mercredi 28 décembre 2016

Exemple d'un électron libre vindicatif au sein de son parti LR ce politicien ex conseiller de N.SARKOZY !

Guaino se paie une nouvelle fois Fillon


Le candidat à la présidentielle a vertement répondu à son parti qui a brandi la menace de le priver de l'investiture aux législatives.

Henry Guaino est remonté comme une pendule. Le député Les Républicains des Yvelines était l'invité de RTL ce matin, et clairement, pour lui, point de trêve des confiseurs. Candidat à la présidentielle, Guaino a prévenu son parti : l'« intimidation » et la « menace » de perdre l'investiture de son parti pour les législatives ne le feraient pas renoncer à sa candidature à la présidentielle. « Ça m'est complètement égal. Complètement égal, a affirmé l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy. Ils sont rigolos tous ces politiciens. On n'a jamais rien obtenu de moi ni par la menace, ni par l'intimidation, ni par le chantage », a-t-il asséné sur RTL.
Dans un entretien au JDD ce week-end, le président de la commission nationale d'investiture du parti Les Républicains, Jean-François Lamour, avait déclaré à propos de M. Guaino qu'« à partir du moment où il n'accepte pas le résultat de la primaire [...], il se met évidemment en situation de voir son investiture remise sur la table en janvier ». « Mon but dans la vie, ce n'est pas de me présenter aux législatives, ce n'est pas de conserver comme eux à tout prix une circonscription », a rétorqué Guaino.

« Un parti politique ce n'est pas une caserne »

De toute façon, l'un des derniers gaullistes de LR ne cesse de le marteler : les primaires sont une arnaque. Expliquant que quelque 4 à 5 millions de personnes s'étaient déplacées lors de la primaire de la droite, estimant que peut-être la même proportion le ferait pour celle de la gauche, Henri Guaino a conclu que l'on était loin du corps électoral français, soit 45 millions d'électeurs, dont près de 85 % participent à la présidentielle. Une élection qui est « la rencontre d'un homme et de la nation ». Il ne reconnaît donc aucune légitimité particulière à François Fillon, dont il abhorre le programme.
Il a répété son opposition à un projet politique dont il ne sera  pas « complice ». François Fillon, « c'est le patron de quoi ? [...] un parti politique, ce n'est pas une caserne », a-t-il lâché. Son projet « n'exprime pas la philosophie [...] de ma famille politique, dans laquelle je suis rentré il y a très longtemps, bien avant Jean-François Lamour », a ajouté M. Guaino. « Ma famille politique, elle n'a jamais voulu détruire l'assurance maladie », a-t-il ajouté.
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(Assez odieux comme d’habitude, il faut bien le dire) dit ce qu'il pense, plus gaulliste que les plus gaullistes est une épine de la droite fillonniste et ne prend pas de gants pour semer la zizanie dans son parti !

Ce n'est pas la 1ere fois d'ailleurs !
Ce qui gêne les instances de son parti qui voudrait l'écarter bien sûr, c’est cela aussi la fausse démocratie des partis politiques !

Pourtant, il n'est pas si dangereux que çà pour F.FILLON ?!
Jdeclef 28/12/2016 10h29

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