Le
gouvernement veut prolonger l'état d'urgence jusqu'au 15 juillet
Les ministres
considèrent que la période électorale à venir représente "un risque
d'attentat accru" et proposent une prolongation de l'état d'urgence au
Parlement.
Le conseil des ministres a adopté samedi, avant son examen au Parlement, le projet de loi prolongeant jusqu'au 15 juillet 2017 l'état d'urgence en vigueur depuis les attentats du 13 novembre, pour « englober l'ensemble des opérations électorales » de la présidentielle et des législatives. Le gouvernement va « demander au Parlement de reconduire l'état d'urgence pour sept mois supplémentaires, jusqu'au 15 juillet précisément », a déclaré le Premier ministre Bernard Cazeneuve, à l'issue du conseil.
« Au cours des mois qui sont devant nous, notre pays a un rendez-vous démocratique important avec l'élection présidentielle et les élections législatives du printemps prochain », a-t-il rappelé dans la cour de l'Élysée. « Cette période de campagne électorale, qui sera naturellement marquée par de nombreuses réunions publiques et rassemblements, peut aussi constituer malheureusement un contexte de risque d'attentat accru pour ceux qui veulent frapper au cœur nos valeurs démocratiques et nos principes républicains », a mis en garde l'ancien ministre de l'Intérieur. « Il apparaît donc nécessaire aux yeux du gouvernement d'englober la période complète des opérations électorales », a expliqué Bernard Cazeneuve. « Deuxièmement, en plaçant la date d'échéance au-delà des élections, nous permettons au président de la République et au Parlement qui seront issus des prochaines élections d'avoir le temps nécessaire pour apprécier la situation avant de se prononcer sur une éventuelle prolongation supplémentaire », a-t-il poursuivi.
Le texte devrait être débattu mardi à l'Assemblée et jeudi au Sénat. L'état d'urgence, décrété par François Hollande le 13 novembre 2015, a été prolongé depuis à quatre reprises par le Parlement, la dernière fois après l'attentat du 14 juillet à Nice. Sa caducité était automatique quinze jours après la démission du gouvernement de Manuel Valls. Le projet de loi adopté samedi instaure une dérogation à cette disposition pour la période électorale à venir.
L'élection présidentielle est programmée les 23 avril et 7 mai 2017, les législatives les 11 et 18 juin.
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On ne
peut croire que les français s'en fichent totalement, mais c'est presque
pareil, tant que cela ne le gênent pas, dans leur vie quotidienne, en fait et
qu'ils ne croient pas à son efficacité tant il est appliqué de façon laxiste,
tout comme le plan "vigie
pirate" par exemple car nos concitoyens sont fatalistes et ce sont
fait à cette situation de crise !
Jdeclef
10/12/2016 14h49
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