'autres mesures exigent une modification de la Constitution, mais il n'est pas précisé le moyen retenu pour y parvenir (vote en Congrès ou référendum).
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Ce politicien ex 1er ministre n'a rien fait de probant sous l'aire Sarkozienne !?

Il promet surtout une rigueur drastique, car pense-t-il plus facile à mettre en place à marche forcée ?!

Moi qui suis un vieil homme qui vote depuis 50 ans et ait connu tous les présidents depuis de Gaulle, je n'en n'ai jamais vu un qui ait tenu ses promesses quel qu'elles soient, mais par contre, pressurer le bon peuple lambda tous l'ont fait quelques soient leurs bords politiques !

Les seuls bénéficiaires d’améliorations ou privilèges ont toujours été les nantis et les politiciens eux-mêmes !
Et ça, on l'a hérité de notre histoire et de l'ancien régime monarchique et ce malgré notre révolution de 1789 qui s'est édulcorée avec le 1er empire napoléonien dont on applique encore pas mal de ses codes et réformes bien qu’étant dans cette V eme république obsolète qui ne s'est pas adaptée au monde moderne qui a évolué et se noie dans une administration autocratique indirectement par des présidents qui ont trop de pouvoirs !

F.FILLON hobereau bourgeois sarthois nanti va leurrer le bas peuple qui croit encore au changement, mais lui est comme tous les autres, un vieux politicien revanchard 2017 sera dur, mais pour toujours les mêmes (pas ses congénères!)

C'est aux français de réfléchir ou de se faire tondre une fois de plus ?
Jdeclef 29/12/2016 11h40

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