La France s'inquiète après l'attentat de Berlin
"Nous avons un haut
niveau de menace et nous avons un niveau et un plan de mobilisation et de
vigilance particulièrement élevés aussi", a déclaré Hollande.
Au lendemain de l'attentat de Berlin, le gouvernement français a mis en avant, mardi, sa « vigilance », notamment sur les marchés de Noël, tout en appelant à ne pas céder à une « peur » déjà nourrie par la vague d'attaques djihadistes en France depuis près de deux ans. « Nous avons un haut niveau de menace et nous avons un niveau et un plan de mobilisation et de vigilance particulièrement élevés aussi », a déclaré François Hollande.
Après l'attaque qui a fait au moins 12 morts et 48 blessés sur l'un des marchés de Noël les plus achalandés de la capitale allemande, le gouvernement s'est employé à rassurer. « Je leur demande de s'amuser, de sortir, je leur demande aussi d'être prudents », a déclaré le ministre de l'Intérieur, pour qui les Français ne doivent pas céder à un « climat de peur ». Bruno Le Roux, qui rentrait justement lundi d'Allemagne où il avait rencontré son homologue pour aborder la « coopération franco-allemande dans la lutte antiterroriste », avait dans la soirée annoncé un renforcement de « la sécurisation des marchés de Noël ». Il s'est rendu mardi au marché de Noël de Strasbourg, l'un des plus grands et le plus célèbre du pays. « Le dispositif n'a pas à être renforcé. Il y a eu un très haut niveau d'anticipation et de préparation. Mais il doit être adapté au jour le jour en fonction des présences », a-t-il assuré.
Les
vendeurs des marchés français angoissés
Le marché de Noël des Champs-Élysées figurait, lui, parmi une dizaine de sites faisant figure de cibles potentielles pour six hommes arrêtés ces dernières semaines, notamment à Strasbourg, et qui projetaient un attentat le 1er décembre en région parisienne. Mardi matin, quelques centaines de personnes déambulaient parmi les baraques installées sur la célèbre avenue parisienne, sous l'œil de quelques patrouilles de police circulant à pied, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. « Horrifié » et « consterné » par le drame de Berlin, Laurent Courtois, un cheminot de 48 ans, veut « continuer, être présent. C'est aussi une façon de lutter, de montrer qu'on n'est pas abattus. » Caroline Sokoli, une vendeuse de bijoux de 37 ans, ne cachait pas son « angoisse » : « J'hésite à revenir l'an prochain, surtout pour des raisons de sécurité. »
La France est frappée depuis près de deux ans par une vague sans précédent d'attaques djihadistes, qui ont fait 238 morts. L'organisation terroriste Daech cible régulièrement dans sa propagande et ses communiqués de revendication les dirigeants « croisés » occidentaux et « le royaume de la Croix », expression semblant désigner l'Europe. La période de Noël, fête chrétienne, est donc tendue pour les forces de l'ordre.
Le
spectre de Nice
L'ensemble de la classe politique a condamné l'attaque de Berlin. « Les Français partagent le deuil des Allemands face à cette tragédie qui frappe toute l'Europe », a déclaré le chef de l'État. La chancelière allemande Angela Merkel a laissé entendre que l'auteur de l'attaque de Berlin était probablement un demandeur d'asile. Selon le quotidien Bild, le conducteur du camion est un Pakistanais de 23 ans qui aurait suivi la route des Balkans pour arriver en Allemagne comme demandeur d'asile en février 2016.
« Cet acte odieux nous ramène douloureusement à la tragédie du 14 juillet de Nice », a commenté Bernard Accoyer, secrétaire général du parti Les Républicains. Sur la promenade des Anglais, 86 personnes avaient alors été tuées par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel au volant d'un camion. L'utilisation de véhicules lancés sur la foule pour tuer le plus de gens possible est préconisée de longue date par les groupes djihadistes.
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Inutile de se voiler hypocritement la face
pour plaire aux biens pensants et partisans du politiquement correct en matière
d’attentat terroriste à consonance et motif religieux (islamiste) c’est
toujours le fait de ce fléau connu à 90 %, commencé avant 2001 par AL QUAIDA avec
BEN LADEN et consorts et confirmé en
2014 à grande échelle par ce nouveau venu DAESH-EI en 2013 et ses satellites !
Mais peu importe leurs noms, ils sont
tous issus du mauvais coté obscurantiste extrémiste d’une religion qui perverti
les plus faibles les avilit en leurs lavant le cerveau de part et d’autre du
monde en ciblant surtout particulièrement les judéo/chrétiens qu’ils
considèrent comme des mécréants impies, mais pas seulement car aussi les musulmans modérés !
Ce sont des fanatiques dangereux qui
s’infiltrent partout comme des virus endémiques que faudra-t-il de plus pour
que le monde libre démocratique encore libre occidental et surtout ses
dirigeants pleutres s’unisse vraiment pour éradiquer ce mal sans états d’Ames,
car eux n’en n’ont pas, ils l’ont prouvé !
Jdeclef 22/12/2016 10h43
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