Guaino se paie une nouvelle fois Fillon
Le candidat à la
présidentielle a vertement répondu à son parti qui a brandi la menace de le
priver de l'investiture aux législatives.
Henry
Guaino est remonté comme une pendule. Le député Les Républicains des
Yvelines était l'invité de RTL ce
matin, et clairement, pour lui, point de trêve des confiseurs. Candidat à la
présidentielle, Guaino a prévenu son parti : l'« intimidation » et la
« menace » de perdre l'investiture de son parti pour les législatives
ne le feraient pas renoncer à sa candidature à la présidentielle. « Ça
m'est complètement égal. Complètement égal, a affirmé l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy. Ils
sont rigolos tous ces politiciens. On n'a jamais rien obtenu de moi ni par la
menace, ni par l'intimidation, ni par le chantage », a-t-il asséné sur
RTL.Dans un entretien au JDD ce week-end, le président de la commission nationale d'investiture du parti Les Républicains, Jean-François Lamour, avait déclaré à propos de M. Guaino qu'« à partir du moment où il n'accepte pas le résultat de la primaire [...], il se met évidemment en situation de voir son investiture remise sur la table en janvier ». « Mon but dans la vie, ce n'est pas de me présenter aux législatives, ce n'est pas de conserver comme eux à tout prix une circonscription », a rétorqué Guaino.
« Un parti politique ce n'est pas une caserne »
De
toute façon, l'un des derniers gaullistes de LR ne cesse de le marteler : les
primaires sont une arnaque. Expliquant que quelque 4 à 5 millions de personnes
s'étaient déplacées lors de la primaire de la droite, estimant que peut-être la
même proportion le ferait pour celle de la gauche, Henri Guaino a conclu que
l'on était loin du corps électoral français, soit 45 millions d'électeurs, dont
près de 85 % participent à la présidentielle. Une élection qui est « la
rencontre d'un homme et de la nation ». Il ne reconnaît donc aucune
légitimité particulière à François Fillon, dont il abhorre le programme.Il a répété son opposition à un projet politique dont il ne sera pas « complice ». François Fillon, « c'est le patron de quoi ? [...] un parti politique, ce n'est pas une caserne », a-t-il lâché. Son projet « n'exprime pas la philosophie [...] de ma famille politique, dans laquelle je suis rentré il y a très longtemps, bien avant Jean-François Lamour », a ajouté M. Guaino. « Ma famille politique, elle n'a jamais voulu détruire l'assurance maladie », a-t-il ajouté.
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(Assez odieux comme d’habitude,
il faut bien le dire) dit ce qu'il pense, plus gaulliste que
les plus gaullistes est une épine de la droite fillonniste et ne prend pas de
gants pour semer la zizanie dans son parti !
Ce n'est pas la 1ere fois d'ailleurs !
Ce qui gêne les instances de son parti
qui voudrait l'écarter bien sûr, c’est cela aussi la fausse démocratie des
partis politiques !
Pourtant, il n'est pas si dangereux que
çà pour F.FILLON ?!
Jdeclef 28/12/2016 10h29
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