Face à Valls,
aubrystes et hollandistes cherchent un candidat
Orphelins de
la candidature de Hollande, les fidèles du chef de l'État cherchent une parade
et convergent avec les supporteurs de la maire de Lille...
Pour
Martine Aubry,
le renoncement de François
Hollande laisse derrière lui un paysage politique qui lui fait
horreur. Ses trois candidats cauchemardesques sont en piste : Emmanuel Macron,
Manuel Valls et Arnaud Montebourg
! La maire de Lille n'a plus l'intention de se présenter elle-même, elle a donc
cherché à persuader Christiane Taubira de reprendre le flambeau. Cependant,
l'ex-ministre de la Justice n'est pas non plus dans l'état d'esprit de tenter
sa chance à la primaire. Il y aurait bien Anne Hidalgo, mais la maire de Paris
a un autre agenda en tête : pour elle, la fenêtre de tir sera 2022...De l'autre côté, les hollandistes sont encore sous le choc. La cabale de Manuel Valls, son forcing depuis plus d'un mois, laisse un goût d'amertume. François Hollande n'a pas laissé d'héritier évident... Sollicitée, Najat Vallaud-Belkacem n'a pas donné suite aux appels du pied. Appelée au secours, Marisol Touraine, la ministre de la Santé, hésite. Elle prend le temps de la réflexion. Jean-Christophe Cambadélis ne peut à la fois organiser la primaire, diriger le parti et se porter candidat. Donc, il n'y va pas. Stéphane Le Foll craint le procès en « trahison » et renonce lui aussi. Pierre Moscovici est empêché par son statut de commissaire européen.
Peillon sur le chemin du retour ?
Pas
question de compter sur les « poids lourds » du gouvernement.
Ségolène Royal ? Si la bourde cubaine ne l'a pas définitivement disqualifiée,
on la dit plutôt séduite par Emmanuel Macron... Jean-Yves Le
Drian et Bernard Cazeneuve auraient déjà pris fait et cause pour Manuel Valls,
tout comme Didier Guillaume et Bruno Le Roux, les deux chefs de groupe PS au
Sénat et à l'Assemblée nationale.C'est donc vers un « troisième homme » que les regards se tournent : Vincent Peillon. « Une opération est en cours menée par Aubry, Moscovici, Taubira et Hidalgo pour aller le chercher », nous dit-on. L'ancien ministre de l'Éducation nationale a sauté du chariot infernal assez tôt (en avril 2014) au début de ce quinquennat, pour se réfugier au Parlement européen. De ce fait, l'homme des rythmes scolaires est assez préservé par l'usure du pouvoir qui atteint tous les autres candidats envisageables.
Il était, avant 2012, l'un des chefs du courant L'Espoir à gauche (bien que fâché avec Royal), avant de fonder le Rassemblement social, écologique et démocrate, qui le situe dans une position assez centrale dans l'arc-en-ciel des sensibilités du PS. Professeur associé à l'université de Neuchâtel, on ne sait s'il a mis à profit cette période de retrait de la scène nationale pour réfléchir à un programme présidentiel et à ses propres ambitions. Depuis quelques mois, on murmurait son retour « à l'automne ». Mais jamais personne n'avait envisagé qu'il pourrait être celui qui prendrait le relais de François Hollande, considéré aujourd'hui comme un astre mort au sommet de l'État. Affaire à suivre...
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Ils peuvent le
remercier, F.HOLLANDE il a réussi sa synthèse à l'envers, ce que l'on appelle la division
!
Quant à M.VALLS qui va
y aller, car obligé vu les circonstances, ce n'est pas le meilleur peut être ?
Mais surement le moins
mauvais, de cette gauche et PS « éparpillé
façon puzzle » pour paraphraser un film célèbre pour s'opposer à cette
droite qui elle est unie derrière son candidat F.FILLON !
Surtout si les derniers
HOLLANDAIS et AUBRYSTES cherchent encore des éléphants aux allures de mammouth
pour augmenter encore cette division déjà consommée!
Là, vraiment à l'image
de notre président cette gauche multiple PS y compris doit aimer le suicide
collectif, y compris les écolos à ne pas oublier, mais eux ils y sont habitués
!
Jdeclef 05/12/2016
15h34