Coignard -
Pollution : le silence étouffant de Ségolène Royal
Les grandes villes
françaises suffoquent, mais la ministre de l'Environnement, si prompte à
s'emparer des micros et des caméras, est aux abonnés absents.
Ségolène
Royal, numéro trois du gouvernement, est ministre de
l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, également en charge des Transports.
Elle devrait donc, à double titre – l'environnement et les transports –, être
mobilisée vingt-quatre heures sur vingt-quatre face à la pollution de l'air qui
sévit depuis le début de la semaine. Elle s'est contentée, jeudi 8 décembre, de
faire savoir que des mesures en faveur des transports propres seraient
annoncées ce samedi en conseil des ministres.
Quelle
étrange sobriété médiatique pour une responsable politique qui, par temps
calme, n'évite jamais une caméra ou un micro ! Alors que la capitale fait
penser à Pékin, la préfecture de Paris a mis en place une circulation alternée
et la région a instauré la gratuité dans les transports en commun depuis le
mardi 6 décembre. Las ! L'état de vétusté du réseau ferroviaire a provoqué
le blocage du trafic sur plusieurs portions du RER. Les Franciliens se trouvent
pris en otages, mais Ségolène Royal, quant à elle, tente – mission
impossible ! – de rectifier l'impression désastreuse qu'ont laissée ses
récents éloges de Fidel Castro, comme en témoigne un de ses tweets :
« À l'Assemblée nationale, mise au point sur Cuba
qui remet bien les choses en place. » Puis elle préfère communiquer sur sa
visite à Châtellerault, dans son ancienne région de Poitou-Charentes, où l'on
fabrique des moteurs d'avion « beaucoup moins polluants », ou sur son
départ, ce vendredi, pour Arras et Dunkerque afin de célébrer les
« territoires à énergie positive ».
Aux
abris !
Autant
de sujets passionnants, mais totalement déconnectés de la gestion de crise à
laquelle devrait s'atteler Ségolène Royal. La présidente (LR)
de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a d'ailleurs interpellé la
ministre, mercredi 7 décembre, en lui demandant de « sortir de
son silence devant la galère des Franciliens ».
Mais
celle-ci reste muette. Elle hésite sûrement à réveiller la vieille querelle qui
l'oppose à la maire de Paris, Anne Hidalgo, à propos de la circulation
alternée. Le 20 mars 2015, lors du précédent pic de pollution, elle n'avait pas
résisté : « Ce qu'il faut à Paris et aux grandes villes, c'est une vraie
politique du transport propre pour tous les jours. Pas des décisions
punitives. » Surtout, elle préfère fuir ses responsabilités sur un dossier
dans lequel elle n'a que des coups à prendre. Ce n'est pas la première fois.
Bien qu'ayant la tutelle des transports, elle était aussi restée aux abris, au
printemps dernier, tandis que les blocages des raffineries provoquaient une
pénurie d'essence dans une bonne partie du pays.
Plus les jours passent, plus la
pollution dure, plus cette stratégie d'évitement devient choquante.
Parce qu’elle n’a rien
à dire et ne peut rien faire, alors elle attend que cela se passe :
(Et cette femme voulait être présidente de
notre république, sans autres commentaires…)
Tant souvent, elle
ouvre la bouche pour des dires de bêtises ou faire des bourdes, voir aussi
changer d'avis au gré des événements !
F. HOLLANDE la garde peut-être parce qu'il y a un sentiment familial ?
Mais hélas, c'est encore une erreur de sa part dans ses castings gouvernementaux si mauvais !
F. HOLLANDE la garde peut-être parce qu'il y a un sentiment familial ?
Mais hélas, c'est encore une erreur de sa part dans ses castings gouvernementaux si mauvais !
Les inutiles au
gouvernement, il y en a encore une brochette, pour les 5 mois restants !