Politique
«L'Émission
politique»: Éducation, revenu universel, migrants... Les idées de Benoît Hamon
ÉMISSION Le candidat à
la primaire PS était l’invité de France 2…
Une émission sobre, à l’image de son invité. « L’Emission politique » de France 2 accueillait ce jeudi soir Benoît Hamon, candidat à la primaire socialiste. L’ancien ministre de l’Education a développé pendant plus de deux heures ses thématiques face à David Pujadas et Léa Salamé. Vous n’avez pas suivi l’émission ?
Oui,
oui, Hamon a (un peu) défendu Hollande
L’ancien ministre a défendu le chef de l’Etat : « les critiques dont il a fait l’objet sont sans doute injustes, mais son rapport aux Français était devenu tel que ça a été une délivrance pour beaucoup d’entre eux ».
Interrogé sur la décision de François Hollande de ne pas briguer un second mandat, Benoît Hamon a estimé qu’il s’agit d'« un acte politique fort », qui permettra d’avoir « une primaire d’une autre nature que s’il y avait participé ». Et de conclure : « en décidant de ne pas se représenter, je considère qu’il tourne la page du quinquennat ».
Hamon
« assume des passerelles avec Jean-Luc Mélenchon »
Il a échappé à une question sur ses éventuelles convergences avec Arnaud Montebourg mais pas sur une possible alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Léa Salamé a évoqué les points communs de leurs programmes respectifs : réduction du temps de travail, VIe République, transition écologique, consultation citoyenne, droit de vote des étrangers, circuits courts… « J’assume les passerelles avec Jean-Luc Mélenchon », a répondu Benoît Hamon, qui a voulu insister sur un point de divergence avec Jean-Luc Mélenchon, « mais aussi avec Arnaud Montebourg » sur l’Europe. « Moi je suis pour un protectionnisme, mais aux frontières de l’Europe ».
Et
soudain, le pape François surgit
Après une bonne heure d’émission plutôt tranquille, le ton est monté entre le candidat à la primaire socialiste et Julien Sanchez, maire Front National de Beaucaire (Gard). « Comment pouvez-vous assumer d’accueillir des centaines de milliers de clandestins ? », a interrogé l’élu frontiste. Benoît Hamon a alors dégainé sa carte secrète.
« Je veux saluer le message incroyablement positif du pape François, qui s’est tourné vers les catholiques, les non-catholiques, les citoyens européens… pour inviter à la solidarité, à la compassion à l’accueil, et à l’hos-pi-ta-li-té. Et en disant aux catholiques, ne faites pas la différence, vous avez en face de vous des êtres humains, qui supposent de ne pas faire de différences ni selon les origines, ni selon leurs couleurs, ni selon leurs religions ».
Trois
mesures pour l’éducation
Benoît Hamon a détaillé trois de ses mesures concernant l’éducation. Le député des Yvelines a jugé « indispensable d’étendre la réforme de l’éducation prioritaire aux lycées ». Réforme limitée jusque-là aux écoles et collèges, prévoyant notamment du soutien pour les 6e, du temps pour le travail commun des professeurs et des primes rehaussées.
Il a également insisté sur la « formation continue » des professeurs, ce qui suppose « la création de 20.000 postes supplémentaires ». Autre « priorité », l’école « primaire ». « Il faut se fixer un objectif pour que, sur le cycle 2 (CP au CE2, ndlr), il n’y ait pas plus de 20 élèves par classe en moyenne. Je considère que, là aussi, il faut un recrutement supplémentaire de 20.000 enseignants », a-t-il déclaré.
« Le
revenu universel, c’est une nouvelle sécurité sociale »
La séquence économique a été largement
consacrée à décortiquer la mesure phare de Benoît Hamon. Elle permettrait à
tous les Français de toucher 535 euros par mois, dès l’âge de 18 ans.
« Le travail va se raréfier. Il va falloir accompagner des femmes et des
hommes qui travailleront moins. La question est posée de savoir comment ils se
protégeront », a justifié le candidat.
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Benoit HAMON a fait son
émission politique comme d’autres, il en a le droit en tant que futur candidat
ce politicien, bien élevé, propret, mais cela ne suffit pas, il n’apporte rien
de nouveau qui renverserait la table de cette politique française figée !
Et prendre en référence
les dires et faits du pape quel qu’il soit est une erreur dans ces moments de
fortes tensions religieuses et attaques sur notre laïcité dans notre pays n’est
pas approprié !
Il perd son temps comme
d’autres qui divisent le PS et la gauche indirectement, qui n’ont pas encore
compris que la division, c’est la défaite !
A par cela on trouve
rien de nouveau dans son intervention et mêmes des propositions utopiques d’un
PS rétrograde sous certains aspects !