dimanche 8 janvier 2017

Le grand défaut de nos présidents c'est le choix de leurs conseillers !

Aquilino Morelle : la revanche du conseiller de Hollande


Un "témoin privilégié" du quinquennat Hollande dresse le portrait d'un président dépassé par sa fonction dans son livre à paraître le 11 janvier.

Contraint à la démission de son poste à l'Élysée, après avoir été mis en cause dans une enquête de Mediapart, l'ancien conseiller de Hollande règle ses comptes. Aquilino Morelle dépeint un homme dépassé par sa fonction, qui a renoncé à toute idée de changement dès les premiers mois de son quinquennat, dans un livre intitulé L'Abdication.
Évincé en avril 2014, après des accusations de prises illégales d'intérêt, classées sans suite un an plus tard, il a parlé samedi d'un véritable "coup bas" dans le journal Le Monde. Pendant deux ans et demi, le président a "singé le volontarisme, mimé le patriotisme, simulé une politique de lutte contre la finance jamais engagée, proclamé à répétition une réorganisation de l'Europe sans cesse repoussée", écrit-il dans ce livre à paraître le 11 janvier. Les Français ont, selon lui, vite compris que "cette mise en scène" offrait le spectacle "de l'impuissance voulue et consentie, cette impuissance singulière qui porte le nom d'abdication".

Sans concession

Aquilino Morelle dresse un portrait sans concession du chef de l'État à travers plusieurs scènes auxquelles il a assisté. Telle cette entrevue fin 2012 à l'Élysée avec le PDG d'ArcelorMittal, durant laquelle le président n'ose à aucun moment "franchir le pas et évoquer la solution préconisée publiquement par son ministre", la nationalisation des hauts fourneaux de Florange. Ce qui rendra le ministre en question, Arnaud Montebourg, "fou de rage".
Discret sur les bruits de couloir, l'ex-conseiller évoque l'isolement du président à l'Élysée. "À la solitude du chef de l'État, François Hollande ajoutait la sienne propre, celle de l'homme, liée à ses choix de vie et aux actes posés par d'autres." "Bien souvent, plus tard, c'est encore seul que je le verrai, attablé devant le journal télévisé d'une chaîne d'information en continu ou bien un match de football", écrit-il : "Celui-là, qui n'a personne avec qui partager son repas peut bien être président, il n'est que malheureux."
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F.HOLLANDE n'a pas dérogé à cette règle, les très mauvais choix et bien sur ceux-ci éconduits après par leur patron se vengent en écrivant et révélant les défauts de celui-ci !

D'ailleurs c'est la même chose pour les 1er ministres et ministres les mauvais choix encore du président, sauf que là il y a souvent des calculs politiciens !
Ceci étant, N.SARKOZY son prédécesseur n'a pas fait mieux et a connu les mêmes déceptions !

Néanmoins ces conseillers multiples sont souvent des "pièges à couillons" pour chefs d'état qui se laissent trop influencer !

Ce n'est pas nouveau même sous l'ancien régime monarchique c'était pareil !
Jdeclef 08/01/2017 11h36

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