Donald Trump lance la bataille du mur
VIDÉO. Le président américain poursuit son offensive tous
azimuts. Il a signé le décret permettant la construction du mur anti-immigrés à
la frontière avec le Mexique.
La
construction du mur va commencer « dès que possible ». « Je
dirais, c'est une question de mois, » a annoncé Donald Trump
lors d'une interview télévisée sur ABC
mercredi soir. Dans la journée, il s'était rendu au département de
la Sécurité intérieure (DHS) pour signer une série de décrets visant à stopper
l'immigration illégale. Les 11 millions de sans-papiers posent, selon lui, de
gros problèmes de sécurité et « piquent » les emplois aux Américains.Le nouveau président prévoit d'ouvrir davantage de centres de détention, de créer 5 000 postes de policiers aux frontières, de tripler le nombre d'agents de l'immigration et de couper les subventions fédérales aux « villes sanctuaires » - Washington, Los Angeles et San Francisco notamment - qui protègent les immigrés clandestins de l'expulsion.
Le Mexique
remboursera à « 100% »
Et puis bien sûr, il a signé un décret qui prévoit l'allocation de fonds pour créer un mur à la frontière, la pièce maîtresse de son dispositif. Pendant sa campagne, il n'a cessé de répéter que le Mexique allait payer l'édification de cet énorme ouvrage. Plus récemment, il a expliqué que les États-Unis avanceraient les fonds et que le Mexique rembourserait. Ce que le président mexicain Enrique Pieña Nieto catégoriquement refusé.
La partie de la frontière qui n'est pas encore protégée par un mur se trouve principalement dans des zones isolées et très difficiles d'accès. D'où le coût énorme du projet estimé par certains à 20 milliards de dollars. Donald Trump s'est vanté de pouvoir l'édifier pour 8 milliards seulement.
Dans l'interview, il assure que le Mexique remboursera à « 100%… même si le montage sera peut-être complexe ». Dans son décret, il demande à toutes les agences fédérales d'identifier les aides fédérales, économiques, humanitaires, militaires dont a bénéficié le Mexique sur les cinq dernières années. L'impact du décret, cependant est loin d'être clair car les fonds doivent être autorisés par le Congrès.
« C'est un père de famille au
grand cœur »
« Nous
allons restaurer l'État de droit aux États-Unis », a affirmé Donald Trump
devant les employés du DHS. « À partir de maintenant, les États-Unis ont
le contrôle de leurs frontières ». Comme par hasard, l'Administration a
choisi d'annoncer ces mesures anti immigration le jour où devait arriver à
Washington une délégation mexicaine conduite par le ministre des Affaires
étrangères. Du coup les Mexicains y ont vu une provocation et appellent Enrique
Pieña Nieto à annuler sa visite à la Maison-Blanche prévue la semaine
prochaine.Donald Trump doit continuer aujourd'hui à signer des mesures destinées à limiter l'accès du territoire aux réfugiés, notamment syriens. Toutes les demandes de visas venant de ressortissants de 7 pays musulmans vont être gelées temporairement et le programme de réfugiés devrait être réduit de plus de moitié à 50 000 contre 110 000 actuellement. En revanche, Donald Trump semble avoir abandonné, du moins pour l'instant, l'une de ses promesses de campagne. Il s'était engagé à supprimer le DACA, un programme lancé par Barack Obama qui a permis à plus de 700 000 immigrés illégaux arrivés mineurs d'obtenir des permis de séjour temporaire. « Le président comprend l'ampleur de ce problème. C'est un père de famille au grand cœur », a expliqué Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche.
Le président « au grand cœur », réaffirme dans l'interview télévisée sa conviction que le supplice de la baignoire est efficace, mais déclare que la décision de le réinstaurer ou pas appartiendra à son ministre de la Défense. Son porte-parole a démenti l'information selon laquelle Donald Trump allait autoriser la CIA a réouvrir les prisons clandestines. Après les attentats du 11-Septembre, à l'instigation du président Bush, la CIA avait crée dans différents pays des prisons où elle a torturé des suspects.
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Même si cela ne nous plait pas beaucoup
dans notre pays de bien-pensant partisan du politiquement correct, hypocrite il
faudra le subir (tout au moins les
américains qui l'ont élu)
Ça nous étonne bien sûr en nous
effrayant un peu, car chez nous nos politiciens élus à la présidence respectent
rarement ce qu'ils disent lors ces élections depuis trente ans quand ils sont
au pouvoir et on se satisfait hélas difficilement de ce manque de paroles par
habitudes et du peu de suivi des promesses de ceux-ci !
Si cela changeait, les français
reprendraient peut être confiance dans leurs politiciens médiocres et ne protesteraient
pas après pendant 5 ans, car c'est toujours trop tard, il faut être plus
exigeant !
Pour autant cela ne veut pas dire que la politique extrémiste et
protectionniste à outrance de TRUMP soit meilleure, mais ça c'est une histoire
que les américains doivent subir et accepter et nous avec indirectement pendant
les 4 ans à venir et çà les regarde, car ils sont responsables de par leur
constitution vieillissante qui est peut-être
à réformer (mais il n'y a pas que la
leur...)
Comme quoi dans nos pays démocratiques,
le choix d'un président est extrêmement important et il faut bien réfléchir
avant de voter et ne pas se laisser influencer par les partis, les médias ou
sondages pernicieux !
(Peut-être à méditer pour
l’avenir ..?)
Jdeclef 16/01/2017 17h27
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