Société
L’État
d’urgence prolongé pour la cinquième fois
SÉCURITÉ
C’est la plus longue période d’état d’urgence
ininterrompue depuis la création de ce régime d’exception pendant la guerre
d’Algérie…
Et de cinq. L’Assemblée
nationale a adopté par 288 voix contre 32, dans la nuit de mardi à
mercredi, une nouvelle prolongation de l’état d’urgence
post-attentats, jusqu’au 15 juillet 2017, après les élections
présidentielle et législatives. La très grande partie de la majorité et de
l’opposition ont voté pour. Seuls les députés Front de gauche, les écologistes
contestataires et une poignée de députés LR ont voté contre.
Devant
une centaine de députés, le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux
a souligné que « pèse aujourd’hui sur la France un risque terroriste d’un
niveau extrêmement élevé ». Depuis la dernière prolongation votée juste
après l’attentat de Nice, « nous avons déjoué par moins de 13 attentats,
impliquant une trentaine d’individus », dont des femmes et mineurs, a-t-il
plaidé.Et « l’intense période électorale dans laquelle nous entrons accroît encore le risque de passage à l’acte des terroristes. Il nous faut prendre toutes les précautions pour que ces débats puissent se dérouler dans les meilleures conditions », a-t-il estimé en ouverture.
20 mois
consécutifs de ce régime d’exception
Durci
par le Parlement depuis un an, le régime d’état d’urgence permet des
assignations à résidence, des perquisitions administratives, des interdictions
de cortèges, des contrôles d’identité et fouilles de bagages et de véhicules,
des fermetures de lieux de réunion…La prolongation jusqu’au 15 juillet permettra « d’enjamber » l’élection présidentielle d’avril-mai et les élections législatives de juin afin de laisser le soin à un nouveau gouvernement de décider (ou non) d’une sortie de l’état d’urgence. Le projet de loi stipule d’ailleurs que la prolongation ne sera pas interrompue par les démissions du gouvernement suivant les élections
Cette prolongation devrait être votée conforme jeudi au Sénat afin d’éviter une interruption automatique de l’état d’urgence le 22 décembre, quinze jours après la démission du gouvernement Valls. La France connaîtra ainsi sa plus longue période d’état d’urgence ininterrompue - 20 mois - depuis la création de ce régime d’exception pendant la guerre d’Algérie.
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Il
fallait que le gouvernement trouve une mesure emblématique après les attentats
de 2015 pour assouplir des lois permettant d’enquêter plus librement voire
augmenter les renseignements pour lutter plus facilement contre le
terrorisme !
Et
montrer qu’il agissait contre cette crise de violence et de guerre
anti-terroriste devenue mondiale !
En fait
sur le fond certains se demandent son utilité par la façon autorisée d’éroder
un peu nos libertés encadrées par notre justice trop tatillonne ou laxiste qui
pouvait protéger indirectement les malfrats ou malfaisants plus que les
victimes !
A par
cela nous trouveront toujours « des
empêcheurs de tourner en rond et une kyrielle de bien-pensants hypocrites »
pour critiquer cette mesure votée à une grande majorité par notre assemblée
nationale et nos députés représentant le peuple !
Mais
qu’ils ne se plaignent pas trop, tant il n’est pas appliqué avec beaucoup de
rigueur !
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