La convention de la Belle
alliance populaire a eu lieu à Paris le 3 décembre 2016.
Politique
Primaire à
gauche: «On s'est senti un peu orphelins quand Hollande a renoncé»
REPORTAGE La Belle
alliance populaire, créée pour rassembler la gauche en vue de primaire prévu en
janvier, organisait sa convention nationale ce samedi à Paris...
« Merci François ! »
Le ton est exalté. Jean-Christophe Cambadélis clôt la convention nationale de
la Belle alliance populaire par une ode au chef de l’Etat qui a annoncé jeudi
qu’il ne briguerait pas de second mandat. « Respect ! Merci, tu
es l’honneur de la France ! », martèle le premier secrétaire du Parti socialiste,
à l’unisson avec les membres du gouvernement qui se sont succédé à la tribune
de cette convention supposée sonner le « rassemblement » de la
gauche, le mot d’ordre du jour. Mais dans le public, moins nombreux que
prévu, les militants socialistes ne remercient pas tous le président
de renoncer à la présidentielle de 2017.
Stupeur et déception
Qu’ils se sentent
« déçus », « tristes », ou même « orphelins »,
les sympathisants de gauche croisés par 20 Minutes dans le grand hall près
de la Porte de la Villette étaient surtout « perplexes ». Un
flottement imprévu s’est invité dans ce rassemblement pimpant, avec ses clips
pêchus, ses lancements en musique et son estrade circulaire placée au milieu du
public pour plus de dynamisme. Mais le cœur y est-il
vraiment ? Gérard, qui a fait le déplacement depuis le Morbihan,
ne cache pas sa déception. « La grande majorité des adhérents de ma
fédération aurait préféré que François
Hollande se représente ». Quelques-uns ont d’ailleurs annulé
leur venue. « Globalement, son bilan est positif, c’est vraiment
injuste », lâche-t-il.Danièle était si déçue que le chef de l’Etat ne brigue pas un second mandat qu’elle a lancé une pétition en ligne « pour que François Hollande ne renonce pas ». « Je ne m’y attendais pas du tout », dit-elle, justifiant « le choc » qu’elle a ressenti en écoutant l’allocution présidentielle jeudi. « Je crois qu’on s’est senti un peu orphelins. »
« On fait partie de la génération
Hollande »
Même sentiment
d’abandon chez les plus jeunes. « On fait partie de la génération Hollande
qui a adhéré au PS dès 2011 », explique Elvyn, 25 ans. Pour le jeune
homme, « les sociaux-démocrates sont orphelins » depuis l’annonce de
François Hollande. Jeudi, la surprise s’est peu à peu teintée de déception.
« Puis je me suis servi un verre de vin », raconte-t-il, jugeant
qu'« aujourd’hui, c’est pas facile d’être socialiste au quotidien ».
Lylia souligne toutefois que ses copines non militantes ont salué la décision
du président. Pour ces jeunes, ce regain de popularité du président est une
légère consolation, alors qu’ils n’ont pas encore choisi pour qui voter
à la primaire
de la gauche.A deux semaines de la clôture des candidatures, les Hollandais ne savent pas tous vers qui reporter leur voix. « François Hollande laisse un gros vide, on est dans le flou pour la primaire et la gauche se divise de plus en plus depuis son annonce », estime Maïwenn, 20 ans, qui regrette que le président « n’ait pas désigné clairement d’héritier ». Pour Gérard, Manuel Valls est le successeur idéal. Le Premier ministre, qui ne s’est pas déclaré à ce jour, a annulé sa participation à la convention la veille. Pour Laoussine, qui ne soutient plus le président à cause « de son bilan économique catastrophique et de la déchéance de nationalité », ce sera Arnaud Montebourg.
La candidature de Manuel Valls devrait être une question de jours
Doutes et questions autour
de la primaire de la gauche
Julie*, retraitée,
craint elle aussi que les divisions internes ne ternissent la primaire.
« C’est un peu le bordel », souffle-t-elle à la buvette au sujet de
ceux qui ont décidé d’être candidat à la présidentielle sans passer par la case
primaire, comme Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron ou Sylvia Pinel.
« J’étais contre cette primaire, car, de par sa fonction présidentielle,
il n’était pas normal que François Hollande doive y participer. » Arrivée
« perplexe » à la convention, Julie en repart plutôt contente d’avoir
entendu « des discours rassembleurs », même si elle n’est pas
certaine que la gauche l’emporte en 2017.Les discours se sont enchaînés pendant un peu moins de quatre heures sans apporter toutes les réponses aux doutes des militants. Mais ils leur ont mis « un peu de baume au cœur ». « Ça nous remobilise », sourit Francis, qui fait partie de la section PS de Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise). Et ce n’est déjà pas si mal, car « ces dernières semaines, c’était tristounet, quand on tractait. C’est à cause du Hollande-bashing », souffle-t-il. Les militants pro-Hollande quittent donc la convention un peu moins tristes qu’ils ne sont arrivés.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce politicien (ex rond de cuir d’un parti PS en pleine
déconfiture) qui s’est retrouvé par accident ou par défaut comme on veut
dire, suite à la défection de DSK, et propulsé indirectement président de notre
république qui peut être pour la 1ere fois de son quinquennat médiocre a pris
la bonne décision !
Ce monsieur n’est pas
un grand homme, ni un homme d’état (seul
de Gaulle avait droit à ce titre) il a l’impression d’avoir fait un exploit
en « jetant l’éponge » il
n’a évité que de se faire jeter comme Kleenex usagé par la majorité des
français !
Il pourra se vanter
d’avoir été le 1er président de cette V eme république ringarde a
n’avoir pas tenu jusqu’au bout pour soit disant essayer de sauver cette gauche
hyper dispersée, il n’y a pas de quoi être fier !
Il va pouvoir bavasser
pendant les 5 mois qui lui reste et donner des leçons aux autres qu’il ne suit
pas lui-même d’ailleurs, peut être encore voyager à nos frais, car il aime
cela, après avoir ridiculisé une dernière fois la FRANCE !
Et n’oublions pas :
si M.VALLS démissionne choisir un 1er ministre pour bâcler les
affaires courantes dont on se doute que les candidats au poste ne vont pas ce
précipiter ?!