lundi 2 janvier 2017

La TURQUIE n’est plus un pays assez sûr, il faut que les touristes étrangers cessent d’y aller !

Attentat à Istanbul : le groupe État islamique revendique la fusillade


Le groupe EI a revendiqué, lundi, l'attaque ayant fait 39 morts en Turquie le soir du nouvel an. Les recherches continuent pour trouver le tireur.

L'agresseur est toujours en cavale, mais les autorités turques ont depuis lundi matin un responsable à désigner. Le groupe État islamique a, dans un communiqué, revendiqué la fusillade qui a fait 39 morts, dont plus de 20 étrangers, dans une boîte de nuit huppée le soir du nouvel an. Sur les réseaux sociaux, le groupe djihadiste a indiqué qu'« un des soldats du califat » a mené l'attaque contre l'établissement. Plus de 24 heures après les événements, l'assaillant est, lui, toujours en fuite. Le flou règne encore sur l'identité de l'auteur de cette attaque sanglante contre la Turquie, déjà secouée en 2016 par une tentative de coup d'État et une vague d'attentats meurtriers attribués aux djihadistes du groupe État islamique (EI) ou à la rébellion kurde.
Précisant que l'agresseur avait laissé son arme sur les lieux et « profité de l'anarchie pour s'enfuir », le Premier ministre turc Binali Yildirim n'a privilégié aucune piste, se contentant d'indiquer que l'enquête « se poursuit de façon très minutieuse ». Alors que des vidéos publiées sur les réseaux sociaux avaient rapidement montré dimanche un homme faisant irruption devant l'entrée de la discothèque en tirant, les autorités d'Ankara ont vite interdit la diffusion de toute image de l'attaque, comme elles le font généralement après les attentats. Flou sur l'assaillant donc, flou sur ses motivations, et flou aussi sur le nombre de victimes étrangères : si le nombre d'au moins quinze étrangers tués a été avancé dimanche dans la journée par les autorités turques, celui-ci est maintenant largement dépassé, selon les informations recueillies auprès des diverses représentations diplomatiques en Turquie ou de gouvernements étrangers.
Dimanche soir, à Ottawa, c'est le Premier ministre canadien Justin Trudeau qui a ainsi annoncé qu'une Canadienne faisait partie des tués. Une nouvelle nationalité donc, après les autres origines citées : trois Jordaniens, trois Libanais, trois Irakiens, un Tunisien, une Franco-Tunisienne, deux Marocains, deux Indiens, un Libyen, un Belgo-Turc, une Israélienne, un Koweïtien, et « plusieurs » Saoudiens, cinq, selon le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat. Soit 25 morts de nationalité étrangère, parmi les 700 à 800 personnes réunies dans la discothèque Reina, au bord du Bosphore, au moment de la fusillade, dont certains ont plongé dans les eaux glaciales pour échapper aux balles mortelles. L'agence russe TASS a évoqué de son côté, lundi, la mort d'une citoyenne russe. L'agence de presse turque Anadolu, citant des sources non identifiées au ministère de la Justice, parlait, elle, lundi matin de 27 morts étrangers et 11 morts turcs, une victime restant non identifiée. Selon le dernier bilan provisoire des autorités, 65 personnes ont également été blessées dans l'attaque visant la Reina.

« Des tirs de kalachnikov »

Fleurs et bougies étaient déposées devant la boîte de nuit dimanche soir, sous le regard de policiers armés de mitraillettes. Des fleurs et de la lumière pour tenter d'oublier un drame qui n'a duré que quelques secondes au total. Selon la chaîne d'information NTV, l'agresseur aurait tiré entre 120 et 180 balles en sept minutes, avant de changer de tenue et de prendre la fuite. « Nous étions venus pour passer un bon moment, mais tout s'est soudain transformé en nuit d'horreur », a raconté Maximilien, un touriste italien.
« On a entendu des tirs de kalachnikov, on s'est dit que c'était peut-être des gens qui avaient trop bu et qui se bagarraient, mais les gens ont commencé à se jeter par terre », a témoigné Albert Farhat, sur la chaîne libanaise LBCI. « C'est mon passeport qui m'a sauvé la vie, car je le portais près du cœur », a encore témoigné sur LCBI un Libanais blessé, François al-Asmar, expliquant qu'une balle avait effleuré le document. Cette attaque a suscité une vague de réactions indignées dans le monde. Washington, Moscou, Paris et Berlin, ainsi que le pape François, l'ont notamment condamnée.
 
 
En ce qui concerne la revendication de cet attentat par DAESH-EI ce n’est pas une surprise, on s’y attendait, actuellement on note une recrudescence d’attentats ou même ceux qui sont déjoués !
L’attitude ambiguë de ERDOGAN met dans le collimateur de DAESH la TURQUIE ce n’est pas étonnant !
Jdeclef 02/01/2017 11h02

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