lundi 19 décembre 2016

Cette comptabilité de pauvres gens qui fuient les massacres de la guerre à ALEP en SYRIE sont indécents !


Un bus dans le sud d'Alep, le 18 décembre 2016.

Monde

Alep: Plus de mille personnes ont pu quitter la ville malgré le report des évacuations


SYRIE Des bus qui s'apprêtaient à entrer dans des villages prorégime ont été attaqués et incendiés par des hommes armés...

Malgré le report des évacuations, ils ont pu quitter Alep. Plus de mille personnes ont pu quitter ce lundi le secteur rebelle d’Alep assiégé par le régime lors d’une nouvelle opération d’évacuation des habitants. Elles sont arrivées près de Khan al-Assal, en territoire rebelle à l’ouest de la deuxième ville de Syrie.

« Près de 20 bus transportant des personnes évacuées d’Alep sont arrivées tôt lundi » à l’ouest de la métropole du nord de la Syrie, a déclaré Ahmad al-Dbis, chef d’une unité de médecins et de volontaires qui coordonnent l’évacuation. « Il y a quelque 1.200 à 1.300 personnes ici », a déclaré ce médecin.

Dans le même temps, 500 personnes ont été évacuées de Foua et Kafraya, deux localités chiites prorégime assiégées par les rebelles dans la province d’Idleb (nord-ouest), voisine de celle d’Alep, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

« Les enfants ont attrapé froid, on les a empêché d’aller aux toilettes »


Les évacuations d’Alep devaient être menées simultanément à celles des villages de Foua et Kafraya, dans la province d’Idleb (nord-ouest). Mais une vingtaine de bus qui s’apprêtaient à entrer dans ces deux localités chiites prorégime assiégées par les rebelles ont été attaqués et incendiés par des hommes armés issus de la mouvance djihadiste. Un des chauffeurs a trouvé la mort, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

« L’opération a été reportée en raison de l’absence de garanties concernant la sécurité des évacués des deux villages de Foua et Kafraya », avait annoncé l’OSDH, précisant que la suspension était due à l’attaque des bus. « Cinq bus transportant 350 personnes sont arrivés d’Alep-est », a toutefois indiqué Ahmad al-Dbis, chef d’une unité de médecins et de volontaires qui coordonnent l’évacuation près de Khan al-Assal. « Ils sont dans un état terrible, ils n’ont pas mangé, ils n’ont pas bu, les enfants ont attrapé froid, on les a empêché d’aller aux toilettes », a-t-il précisé.

Une médiation de la Russie et de la Turquie a poussé le régime à autoriser le départ de ce convoi qui était arrivé au dernier point de contrôle du régime, a expliqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Cinq bus pourraient maintenant quitter les deux localités de Foua et Kafraya, mais une route sécurisée doit être trouvée pour permettre leur passage », a souligné Abdel Rahmane.

Des milliers de personnes continuent d’attendre dans le froid


Plus tôt, un responsable du groupe rebelle Nourredine al-Zinki, Yasser al-Youssef, avait indiqué que les évacuations étaient « momentanément interrompues ». Le correspondant de l’Agence France Presse dans le secteur rebelle d’Alep a vu toute la journée des milliers de personnes agglutinées dans le quartier d’al-Amiriyah, d’où étaient partis jeudi des convois avant que l’opération ne soit suspendue par le régime le lendemain.

En vertu d’un nouvel accord entre belligérants et leurs parrains russe, turc et iranien, 100 bus sont entrés à Alep en vue de l’évacuation, « sous la supervision du Croissant-Rouge et du Comité international de la Croix-Rouge », d’après les médias officiels.

En début de soirée, après des heures d’attente, plus de 30 bus étaient pleins à craquer, certaines personnes debout faute de place, mais les véhicules n’ont pas quitté la ville, a rapporté le journaliste de l’AFP. Des milliers d’autres personnes, dont beaucoup d’enfants, continuaient d’attendre dans le froid glacial pour ne pas rater un autre convoi, a-t-il précisé. Certains ont enlevé des vêtements de leurs bagages et y ont mis le feu pour se réchauffer alors que les températures avoisinaient les -6 degrés Celsius en soirée.

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Ce qu’il faudrait savoir, c’est pour ceux qui se sauvent à pied ou comme ils peuvent et qui grimpent dans ces bus pour les amener on ne sait où exactement et ce qu’ils deviennent sont-ils vraiment en sécurité secourus aidés, pas sur quand on connait le régime de BACHAR AL ASSAD (car la barbarie et les exactions sont toujours là, car malheur aux vaincus !)

Pendant ce temps-là les six grands pays du fameux conseil de sécurité dit civilisés palabres comme d’habitude à l’ONU avec son système de véto débile n’arrivent pas à se mettre d’accord pour de simples couloirs humanitaires vraiment sécurisés et neutres avec des observateurs pour les faire respecter !

Mais cela leur donne bonne conscience un alibi à la Ponce Pilate honteux !

Il n’y a pas de quoi être fier quand on n’est pas capable de secourir des femmes enfants, vieillards non combattants innocents, et la France fait partie de cette hypocrisie avec notre ministre des affaires étrangères J.M.AYRAULT le mou et notre président F.HOLLANDE borné qui heureusement ne sera plus là en 2017 et s’ingénue à dénoncer bien sur  les horreurs commises par ce dictateur ce que l’on sait, mais inutile de le confirmer, car il s’en fiche totalement ainsi que de son peuple mais que l’on n’a quand même reçu en son temps en grande pompe en France !

Plutôt que discuter avec le régime Syrien et la Russie « poutinienne » son allié pour obtenir des gestes de bonne volonté !

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