Aisne : une
salle de prière musulmane incendiée
L'acte serait
criminel. Selon le quotidien "L'Union", c'est la salle de prière des
femmes qui aurait été la plus touchée dans l'attaque.
Des départs de feu
d'origine malveillante ont eu lieu dans une salle de prière musulmane de
Château-Thierry (sud de l'Aisne), dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on
appris de source policière dimanche. Cinq départs de feu ont éclaté dans la
salle réservée aux femmes vers une heure du matin, mais les pompiers sont
intervenus avant que des dégâts majeurs ne soient causés, a affirmé une source
policière. Des corans, retrouvés brûlés, avaient servi à allumer ces feux. Les
flammes ont endommagé des meubles et des tapis et la fumée a noirci les murs
jusque dans la salle de prière des hommes.« Ce n'est pas un incendie considérable, mais ce n'est pas non plus anodin. Le bâti n'a pas été atteint mais il y a eu des dégagements de fumée importants, la salle est bien abîmée, et des dégradations, comme du papier toilette pour boucher l'évier, ont été commises dans les salles d'eau » attenantes, a indiqué le procureur de Soissons, Jean-Baptiste Bladier. Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a condamné dimanche par communiqué « ces actes intolérables et criminels » : « La dégradation d'une salle de prière n'offense pas seulement nos concitoyens de confession musulmane, elle porte atteinte au pacte républicain et au vivre-ensemble auxquels nous sommes attachés », a-t-il dénoncé.
Acte criminel grave
Selon le procureur,
« l'origine volontaire de l'incendie ne fait aucun doute, car ce sont cinq
départs de feu au sol, pas à des endroits où il y a des sources de chaleur
naturelle ». « Il y a une volonté de dégrader, voire de détruire le
lieu, même s'il n'y a pas eu de dispersion de produits pour cela », a
ajouté le magistrat. « Le pavillon était dans un quartier résidentiel de
la ville éloigné des grands axes de circulation, et il fallait savoir qu'une
salle de prière se trouvait là car aucun signe extérieur ne permet de le
déduire », a-t-il souligné. Le procureur a confié l'enquête au
commissariat de Château-Thierry tout en demandant des expertises ADN et
techniques à la police scientifique.« C'est vraiment un acte criminel grave. Les faits sont troublants. C'est la première fois qu'un acte comme celui-ci se produit à Château-Thierry », a réagi Jacques Krabal, député-maire PRG de la ville de 15 000 habitants. Les deux salles de prière étaient gérées par l'Association culturelle des Marocains et étaient d'une taille suffisante pour accueillir ses 200 membres, selon l'édile.
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Il faut
réprimer la venue de tels actes concernant n'importe quels lieux de cultes
quels qu'ils soient avant que cela ne se termine en guerre civile ou de religions
d'un autre âge dans notre pays qui se dit laïc, libre et démocratique !
Car on le
voit dans d'autres pays dans le monde, c'est un mal qui grandit dangereusement !
Et le
pire peut-être, c'est ceux qui ne croient à rien et qui ne sont même plus à
l'abri dans certaines zones connues de nos villes, où il ne fait pas bon vivre,
arrêtons ces politiques hypocrites de l’autruche !
Jdeclef 18/12/2016
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