mardi 31 janvier 2017

Quand on n’a rien à se reprocher, cela ne doit pas être si dur de prouver sa bonne foi et honnêteté dans ce genre d’affaire ?

Affaire d'emplois fictifs : le couple Fillon a apporté des "éléments utiles"

François et Penelope Fillon ont été entendus pendant quatre heures et demie dans les locaux de la police de Versailles sur l'affaire d'emplois fictifs.

Les époux Fillon ont quitté les locaux de la police de Versailles lundi vers 21 heures, selon les informations du journal Le Parisien . Au lendemain du grand meeting censé relancer sa campagne, François Fillon et son épouse Penelope, entendus lundi dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs de cette dernière, ont affirmé à l'issue de leurs auditions avoir « apporté des éléments utiles à la manifestation de la vérité afin d'établir le travail réalisé par madame Fillon », peut-on lire dans ce court communiqué publié par l'équipe de campagne du candidat de la droite à la présidentielle. « Comme il l'avait souhaité dès l'ouverture de l'enquête, monsieur François Fillon a été entendu, ainsi que son épouse, à la demande du Parquet national financier, par les enquêteurs », ajoute le document.
François Fillon et son épouse ont été entendus séparément dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon, notamment en tant qu'assistante parlementaire de son mari et à La Revue des deux mondes. Les auditions ont eu lieu « entre 15 h 20 et environ 21 heures » dans des locaux de la police à Versailles par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières (Oclciff), a précisé à l'Agence France-Presse l'entourage de l'ancien Premier ministre. Après les révélations du Canard enchaîné il y a moins d'une semaine, le candidat de la droite à la présidentielle avait lui-même demandé cette audition, assurant vouloir faire la transparence dans cette affaire, dans laquelle il affirme n'avoir rien à se reprocher. L'enquête pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel a été ouverte mercredi par le Parquet national financier (PNF) et les investigations ont été confiées à l'Oclciff.
Ces investigations doivent permettre de déterminer si Penelope Fillon a effectivement exercé une activité pendant les années où elle a été rémunérée comme assistante parlementaire de son mari, puis de son suppléant Marc Joulaud à l'Assemblée nationale, de 1998 à 2007 dans un premier temps, puis de 2012 à 2013 quand l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a retrouvé les bancs de l'opposition en tant que député de Paris. L'enquête porte aussi sur l'emploi de Penelope Fillon à La Revue des deux mondes, rémunéré 5 000 euros brut mensuel entre mai 2012 et décembre 2013. Selon Le Canard enchaîné, Penelope Fillon, jusque-là sans profession connue, a touché environ 500 000 euros brut pour son travail à l'Assemblée, et quelque 100 000 à La Revue des deux mondes.

Ladreit de Lacharrière également entendu

Vainqueur de la primaire de la droite en novembre, après une campagne notamment axée sur sa probité, celui qui était devenu l'un des favoris de la présidentielle peine désormais à se sortir de cette tourmente, à la fois médiatique et judiciaire. Dimanche, il a cherché à reprendre la main lors d'un grand meeting prévu de longue date à Paris, défendant son épouse, présente à ses côtés. Le couple a été ovationné à son arrivée. Sur le fond de l'affaire, l'ancien élu de la Sarthe s'est défendu lors d'une interview télévisée jeudi sur TF1, cherchant à justifier le travail de son épouse à ses côtés : « Elle a corrigé mes discours. Elle a reçu d'innombrables personnes que je ne pouvais pas voir. Elle m'a représenté dans des manifestations, dans des associations. Elle me faisait la synthèse de la presse et surtout elle me faisait remonter les demandes des gens », a-t-il énuméré.
De leur côté, les enquêteurs se sont aussi intéressés à La Revue des deux mondes, dont ils ont perquisitionné les locaux la semaine dernière. Lundi, le propriétaire de la revue, l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, PDG de Fimalac et proche de François Fillon, a été également entendu dans les locaux de l'Oclciff, à Nanterre près de Paris. Selon une source proche de l'enquête, il en est ressorti dans la journée. Il avait affirmé dans Le Monde daté de vendredi qu'il avait confié à l'épouse de François Fillon une « réflexion stratégique informelle » sur sa publication. Une version remise en cause le jour même par celui qui dirigeait la revue à l'époque, Michel Crépu. Ce dernier a lui aussi été entendu en tant que témoin vendredi par les enquêteurs.
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Même si cela est une cabale de ses adversaires, c’est possible, mais F.FILLON semble se défendre si mal et joue sur la corde sensible de l’épouse dévouée mère au foyer aimante et assistante à ses côtés etc..!

Pourquoi pas, mais alors il ne faut pas exagérer, ce n’est pas si compliqué à prouver si elle a fait vraiment ce travail d’attachée parlementaire !

Ne nous mettons pas à sa place, c’est-à-dire protester de ces attaques qu’il considère mensongères car c’est normal, alors pourquoi ne pas dire tout de suite sans ambages, « mais je vais vous prouver tout de suite que mon épouse à bien travaillé  pour moi comme attachée parlementaire » (mais peut-être qu’il est gêné à cause des mouvements financiers importants au titre de salaires versés à celle-ci ?)

Et aussi cette affaire plus gênante de l’emploi de Mme FILLON à  la revue des deux mondes grassement payée (cela ressemble un peu toute comparaison mise à part à l’article fourni par la femme de TIBERI ex maire de Paris en son temps)

Enfin plus simplement, il s’agit quand même de sommes relativement importantes et c’est plutôt cela qui peut intéresser BERCY et surtout gêner F.FILLON ?!


JDECLEF 31/01/2017 11h30

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