Le chef du gouvernement
italien Matteo Renzi annonce sa démission à Rome, le 4 décembre 2016. –
Monde
VIDEO.
Référendum en Italie: Matteo Renzi annonce sa démission après le camouflet des
urnes
POLITIQUE Selon des
résultats partiels portant sur plus de la moitié des bureaux de vote, le non
l'emporterait à plus de 60%...
Les Italiens ont
massivement rejeté dimanche par référendum la réforme constitutionnelle voulue
par le chef du gouvernement italien, Matteo
Renzi, qui en a tiré les conséquences dans la soirée en
annonçant sa démission.
« Mon
expérience de chef de gouvernement s’arrête là », a déclaré Matteo Renzi
lors d’une allocution en direct à la télévision, précisant qu’il remettrait sa
démission lundi au président italien Sergio Mattarella à l’issue
du conseil des ministres. Italie: Stabilité, conséquences d'un «non»... Les enjeux du référendum de dimanche
«Aujourd'hui, le peuple italien a parlé sans équivoque. J'embrasse fort mes amis du oui, on a essayé», a-t-il ajouté en adressant ses «félicitations au front du non et en lui souhaitant d'oeuvrer pour le bien de l'Italie et des Italiens». Selon des résultats partiels portant sur plus de la moitié des bureaux de vote, le non l'emporterait à plus de 60%.
Une période
d’incertitudes s’ouvre
Cette
démission ouvre une période d'incertitude à la fois politique et économique en
Italie. Après le choc du Brexit et la montée des mouvements populistes, une
nouvelle phase d'instabilité dans la troisième économie de la zone euro est
possible. L'euro fléchissait lundi face au dollar, tombant au plus bas
depuis 20 mois dans les premiers échanges asiatiques après cette victoire sans
appel du non.François Hollande, qui «prend acte avec respect de la décision» de Matteo Renzi, dans un communiqué diffusé par l'Elysée dans la nuit de dimanche à lundi, «salue son dynamisme et ses qualités mises au service de réformes courageuses pour son pays». Le chef de l'Etat français «souhaite que l'Italie trouve en elle-même les ressorts pour surmonter cette situation».
Sur quoi
portait le référendum ?
Le
scrutin portait sur une réforme constitutionnelle qui prévoit une réduction
drastique des pouvoirs du Sénat, une limitation des prérogatives des
régions et la suppression des provinces, l’équivalent des départements
français. Une large majorité de la classe politique, de la droite
classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord,
en passant par tous les extrêmes et même des « frondeurs » du Parti
démocrate (PD) de Matteo Renzi, appelait à voter « non » en
dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du
gouvernement.Cette opposition était également unie dans son désir de chasser Matteo Renzi, arrivé au pouvoir en février 2014 et omniprésent dans les médias et sur les réseaux sociaux pour défendre « sa » réforme, censée simplifier la vie politique dans un pays qui a vu défiler 60 gouvernements depuis 1948.
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Avec ce référendum
italien et la chute de leur dirigeant cette Europe continue à s’effriter
dangereusement en donnant du « grain
à moudre » pour les euros septiques !
Nos dirigeants et
politiciens plutôt que de ce féliciter de la victoire des verts à cet
épiphénomène autrichien devraient surtout s’inquiéter de la défaite de MATEO
RENZI !
Car l’Italie est un grand
pays d’EUROPE de la zone euro et donc là encore une partie de l’Union
européenne qui se désagrège, et qui pourrait même quitter la zone euro et
l’Europe !
Après le brexit anglais
et même notre président qui jette l’éponge avant la fin de son mandat tout cela
donne de mauvais signe à cette Europe désunie !
Donc oui à « jouer avec le feu on se brule »
cette extrême droite va encore marquer des points, car dernier choix que l’on
propose aux électeurs de nos pays et notamment ceux qui vont mal !