Attentat à Istanbul : le groupe État islamique revendique la
fusillade
Le groupe EI a revendiqué,
lundi, l'attaque ayant fait 39 morts en Turquie le soir du nouvel an. Les
recherches continuent pour trouver le tireur.
L'agresseur est
toujours en cavale, mais les autorités turques ont depuis lundi matin un
responsable à désigner. Le groupe État islamique a, dans un communiqué,
revendiqué la fusillade qui a fait 39 morts, dont plus de 20 étrangers, dans
une boîte de nuit huppée le soir du nouvel an. Sur les réseaux sociaux, le
groupe djihadiste a indiqué qu'« un des soldats du califat » a mené
l'attaque contre l'établissement. Plus de 24 heures après les
événements, l'assaillant est, lui, toujours en fuite. Le flou règne encore
sur l'identité de l'auteur de cette attaque sanglante contre la Turquie, déjà secouée en 2016 par
une tentative de coup d'État et une vague d'attentats meurtriers attribués aux
djihadistes du groupe État islamique (EI) ou à la rébellion kurde.Précisant que l'agresseur avait laissé son arme sur les lieux et « profité de l'anarchie pour s'enfuir », le Premier ministre turc Binali Yildirim n'a privilégié aucune piste, se contentant d'indiquer que l'enquête « se poursuit de façon très minutieuse ». Alors que des vidéos publiées sur les réseaux sociaux avaient rapidement montré dimanche un homme faisant irruption devant l'entrée de la discothèque en tirant, les autorités d'Ankara ont vite interdit la diffusion de toute image de l'attaque, comme elles le font généralement après les attentats. Flou sur l'assaillant donc, flou sur ses motivations, et flou aussi sur le nombre de victimes étrangères : si le nombre d'au moins quinze étrangers tués a été avancé dimanche dans la journée par les autorités turques, celui-ci est maintenant largement dépassé, selon les informations recueillies auprès des diverses représentations diplomatiques en Turquie ou de gouvernements étrangers.
« Des
tirs de kalachnikov »
Fleurs et bougies
étaient déposées devant la boîte de nuit dimanche soir, sous le regard de
policiers armés de mitraillettes. Des fleurs et de la lumière pour tenter
d'oublier un drame qui n'a duré que quelques secondes au total. Selon la chaîne
d'information NTV, l'agresseur
aurait tiré entre 120 et 180 balles en sept minutes, avant de changer de tenue
et de prendre la fuite. « Nous étions venus pour passer un bon moment,
mais tout s'est soudain transformé en nuit d'horreur », a raconté
Maximilien, un touriste italien.
« On a entendu des tirs de kalachnikov, on s'est dit
que c'était peut-être des gens qui avaient trop bu et qui se bagarraient, mais
les gens ont commencé à se jeter par terre », a témoigné Albert Farhat,
sur la chaîne libanaise LBCI. « C'est mon passeport qui m'a sauvé la vie,
car je le portais près du cœur », a encore témoigné sur LCBI un Libanais
blessé, François al-Asmar, expliquant qu'une balle avait effleuré le document.
Cette attaque a suscité une vague de réactions indignées dans le monde.
Washington, Moscou, Paris et
Berlin, ainsi que le pape François, l'ont notamment condamnée.
En ce qui concerne la revendication de
cet attentat par DAESH-EI ce n’est pas une surprise, on s’y attendait, actuellement
on note une recrudescence d’attentats ou même ceux qui sont déjoués !
L’attitude ambiguë de ERDOGAN met dans
le collimateur de DAESH la TURQUIE ce n’est pas étonnant !
Jdeclef 02/01/2017 11h02
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