Aquilino Morelle : la revanche du conseiller de Hollande
Un "témoin
privilégié" du quinquennat Hollande dresse le portrait d'un président
dépassé par sa fonction dans son livre à paraître le 11 janvier.
Contraint
à la démission de son poste à l'Élysée, après avoir été mis en cause dans une enquête de Mediapart, l'ancien conseiller de Hollande règle
ses comptes. Aquilino
Morelle dépeint un homme dépassé par sa fonction, qui a renoncé à toute
idée de changement dès les premiers mois de son quinquennat, dans un livre
intitulé L'Abdication.Évincé en avril 2014, après des accusations de prises illégales d'intérêt, classées sans suite un an plus tard, il a parlé samedi d'un véritable "coup bas" dans le journal Le Monde. Pendant deux ans et demi, le président a "singé le volontarisme, mimé le patriotisme, simulé une politique de lutte contre la finance jamais engagée, proclamé à répétition une réorganisation de l'Europe sans cesse repoussée", écrit-il dans ce livre à paraître le 11 janvier. Les Français ont, selon lui, vite compris que "cette mise en scène" offrait le spectacle "de l'impuissance voulue et consentie, cette impuissance singulière qui porte le nom d'abdication".
Sans concession
Aquilino
Morelle dresse un portrait sans concession du chef de l'État à travers
plusieurs scènes auxquelles il a assisté. Telle cette entrevue fin 2012 à
l'Élysée avec le PDG d'ArcelorMittal,
durant laquelle le président n'ose à aucun moment "franchir le pas et
évoquer la solution préconisée publiquement par son ministre", la
nationalisation des hauts fourneaux de Florange. Ce qui rendra le ministre en
question, Arnaud
Montebourg, "fou de rage".Discret sur les bruits de couloir, l'ex-conseiller évoque l'isolement du président à l'Élysée. "À la solitude du chef de l'État, François Hollande ajoutait la sienne propre, celle de l'homme, liée à ses choix de vie et aux actes posés par d'autres." "Bien souvent, plus tard, c'est encore seul que je le verrai, attablé devant le journal télévisé d'une chaîne d'information en continu ou bien un match de football", écrit-il : "Celui-là, qui n'a personne avec qui partager son repas peut bien être président, il n'est que malheureux."
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F.HOLLANDE n'a pas dérogé à cette règle,
les très mauvais choix et bien sur ceux-ci éconduits après par leur patron se
vengent en écrivant et révélant les défauts de celui-ci !
D'ailleurs c'est la même chose pour les
1er ministres et ministres les mauvais choix encore du président, sauf que là
il y a souvent des calculs politiciens !
Ceci étant, N.SARKOZY son prédécesseur
n'a pas fait mieux et a connu les mêmes déceptions !
Néanmoins ces conseillers multiples sont
souvent des "pièges à
couillons" pour chefs d'état qui se laissent trop influencer !
Ce n'est pas nouveau même sous l'ancien
régime monarchique c'était pareil !
Jdeclef 08/01/2017 11h36
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