vendredi 9 décembre 2016

Sans vouloir être plus méchant qu'il ne le faut, ce silence de S. ROYAL n'est pas étouffant, mais plutôt rafraichissant !

Coignard - Pollution : le silence étouffant de Ségolène Royal


Les grandes villes françaises suffoquent, mais la ministre de l'Environnement, si prompte à s'emparer des micros et des caméras, est aux abonnés absents.

Ségolène Royal, numéro trois du gouvernement, est ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, également en charge des Transports. Elle devrait donc, à double titre – l'environnement et les transports –, être mobilisée vingt-quatre heures sur vingt-quatre face à la pollution de l'air qui sévit depuis le début de la semaine. Elle s'est contentée, jeudi 8 décembre, de faire savoir que des mesures en faveur des transports propres seraient annoncées ce samedi en conseil des ministres.
Quelle étrange sobriété médiatique pour une responsable politique qui, par temps calme, n'évite jamais une caméra ou un micro ! Alors que la capitale fait penser à Pékin, la préfecture de Paris a mis en place une circulation alternée et la région a instauré la gratuité dans les transports en commun depuis le mardi 6 décembre. Las ! L'état de vétusté du réseau ferroviaire a provoqué le blocage du trafic sur plusieurs portions du RER. Les Franciliens se trouvent pris en otages, mais Ségolène Royal, quant à elle, tente – mission impossible ! – de rectifier l'impression désastreuse qu'ont laissée ses récents éloges de Fidel Castro, comme en témoigne un de ses tweets : « À l'Assemblée nationale, mise au point sur Cuba qui remet bien les choses en place. » Puis elle préfère communiquer sur sa visite à Châtellerault, dans son ancienne région de Poitou-Charentes, où l'on fabrique des moteurs d'avion « beaucoup moins polluants », ou sur son départ, ce vendredi, pour Arras et Dunkerque afin de célébrer les « territoires à énergie positive ».
Aux abris !
Autant de sujets passionnants, mais totalement déconnectés de la gestion de crise à laquelle devrait s'atteler Ségolène Royal. La présidente (LR) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a d'ailleurs interpellé la ministre, mercredi 7 décembre, en lui demandant de « sortir de son silence devant la galère des Franciliens ».
Mais celle-ci reste muette. Elle hésite sûrement à réveiller la vieille querelle qui l'oppose à la maire de Paris, Anne Hidalgo, à propos de la circulation alternée. Le 20 mars 2015, lors du précédent pic de pollution, elle n'avait pas résisté : « Ce qu'il faut à Paris et aux grandes villes, c'est une vraie politique du transport propre pour tous les jours. Pas des décisions punitives. » Surtout, elle préfère fuir ses responsabilités sur un dossier dans lequel elle n'a que des coups à prendre. Ce n'est pas la première fois. Bien qu'ayant la tutelle des transports, elle était aussi restée aux abris, au printemps dernier, tandis que les blocages des raffineries provoquaient une pénurie d'essence dans une bonne partie du pays.
Plus les jours passent, plus la pollution dure, plus cette stratégie d'évitement devient choquante.
 
Parce qu’elle n’a rien à dire et ne peut rien faire, alors elle attend que cela se passe :
(Et cette femme voulait être présidente de notre république, sans autres commentaires…)

Tant souvent, elle ouvre la bouche pour des dires de bêtises ou faire des bourdes, voir aussi changer d'avis au gré des événements !

F. HOLLANDE la garde peut-être parce qu'il y a un sentiment familial ?

Mais hélas, c'est encore une erreur de sa part dans ses castings gouvernementaux si mauvais !

Les inutiles au gouvernement, il y en a encore une brochette, pour les 5 mois restants !
JDECLEF le 09/12/2016 à 13:31

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