Monde
Tuerie de Charleston:
«Il n'y a rien qui cloche chez moi», lance Dylann Roof
ÉTATS-UNIS Alors qu'il risque la peine de mort, l'auteur de la fusillade
raciste n'a présenté ni regrets ni excuses...
Il a déjà
été déclaré coupable fin 2016. Désormais, Dylann Roof plaide sa cause pour
éviter la peine de mort. Et mercredi, il a pris la parole devant le même jury
d’un tribunal de Charleston. Et il n’a montré ni regrets ni remords pour le
meurtre de neuf paroissiens noirs dans une église de Caroline du Sud, le
17 juin 2015.« Il n’y a rien qui cloche chez moi sur le plan psychologique », a-t-il lancé d’une petite voix, dans une déclaration préliminaire marquant un désaveu clair de ses avocats. Ceux-ci auraient au contraire aimé dépeindre leur client comme « prisonnier de ses délires ». C’est à Charleston, en Caroline du Sud, que Dylann Roof a ouvert le feu 77 fois dans une église méthodiste, le 17 juin 2015, criblant de balles neuf paroissiens noirs qui venaient de l’accueillir à bras ouverts à une séance d’étude de la Bible.
Il assure lui-même sa défense
Il y a trois
semaines, 12 jurés méticuleusement sélectionnés n’ont eu besoin que de deux
heures de délibération pour s’accorder sur la culpabilité écrasante de ce
partisan revendiqué du nazisme et du Ku Klux Klan. Ils n’ont trouvé aucune
circonstance atténuante au solitaire aux yeux clairs et à la chevelure blonde,
répondant par l’affirmative aux 33 charges fédérales dont il était accusé.La question qu’il leur reste à trancher est la plus cruciale et, de fait, la seule qui génère un véritable suspense. Le verdict, attendu dans quelques jours, sera soit la peine de mort, soit la réclusion à perpétuité réelle.
Le meurtrier changera-t-il d’ici-là de stratégie ? L’imprévisible tueur, non menotté et vêtu mercredi d’une chemise sombre, a choisi d’assurer lui-même sa défense, en dépit des conseils contraires de ses avocats et du juge présidant les débats.
« Je n’ai pas versé une larme »
Le procureur Nathan
Williams a projeté dans le prétoire des photos des victimes et de leurs
familles endeuillées. Il a aussi lu un texte rédigé par le tueur en prison.
« Je veux que cela soit bien clair : je ne regrette pas ce que
j’ai fait », a écrit Dylann Roof.« Je n’ai pas versé une larme pour les innocents que j’ai tués », a-t-il ajouté. La peine de mort sera requise au nom du gouvernement fédéral, en se fondant sur une loi punissant les crimes motivés par le racisme.
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Il fait partie d’une catégorie d’individus
irrécupérables et surtout dangereux dont il faut se débarrasser en les
enfermant à vie sous camisole chimique dans une cellule capitonnée au minimum !
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